Louis Leblanc, le premier choix de l'équipe du Canadien en juin 2009, attire tous les regards au camp de perfectionnement de l'équipe qui se déroule cette semaine à Brossard.

Leblanc vient de compléter sa première saison à l'Université Harvard, où il a récolté 23 points en 31 matchs.

La question demeure entière: où évoluera-t-il l'automne prochain: Harvard, Chicoutimi, ou encore Hamilton?

Pour l'instant, pas de réponse.

"Il y a beaucoup d'options qui s'offrent à moi. Présentement, je me concentre sur mon camp ici avec le Canadien, mais je me pencherai certainement sur le sujet et je prendrai la meilleure décision pour moi. Je veux être un joueur de hockey et il faut que je me développe, alors je veux prendre la meilleure route pour un jour jouer pour le Canadien de Montréal."

Leblanc, dont les droits juniors appartiennent aux Saguenéens de Chicoutimi, a rencontré le directeur général et entraîneur-chef de Chicoutimi, Richard Martel, dimanche soir à Montréal. Le jeune attaquant l'a dabord fait par politesse.

"Ça a bien été. Je l'ai rencontré par respect. Ils ont mes droits. C'était à moi de discuter hockey, discuter école, discuter de la vie... Je pense qu'on veut m'avoir à Chicoutimi l'année prochaine, mais on a discuté et c'est resté comme ça", a discrètement affirmé Leblanc.

Leblanc a aussi confirmé qu'Il n'était plus conseillé par l'agent Philippe Lecavalier. Pour l'instant, outre sa famille, il n'y a personne qui soutient le jeune homme dans les décisions qu'il aura à prendre au cours des prochains jours.

"Oui, il y a eu un changement. J'ai pris une décision avec ma famille. Présentement, je n'ai aucun conseiller familial et comme je suis à l'école, je n'ai pas le droit d'avoir d'agent."

Louis Leblanc sait très bien que les partisans du Canadien surveillent ses faits et gestes. C'est beaucoup d'attention pour un jeune homme qui n'a pas encore disputé un seul match chez les professionnels, mais c'est la situation qui est réservée aux premiers choix d'une équipe comme le Canadien de Montréal.

*D'après un reportage de Stéphane Leroux.