Le cougar à la une
Chasse et pêche jeudi, 7 janv. 2010. 20:06 jeudi, 12 déc. 2024. 07:18
La récente attaque dont était victime le jeune Austin Forman en Colombie-Britannique n'est qu'une autre agression d'un cougar à l'endroit d'un humain.
Cette nouvelle faisait la manchette, surtout qu'une autre attaque du genre, par un tel animal, aussi identifié comme lion de montagne, était mentionnée quelques jours auparavant.
La présence du couguar fut mise en doute au Québec durant des décennies. Depuis quelques années, la présence de cet animal est reconnue, surtout que nous présentions un film lors d'une de nos émissions à RDS, en 2007, où nous pouvions très bien distinguer un tel animal déambulant dans un champ, à l'orée d'un boisé à Fortierville. Depuis 2005, très prudemment sa présence était confirmée. Aujourd'hui, il est même considéré comme espèce vulnérable.
Aperçu en maints endroits il y a un demi-siècle
Avant de se prononcer pour confirmer la présence de cet animal aussi connu comme « lion de montagne », le ministère responsable de la faune était excessivement prudent. Pourtant en 1966, en compagnie de biologistes du ministère de la Faune, je me rendais à Saint-Sixte. Un fermier de l'endroit, monsieur Omer Touchette avait été attaqué et blessé par un couguar - son chien lui avait sauvé la vie. M. Touchette était très nerveux, encore sous le choc, lorsque nous l'avons rencontré.
Le félin avait bondi sur lui. Toutefois, il avait pu le retenir à la gorge pour éviter ses crocs. Mais de ses pattes arrière, le couguar le labourait de ses griffes. Les vêtements du pauvre homme étaient en lambeaux.
Nous avons vu les empreintes de pattes de ce grand chat, dans la boue, elles furent même photographiées par un biologiste du bureau de Montréal. Les clichés furent pris exactement où, avait eu lieu ce combat acharné entre homme et animal. La caméra était aussi utilisée pour photographier les incisions ou taillades sanglantes infligées à monsieur Touchette. Elles correspondaient exactement à la largeur des pattes de couguar, avec blessures profondes aux mêmes distances que sont placées les griffes.
« Ce fut mon chien que me sauva la vie de conclure, Monsieur Touchette. »
Les gens du voisinage confirmaient la présence de ce couguar, si ma mémoire est fidèle, parmi eux il y a avait Monsieur Gaston Aubry de Thurso, avec qui nous avions causé.
Tout est demeuré dans les filières
Par la suite, même si toute cette affaire fut publiée dans les journaux, elle demeurait lettre morte. Sporadiquement, il fut question de couguar au Québec, mais jamais sans trop de précisions. Aujourd'hui, la présence de l'animal est bel et bien confirmée. Si vous observez un de ces félins, communiquez avec les responsables de la faune du Québec.
Cette nouvelle faisait la manchette, surtout qu'une autre attaque du genre, par un tel animal, aussi identifié comme lion de montagne, était mentionnée quelques jours auparavant.
La présence du couguar fut mise en doute au Québec durant des décennies. Depuis quelques années, la présence de cet animal est reconnue, surtout que nous présentions un film lors d'une de nos émissions à RDS, en 2007, où nous pouvions très bien distinguer un tel animal déambulant dans un champ, à l'orée d'un boisé à Fortierville. Depuis 2005, très prudemment sa présence était confirmée. Aujourd'hui, il est même considéré comme espèce vulnérable.
Aperçu en maints endroits il y a un demi-siècle
Avant de se prononcer pour confirmer la présence de cet animal aussi connu comme « lion de montagne », le ministère responsable de la faune était excessivement prudent. Pourtant en 1966, en compagnie de biologistes du ministère de la Faune, je me rendais à Saint-Sixte. Un fermier de l'endroit, monsieur Omer Touchette avait été attaqué et blessé par un couguar - son chien lui avait sauvé la vie. M. Touchette était très nerveux, encore sous le choc, lorsque nous l'avons rencontré.
Le félin avait bondi sur lui. Toutefois, il avait pu le retenir à la gorge pour éviter ses crocs. Mais de ses pattes arrière, le couguar le labourait de ses griffes. Les vêtements du pauvre homme étaient en lambeaux.
Nous avons vu les empreintes de pattes de ce grand chat, dans la boue, elles furent même photographiées par un biologiste du bureau de Montréal. Les clichés furent pris exactement où, avait eu lieu ce combat acharné entre homme et animal. La caméra était aussi utilisée pour photographier les incisions ou taillades sanglantes infligées à monsieur Touchette. Elles correspondaient exactement à la largeur des pattes de couguar, avec blessures profondes aux mêmes distances que sont placées les griffes.
« Ce fut mon chien que me sauva la vie de conclure, Monsieur Touchette. »
Les gens du voisinage confirmaient la présence de ce couguar, si ma mémoire est fidèle, parmi eux il y a avait Monsieur Gaston Aubry de Thurso, avec qui nous avions causé.
Tout est demeuré dans les filières
Par la suite, même si toute cette affaire fut publiée dans les journaux, elle demeurait lettre morte. Sporadiquement, il fut question de couguar au Québec, mais jamais sans trop de précisions. Aujourd'hui, la présence de l'animal est bel et bien confirmée. Si vous observez un de ces félins, communiquez avec les responsables de la faune du Québec.