Claude Béchard tient parole
Chasse et pêche jeudi, 15 mai 2008. 18:46 vendredi, 13 déc. 2024. 12:46
Certes, tous les pêcheurs et chasseurs se réjouissent de la création des aires protégées, en divers endroits de notre province. Une très bonne nouvelle, dont nous faisait part, la ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, madame Line Beauchamp et le responsable des Ressources Naturelles et de la Faune, le ministre Claude Béchard.
Toute cette rubrique pourrait être destinée à les remercier, aux noms de tous les Québecois, soucieux de la faune et de la flore. En ce qui me concerne, en vos noms, donc vous tous qui suivez nos éditoriaux et les informations transmises sur ce site internet.
J'ai peut-être critiqué le ministre Claude Béchard, pour clarifier certaines situations, plus particulièrement lors de l'affaire de la réserve Dunière, dont il avait une infime partie de la responsabilité. Ce qui est surtout très important de cette nouvelle, des aires protégées, demeure le fait, que depuis des décennies, les responsables des terres et forêts étaient toujours à couteaux tirés, ce qui est peu dire. Aujourd'hui réjouissons-nous - des antagonistes n'ayant jamais emprunté les mêmes directions, font un bout de chemin ensemble.
Voici les réponses aux questions que je posai au ministre Claude Béchard, lors d'une de nos récentes rencontres.
Augmentation des permis
Comme c'est l'habitude, tous les gouvernements, avant d'imposer une modification pouvant être contestée par les électeurs, lancent un ballon;
«On se demande si la « baloune » flottera dans l'air, ou si elle éclatera?» Très souvent on ne sait d'où elle vient.
Donc voici celle qui nous était lancée : nous apprenions qu'il y aurait augmentation des prix des divers permis, pour chasser, pêcher ou piéger. Au cours des dernières dix années, les coûts étaient demeurés les mêmes.
Je posais donc la question :
- Monsieur le ministre, avez-vous vraiment l'intention d'augmenter le prix des permis ?
Comme sa réponse était affirmative et que j'avais préalablement consulté des confrères, mais aussi des chasseurs et pêcheurs de mon entourage, j'en arrivai à la conclusion suivante :
Puisque tous étaient d'accord, tout comme je l'étais, à ce qu'il augmente les prix, mais à une condition, c'est-à-dire, que 85% des augmentations retournent en chasse et pêche, donc à être utilisées uniquement dans les domaines concernant la faune; protection, aménagement et assurer la relève.
J'esquissai le plus grand des sourires, lorsqu'il me répondit :
- «Mon cher Pagé, votre demande ne pourrait être plus justifiée, tel que vous me la faites ce matin, surtout vous me dites, que vos consultations furent favorables à ce sujet, et bien ces 85% des augmentations, retourneront aux pêcheurs et chasseurs!»
Je songeais déjà à mes confrères journalistes, qui désiraient tous qu'une telle déclaration, soit en ce sens de l'essor du ministre Béchard. C'était exactement ce qui se produisait. Mes amis scribes n'en seraient que plus heureux, tout comme leurs lecteurs.
Nous devions maintenant passer à une autre question.
Confusion dans les règlements
Comme j'avais eu la bonne idée d'apporter d'anciens résumés de la chasse et de la pêche, il me fût permis d'établir des comparaisons des plus loufoques, entre les nouvelles éditions et celles, qui jadis étaient aisément compréhensibles.
