MONTRÉAL - Marc-André Bergeron insiste pour dire qu'il ne s'amène pas à Montréal comme le sauveur du Canadien, qui en aurait pourtant bien besoin alors que l'équipe a subi la défaite à ses cinq derniers matchs.

"Je ne suis pas ici pour remplacer Andrei Markov, a affirmé le défenseur, lundi. Andrei Markov est irremplaçable. Je veux être moi-même et aider l'équipe à gagner des matchs."

Au cours de la séance d'entraînement du Tricolore au Centre Bell, le Trifluvien âgé de 29 ans a formé un duo en compagnie de Paul Mara. Il n'avait pas eu de discussions avec les dirigeants quant aux tâches qu'il se verrait confier. Mais il a dit s'attendre de voir de l'action en supériorité numérique.

L'entraîneur Jacques Martin a pratiquement confirmé que Bergeron va faire partie de la première vague du jeu de puissance, aux côtés de Jaroslav Spacek, et qu'il devrait obtenir entre 14 et 18 minutes de temps d'utilisation, comme on l'a observé chez le Wild du Minnesota, la saison dernière.

"Pour la première fois depuis la perte d'Andrei Markov, nous allons miser sur un remplaçant qui possède l'expérience de la Ligue nationale, un joueur établi, a relevé Martin. Ce n'était pas le cas pour les jeunes Yannick Weber et Shawn Belle. L'arrivée de Marc-André va nous permettre de mieux répartir le temps de jeu de chacun des défenseurs."

Martin a dit souhaiter que Bergeron apporte une contribution à l'attaque semblable à celle de la saison dernière, quand il a obtenu 14 buts et 32 points dans l'uniforme du Wild.

Bergeron s'est dit prêt à relever le défi, au retour d'un séjour d'une dizaine de jours au sein de l'équipe-école de Hamilton. Il a récolté six passes dans trois victoires des Bulldogs.

"Je reviens ici pas mal plus en forme que je l'étais avant mon départ. C'est sûr que j'aurais aimé disputer le match d'ouverture du Canadien, jeudi dernier, mais ç'a finalement été une excellente décision de me laisser jouer deux matchs additionnels en fin de semaine. Ça été profitable. Ça m'a permis de retrouver mon synchronisme, de voir les choses comme un professionnel.

"Je me sens plus prêt à faire face à la musique. J'ai hâte à mardi", a-t-il résumé, en parlant de l'affrontement du CH contre les Thrashers d'Atlanta.

Le vétéran qui en est à sa sixième saison dans la LNH a dit n'avoir réalisé qu'au cours de l'envolée Toronto-Montréal de dimanche qu'il allait vivre le rêve de plusieurs hockeyeurs québécois, en portant l'uniforme bleu-blanc-rouge.

"C'est incroyable. J'avais des papillons au ventre quand j'ai pris place dans le vestiaire. C'est plus grand que je le pensais, c'est impressionnant comme vestiaire, a-t-il avoué, les yeux ronds comme des vingt-cinq sous. Le Canadien est l'équipe du Québec et je suis très fier d'en faire partie.

"Les prochains mois vont être enlevants. J'ai la chance de jouer à la maison, devant mes amis et la famille. J'espère que tout ce positivisme va avoir des conséquences positives sur mes performances."

Laissé en plan par toutes les équipes de la LNH l'été dernier, à titre de joueur autonome sans compensation, Bergeron sait qu'il se voit offrir l'occasion inespérée de redorer son blason.

"Je me présente ici prêt à lacer mes patins serrés et en ayant la tête à la bonne place. Je vais être sérieux."

En bref...

Jacques Martin a soumis l'équipe à une courte séance d'entraînement d'une quarantaine de minutes, lundi.

"On doit mettre l'accent sur les aspects qu'on fait correctement, tout en apportant des éléments de solution pour ce qu'on fait de moins bien", a-t-il souligné.

L'entraîneur ne semble pas prêt à céder à la panique. Il a mentionné que l'équipe a fait de bonnes choses dans les derniers matchs, qu'elle a perdus pour la plupart par l'écart d'un seul but.

Il a ajouté avoir eu des entretiens privés avec des joueurs au cours des dernières journées, "certaines plus agréables que d'autres"

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C'était la journée de la traditionnelle prise de la photo d'équipe.

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L'entraîneur n'a pas voulu dévoiler l'identité de son gardien contre les Thrashers, mardi.

Jaroslav Halak n'a pas eu de succès face aux Thrashers, comme le montre sa fiche de 0-2 et sa moyenne de buts accordés de 9,41.

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Maxim Lapierre est insatisfait de son rendement jusqu'à maintenant cette saison. Le joueur de centre a dit comprendre l'entraîneur Jacques Martin d'avoir cloué au banc le trio qu'il pivote au cours de la première période du match de samedi contre les Sénateurs d'Ottawa.

"Si je jouais bien, je pourrais me plaindre. Mais ce n'est pas le cas. Je n'ai pas un mot à dire. L'entraîneur a raison", a-t-il déclaré, lundi.

Lapierre a dit que son trio, qui est complété par Guillaume Latendresse et Matt D'Agostini, doit essentiellement créer plus d'occasions à l'attaque.

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Blessé aux côtes, le vétéran joueur de centre Glen Metropolit était de retour à l'entraînement sur la glace. Mais il n'est pas prêt à revenir au jeu. Il ne peut pas prendre part aux exercices avec contacts physiques.

Voici à quoi ressemblaient les trios à cet entraînement :

Attaquants

Cammalleri-Gomez-Gionta
Pacioretty-Plekanec-Kostitsyn
Latendresse-Lapierre-D'Agostini
Moen-Chipchura-Laraque

Défenseurs

Hamrlik-Spacek
Gill-Gorges
Bergeron-Mara