ILE-BIZARD - Il n'y pas que le lock-out qui chamboule les plans du directeur général recrue du Canadien, Marc Bergevin. La lenteur des négociations contractuelles avec P.K. Subban le contrarie visiblement.

Tout en répétant mercredi, au tournoi de golf de l'équipe, qu'il tient au caractère privé des pourparlers, Bergevin n'a pas voulu dire s'il avait tenté fort de conclure une entente avec le jeune défenseur récalcitrant dans les jours qui ont précédé l'expiration de la convention collective.

Plusieurs de ses homologues en ont profité pour effectuer un blitz de mises sous contrat.

Bergevin a simplement dit que l'objectif n'était pas de patienter jusqu'à la résolution du conflit, que "c'est arrivé comme ça".

Le dossier a traîné en longueur, et ce n'est pas du tout ce que le DG avait planifié.

Il s'est fait rassurant en affirmant qu'on allait éventuellement conclure une entente, dans un nouveau cadre financier après le lock-out.

Il a dit que ce sera le premier dossier auquel il va s'attaquer à la reprise des activités.

En lisant entre les lignes, on croit comprendre que le Canadien veut que Subban fasse davantage ses preuves, en lui offrant un contrat de courte durée _ semblable aux deuxièmes contrats que les jeunes Carey Price et Max Pacioretty ont obtenus, avant de décrocher le gros lot cet été.

Bergevin ne tarit pas d'éloges à l'endroit de Subban, mais il a parlé "de choses qu'il veut voir de plus près".

Il a répété que le dossier allait connaître un dénouement positif et s'est dit confiant que P.K. connaisse une longue carrière à Montréal.

Pour ce qui est du lock-out, Bergevin s'est montré tout aussi optimiste que le président et propriétaire Geoff Molson qu'il se termine rapidement.

En attendant, il va préparer la relève en compagnie des nombreux adjoints qu'il a engagés et il a assuré que personne ne manquera de travail.

Le camp d'entraînement des Bulldogs de Hamilton se met en branle le 28 septembre à Sherbrooke.

Si le conflit s'étire, Bergevin a dit qu'il s'acquittera de tâches de recrutement, principalement dans les rangs juniors et universitaires.

Pour ce qui est des joueurs qui décident de s'expatrier en Europe pendant le lock-out, comme Tomas Plekanec, Raphael Diaz et Yannick Weber l'ont déjà fait, le d.g. recrue a mentionné n'avoir "aucun contrôle sur la situation" et que "les joueurs sont libres de faire ce qu'ils veulent".