Ce n'était pas la première fois que je faisais cette demande, plusieurs de ses prédécesseurs s'étaient fait poser la même question :
- Je lui soulignais, qu'il était impossible de s'y trouver dans un tel fouillis, que ces règlements présentés au chasseurs et pêcheurs. Des sept zones d'antan (A-B-C-D-E-F-G-), ce qui était facile à comprendre. Dans les derniers règlements, nous pouvions en dénombrer 29 - imaginez 22 de plus. Ce qui est encore pire, demeure le fait que dans ces zones, il y a des parcs, réserves, zec, pourvoiries et des territoires libres, ayant très souvent des règles de pêche différentes. Il doit donc y avoir quelque 2 000 règlements différents, une véritable bouillabaisse, aux yeux des utilisateurs et encore plus de problèmes pour les agents ayant à faire respecter la loi. Voilà donc un autre domaine que nous demandons de faire clarifier. Imaginez un peu, ce que pensent de nous ces jeunes, à qui nous demandons de nous succéder.
Des règlements, qui ont toujours été inventés de l'arrière de bureaux, non par des gens qui vivent sur le terrain, des agents de conservation, des scribes, d' authentiques chasseurs, pêcheurs, ce que nous avons à déplorer de nos jours.
Voici monsieur le ministre, lui dis-je, quelques exemples que nous pouvons lire dans vos règlements : pêche interdite entre la limite de séparation des lots No1 à la limite de séparation des lots 12 et 13, ou ces innombrables perles, où le pêcheur devrait être arpenteur : entre les points 59o 57' N - 65o 08' O et 65o 00' O et ce ne sont que deux exemples entre mille. Ajoutez à ceci les points limitrophes géographiques et vous obtenez des règlements de chasse et pêche, desquels, les utilisateurs ne comprennent absolument rien - ou comme je l'ai constaté souvent, on ne prend plus la peine de les lire.
Malgré tout le sérieux de cette réunion, le ministre souriait en quelques occasions, j'attendais sa réponse. - il avait bien compris, me disant qu'il en ferait part aux responsables
C'était un autre point sur lequel j'étais satisfait jusqu'à la prochaine publication des règlements inventés à Québec et sanctionnés par des fonctionnaires.
Pas le dindon de la farce mais la farce des dindons
Par la suite ce fût la question suivante que je lui posai :
-Monsieur le ministre, lorsque vous avez commencé à chasser le lièvre, la perdrix ou le canard, étiez-vous obligé de suivre un cours?
Il se mit à rire, ayant déjà deviné la question que je lui poserais. Il savait à l'avance que je lui parlerais des dindons.
Il me répondit : Non, préférant diriger son regard dans une autre direction semble-t-il!
La voilà donc la question, monsieur Béchard :
-Alors pourquoi un cours à payer et très dispendieux, pour chasser un gibier, qui nous était arrivé des Etats-Unis et qui se reproduisait dans la région d'Hemmingford, il y a cinquante ans? D'ailleurs, comble du ridicule, on permettait sa chasse sur la Côte Nord durant des années, endroit où il n'y en a jamais eu et où, il n'y en aura jamais, mais le ministère de l'époque l'interdisait au sud de Montréal.
D'ailleurs mes textes et mes chasses de cette époque sont encore dans mes filières pour le prouver. Préalablement aux interdictions, plusieurs chasseurs, dont je suis, en ont abattu et leurs photos furent publiées. L'armurier Charles Marboeuf était même de ceux-là. Sa photo est toujours dans le livre des records Stanké : son dindon, le plus gros abattu au Québec, en 1987, à Hemmingford - pesait 26 lbs 1 once.
Nous pouvons donc nous demander, d'où vient cette idée de cours et d'obligation de débourser des argents pour chasser le dindon?
Ce n'est là qu'une autre façon de vider les goussets, non seulement des adultes, mais aussi de ceux que nous désirons, pour assurer notre relève : Nos jeunes!
Le bénévolat existait jadis, de nos jours est-ce une maladie?
Certains cours sont essentiels, mais plusieurs existent uniquement pour soutirer de l'argent. Une seule personne peut améliorer cette situation et c'est vous monsieur le ministre il ne répondait pas à cette question, mais je lui ai transmis le message que plusieurs m'avaient demandé de lui exposer.
