Le CH souhaite le retour des Nordiques
Hockey jeudi, 16 sept. 2010. 12:58 mercredi, 24 avr. 2024. 11:34
À l'occasion du tournoi de golf annuel du Canadien, Geoff Molson et Pierre Boivin ont évidemment été questionnés sur le retour éventuel des Nordiques et la construction d'un nouvel amphithéâtre à Québec.
Pas de doute, Geoff Molson souhaite le retour d'une équipe de la Ligue nationale à Québec, mais pour ce qui est de savoir qui doit financer la construction d'un nouvel amphithéâtre, le propriétaire du CH s'est montré plus évasif.
«Si la Ligue nationale et les 30 équipes sont dans une position d'avoir une équipe à Québec, c'est certain qu'on ne s'opposerait pas à cela», a déclaré Molson. «Ce serait toute une rivalité et ce serait bon pour le hockey et surtout au Québec. Quant au sujet de la construction de l'amphithéâtre, c'est un dossier qui appartient aux gouvernements.»
La chef de l'opposition Pauline Marois a lancé une flèche à l'endroit du CH accusant l'équipe de faire la promotion du fédéralisme en comptant sur peu de joueurs québécois. Le président des Canadiens était prêt à répondre.
«On ne fait pas de la politique, on joue au hockey», a d'abord lancé Boivin.
«Nous sommes là pour gagner des matchs et faire plaisir à nos partisans et nous allons tout pour réussir sur cet aspect. J'imagine qu'avec le nom Canadien on part déjà avec une prise», a ensuite blagué Boivin.
Le dossier du nombre de francophones dans l'équipe a aussi été abordé et à ce niveau le Canadien n'a pas l'impression d'être au-dessous des normes.
«Au moment où l'on se parle, il y a 31 joueurs qui sont au camp des recrues à notre complexe d'entraînement et 11 proviennent de la LHJMQ alors vous ferez vos recherches et vous tenterez de trouver une équipe qui compte sur le tiers de ses espoirs qui proviennent de la LHJMQ. De plus, parmi les 58 joueurs qui seront au camp vendredi, 17 proviennent de la LHJMQ», a noté Boivin.
D'ailleurs, il est clair que le président Pierre Boivin n'a pas apprécié la sortie du commissaire de la LHJMQ Gilles Courteau sur l'importance que le Canadien donne au produit du circuit junior québécois. Il promet toutefois qu'il y aura des rencontres au cours des prochaines semaines question de s'expliquer sur le dossier.
D'après le reportage de Stéphane Leroux
Pas de doute, Geoff Molson souhaite le retour d'une équipe de la Ligue nationale à Québec, mais pour ce qui est de savoir qui doit financer la construction d'un nouvel amphithéâtre, le propriétaire du CH s'est montré plus évasif.
«Si la Ligue nationale et les 30 équipes sont dans une position d'avoir une équipe à Québec, c'est certain qu'on ne s'opposerait pas à cela», a déclaré Molson. «Ce serait toute une rivalité et ce serait bon pour le hockey et surtout au Québec. Quant au sujet de la construction de l'amphithéâtre, c'est un dossier qui appartient aux gouvernements.»
La chef de l'opposition Pauline Marois a lancé une flèche à l'endroit du CH accusant l'équipe de faire la promotion du fédéralisme en comptant sur peu de joueurs québécois. Le président des Canadiens était prêt à répondre.
«On ne fait pas de la politique, on joue au hockey», a d'abord lancé Boivin.
«Nous sommes là pour gagner des matchs et faire plaisir à nos partisans et nous allons tout pour réussir sur cet aspect. J'imagine qu'avec le nom Canadien on part déjà avec une prise», a ensuite blagué Boivin.
Le dossier du nombre de francophones dans l'équipe a aussi été abordé et à ce niveau le Canadien n'a pas l'impression d'être au-dessous des normes.
«Au moment où l'on se parle, il y a 31 joueurs qui sont au camp des recrues à notre complexe d'entraînement et 11 proviennent de la LHJMQ alors vous ferez vos recherches et vous tenterez de trouver une équipe qui compte sur le tiers de ses espoirs qui proviennent de la LHJMQ. De plus, parmi les 58 joueurs qui seront au camp vendredi, 17 proviennent de la LHJMQ», a noté Boivin.
D'ailleurs, il est clair que le président Pierre Boivin n'a pas apprécié la sortie du commissaire de la LHJMQ Gilles Courteau sur l'importance que le Canadien donne au produit du circuit junior québécois. Il promet toutefois qu'il y aura des rencontres au cours des prochaines semaines question de s'expliquer sur le dossier.
D'après le reportage de Stéphane Leroux
