MONTRÉAL - Jacques Martin a rencontré plusieurs des principaux éléments du Canadien lors de leur passage à Montréal, ces dernières semaines. Mais dans le cas de Carey Price, il s'est rendu jusqu'à Calgary pour le voir s'entraîner. Il était important de le faire, a affirmé l'entraîneur du Tricolore, mardi.

"Carey est un jeune homme important pour notre organisation. Je voulais mieux comprendre Carey, savoir davantage quel genre de personne il est, d'où il vient, sa famille... établir une bonne relation avec lui, a-t-il indiqué.

"J'ai été très impressionné par Carey."

Martin a laissé la porte ouverte à la possibilité que des jeunes percent la formation, mardi, à quatre jours du début du camp d'entraînement principal du Canadien. Il a fait de même en ce qui concerne le poste de gardien no 1 - avec une ouverture très mince, toutefois.

"Je verrai comment les choses se dérouleront", a dit Martin lorsqu'on lui a demandé s'il permettrait à Jaroslav Halak de jouer plus souvent si Price devait connaître un début de saison aussi inégal que sa fin de campagne 2008-09.

"Je crois fermement en Carey Price, a également avancé l'entraîneur du Tricolore. C'est un gardien exceptionnel et je m'attends à ce qu'il continue de s'améliorer et à accroître son statut de joueur-clé au sein de l'équipe.

"Quand on regarde les succès qu'il a connus tôt dans sa carrière, c'est prometteur pour l'organisation."

Les nouveaux joueurs, trop petits?

Au sujet de la petite taille des attaquants qu'il aura sous la main, tels que Brian Gionta, Scott Gomez et Mike Cammalleri, Jacques Martin a dit ne pas s'en faire.

"C'est leur niveau de combativité et d'engagement qui va aider l'équipe à avoir du succès, a indiqué l'entraîneur du Tricolore. Ce ne sont peut-être pas des joueurs 'gros format', mais ils ont l'instinct de compétition.

"Gionta et Gomez ont remporté la coupe Stanley et ils ont évolué au sein d'une équipe établie (les Devils du New Jersey), a ajouté Martin. Tout revient à leur capacité de s'intégrer à un système d'équipe."

Subban veut apprendre le français

P.K. Subban a commencé à apprendre le français cet été, à raison de deux cours de trois heures par semaine.

"Je ne suis pas encore capable de donner des entrevues en français, mais c'est proche", a déclaré le jeune défenseur originaire de Toronto.

Subban, qui a aidé les Bulls de Belleville à se rendre jusqu'au tournoi de la Coupe Memorial, au printemps 2008, a indiqué qu'il n'est pas facile d'apprendre une nouvelle langue quand on a été unilingue toute sa vie.

"Toutes les langues sont difficiles à apprendre. Ou du moins, il faut du temps pour l'apprendre comme il se doit. Pendant 20 ans, je n'ai parlé que l'anglais. S'il y a une chose que j'ai appris, c'est qu'il faut être patient quand on veut maîtriser une nouvelle langue.

"(Le français) est une belle langue, a ajouté Subban. Je voulais l'apprendre pas seulement parce que je veux jouer pour le Canadien un jour, mais aussi parce que c'est une langue parlée par beaucoup de gens à travers le monde."