Le lac Saint-Pierre
Je vous reviendrai sous peu, avec d'autres réponses aux questions que je posai en votre nom, au ministre des Ressources Naturelles et de la Faune, Claude Béchard : Le lac Saint-Pierre, ou prenez-vous des vacances, la Table Nationale de la Faune est-elle à remplacer votre ministère?
Toute cette rubrique pourrait être destinée à les remercier, aux noms de tous les Québecois, soucieux de la faune et de la flore. En ce qui me concerne, en vos noms, donc vous tous qui suivez nos éditoriaux et les informations transmises sur ce site internet.
J'ai peut-être critiqué le ministre Claude Béchard, pour clarifier certaines situations, plus particulièrement lors de l'affaire de la réserve Dunière, dont il avait une infime partie de la responsabilité. Ce qui est surtout très important de cette nouvelle, des aires protégées, demeure le fait, que depuis des décennies, les responsables des terres et forêts étaient toujours à couteaux tirés, ce qui est peu dire. Aujourd'hui réjouissons-nous - des antagonistes n'ayant jamais emprunté les mêmes directions, font un bout de chemin ensemble.
Voici les réponses aux questions que je posai au ministre Claude Béchard, lors d'une de nos récentes rencontres.
Augmentation des permis
Comme c'est l'habitude, tous les gouvernements, avant d'imposer une modification pouvant être contestée par les électeurs, lancent un ballon;
«On se demande si la « baloune » flottera dans l'air, ou si elle éclatera?» Très souvent on ne sait d'où elle vient.
Donc voici celle qui nous était lancée : nous apprenions qu'il y aurait augmentation des prix des divers permis, pour chasser, pêcher ou piéger. Au cours des dernières dix années, les coûts étaient demeurés les mêmes.
Je posais donc la question :
- Monsieur le ministre, avez-vous vraiment l'intention d'augmenter le prix des permis ?
Comme sa réponse était affirmative et que j'avais préalablement consulté des confrères, mais aussi des chasseurs et pêcheurs de mon entourage, j'en arrivai à la conclusion suivante :
Puisque tous étaient d'accord, tout comme je l'étais, à ce qu'il augmente les prix, mais à une condition, c'est-à-dire, que 85% des augmentations retournent en chasse et pêche, donc à être utilisées uniquement dans les domaines concernant la faune; protection, aménagement et assurer la relève.
J'esquissai le plus grand des sourires, lorsqu'il me répondit :
- «Mon cher Pagé, votre demande ne pourrait être plus justifiée, tel que vous me la faites ce matin, surtout vous me dites, que vos consultations furent favorables à ce sujet, et bien ces 85% des augmentations, retourneront aux pêcheurs et chasseurs!»
Je songeais déjà à mes confrères journalistes, qui désiraient tous qu'une telle déclaration, soit en ce sens de l'essor du ministre Béchard. C'était exactement ce qui se produisait. Mes amis scribes n'en seraient que plus heureux, tout comme leurs lecteurs.
Nous devions maintenant passer à une autre question.
Confusion dans les règlements
Comme j'avais eu la bonne idée d'apporter d'anciens résumés de la chasse et de la pêche, il me fût permis d'établir des comparaisons des plus loufoques, entre les nouvelles éditions et celles, qui jadis étaient aisément compréhensibles.
Ce n'était pas la première fois que je faisais cette demande, plusieurs de ses prédécesseurs s'étaient fait poser la même question :
- Je lui soulignais, qu'il était impossible de s'y trouver dans un tel fouillis, que ces règlements présentés au chasseurs et pêcheurs. Des sept zones d'antan (A-B-C-D-E-F-G-), ce qui était facile à comprendre. Dans les derniers règlements, nous pouvions en dénombrer 29 - imaginez 22 de plus. Ce qui est encore pire, demeure le fait que dans ces zones, il y a des parcs, réserves, zec, pourvoiries et des territoires libres, ayant très souvent des règles de pêche différentes. Il doit donc y avoir quelque 2 000 règlements différents, une véritable bouillabaisse, aux yeux des utilisateurs et encore plus de problèmes pour les agents ayant à faire respecter la loi. Voilà donc un autre domaine que nous demandons de faire clarifier. Imaginez un peu, ce que pensent de nous ces jeunes, à qui nous demandons de nous succéder.
