Ce n'est pas nouveau comme réalité, mais la firme KPMG a effectué une étude détaillée pour le Financial Post prouvant que Montréal s'avère la ville où les joueurs de la LNH sont les plus pénalisés en raison des impôts à payer.

Afin d'illustrer la situation, KPMG a analysé trois scénarios différentes soit des joueurs touchant des salaires de deux millions, quatre millions et sept millions.

Dans les trois cas, Montréal se classe au 30e et dernier rang de la LNH pour le montant net après le paiement des impôts.

À l'opposé, les villes de Miami, Tampa, Nashville et Dallas représentent les quatre villes les plus avantageuses financièrement dans la Ligue nationale.

Par exemple, un joueur qui obtient un salaire de deux millions à Montréal disposera d'une somme de 1 051 063$. Par contre, s'il évolue en Floride, il aura 1 246 647$ à sa disposition. Il s'agit d'un écart de 195 584$.

La différence est encore plus importante avec un salaire de quatre millions. Ainsi, il perdra 377 426$ à endosser l'uniforme du Canadien par rapport aux quatre villes les moins exigeantes.

Finalement, pour un salaire de sept millions, un hockeyeur aurait 3 640 313$ à sa disposition à Montréal comparativement à 4 290 503$ en Floride; une différence de 650 190$.

Les villes de Winnipeg, Toronto, Ottawa et New York se retrouvent près de Montréal dans le bas de la liste.