Des règlements, qui ont toujours été inventés de l'arrière de bureaux, non par des gens qui vivent sur le terrain, des agents de conservation, des scribes, d' authentiques chasseurs, pêcheurs, ce que nous avons à déplorer de nos jours.
Voici monsieur le ministre, lui dis-je, quelques exemples que nous pouvons lire dans vos règlements : pêche interdite entre la limite de séparation des lots No1 à la limite de séparation des lots 12 et 13, ou ces innombrables perles, où le pêcheur devrait être arpenteur : entre les points 59o 57' N - 65o 08' O et 65o 00' O et ce ne sont que deux exemples entre mille. Ajoutez à ceci les points limitrophes géographiques et vous obtenez des règlements de chasse et pêche, desquels, les utilisateurs ne comprennent absolument rien - ou comme je l'ai constaté souvent, on ne prend plus la peine de les lire.
Malgré tout le sérieux de cette réunion, le ministre souriait en quelques occasions, j'attendais sa réponse. - il avait bien compris, me disant qu'il en ferait part aux responsables
C'était un autre point sur lequel j'étais satisfait jusqu'à la prochaine publication des règlements inventés à Québec et sanctionnés par des fonctionnaires.
Pas le dindon de la farce mais la farce des dindons
Par la suite ce fût la question suivante que je lui posai :
-Monsieur le ministre, lorsque vous avez commencé à chasser le lièvre, la perdrix ou le canard, étiez-vous obligé de suivre un cours?
Il se mit à rire, ayant déjà deviné la question que je lui poserais. Il savait à l'avance que je lui parlerais des dindons.
Il me répondit : Non, préférant diriger son regard dans une autre direction semble-t-il!
La voilà donc la question, monsieur Béchard :
-Alors pourquoi un cours à payer et très dispendieux, pour chasser un gibier, qui nous était arrivé des Etats-Unis et qui se reproduisait dans la région d'Hemmingford, il y a cinquante ans? D'ailleurs, comble du ridicule, on permettait sa chasse sur la Côte Nord durant des années, endroit où il n'y en a jamais eu et où, il n'y en aura jamais, mais le ministère de l'époque l'interdisait au sud de Montréal.
D'ailleurs mes textes et mes chasses de cette époque sont encore dans mes filières pour le prouver. Préalablement aux interdictions, plusieurs chasseurs, dont je suis, en ont abattu et leurs photos furent publiées. L'armurier Charles Marboeuf était même de ceux-là. Sa photo est toujours dans le livre des records Stanké : son dindon, le plus gros abattu au Québec, en 1987, à Hemmingford - pesait 26 lbs 1 once.
Nous pouvons donc nous demander, d'où vient cette idée de cours et d'obligation de débourser des argents pour chasser le dindon?
Ce n'est là qu'une autre façon de vider les goussets, non seulement des adultes, mais aussi de ceux que nous désirons, pour assurer notre relève : Nos jeunes!
Le bénévolat existait jadis, de nos jours est-ce une maladie?
Certains cours sont essentiels, mais plusieurs existent uniquement pour soutirer de l'argent. Une seule personne peut améliorer cette situation et c'est vous monsieur le ministre il ne répondait pas à cette question, mais je lui ai transmis le message que plusieurs m'avaient demandé de lui exposer.
Le lac Saint-Pierre
Je vous reviendrai sous peu, avec d'autres réponses aux questions que je posai en votre nom, au ministre des Ressources Naturelles et de la Faune, Claude Béchard : Le lac Saint-Pierre, ou prenez-vous des vacances, la Table Nationale de la Faune est-elle à remplacer votre ministère?