Mortalité massive de poissons au lac St-Joseph
Chasse et pêche jeudi, 10 août 2006. 18:33 samedi, 14 déc. 2024. 18:58
La Direction de l'aménagement de la faune de la région de la Capitale-Nationale, du ministère des Ressources naturelles et de la Faune, fait part des constats qu'elle a effectués concernant la mortalité de poissons constatée sur ce plan d'eau au cours de la fin de semaine des 5 et 6 août 2006.
En effet, plusieurs centaines de poissons ont été retrouvés morts dans le bassin sud du lac Saint-Joseph au cours de ce week-end. Ces poissons appartenaient vraisemblablement tous à la même espèce, soit le cisco de lac, un salmonidé présent naturellement dans le lac.
Des biologistes du Ministère se sont rendus sur le lac le 7 août dernier afin d'effectuer certains prélèvements visant à déterminer la cause de cette mortalité massive. Les résultats indiquent que les ciscos de lac seraient vraisemblablement morts d'un « coup de chaleur ».
En effet, la température de l'eau du bassin sud du lac était de 24oC dans les six premiers mètres de profondeur; cette température est mortelle pour la majorité des salmonidés s'ils y sont exposés trop longtemps. Dans les eaux plus profondes, la température de l'eau était favorable à la survie des salmonidés puisqu'elle était de moins de 20oC; cependant, il n'y avait plus d'oxygène dissous. Les poissons n'ont donc pas été en mesure de se réfugier en profondeur pour assurer leur survie. Ils se sont donc maintenus dans les eaux chaudes de la surface dans l'attente d'un refroidissement qui n'est pas venu, ce qui leur a été fatal.
Le réchauffement de l'eau est un phénomène naturel sur lequel l'homme a peu d'emprise. Cependant, l'absence d'oxygène dans les strates inférieures du bassin sud de ce lac serait une conséquence directe de l'apport d'éléments nutritifs (phosphore, azote) provenant, entre autres, de certaines activités humaines telles que l'épandage d'engrais, le déboisement des berges, l'installation ou le fonctionnement déficient de certaines installations septiques ou de réseaux d'égout. Il est possible que les mortalités de poissons se poursuivent pendant encore un certain temps et qu'elles réapparaissent dans les années à venir.
Les mêmes analyses ont été effectuées dans le bassin nord et ces dernières ont révélé que les conditions y sont très différentes de celles observées dans le bassin sud. En effet, bien que les eaux de surface y soient également chaudes, les couches profondes du lac y sont froides et bien oxygénées. Le bassin sud serait plus vulnérable aux effets de la pollution résultant d'activités humaines que le bassin nord, en raison de son volume d'eau plus faible et du développement résidentiel qui y est plus important.
Les biologistes du Ministère se rendront à nouveau sur le lac Saint-Joseph dans la dernière semaine du mois d'août afin d'y réaliser un diagnostic écologique complet. Cette étude, qui était déjà programmée dans le cadre du projet « Évaluation de l'état de santé du lac Saint-Joseph », réalisée en collaboration avec la Corporation du bassin de la Jacques-Cartier, permettra de préciser l'état des populations de poissons du lac et de leurs habitats.
En effet, plusieurs centaines de poissons ont été retrouvés morts dans le bassin sud du lac Saint-Joseph au cours de ce week-end. Ces poissons appartenaient vraisemblablement tous à la même espèce, soit le cisco de lac, un salmonidé présent naturellement dans le lac.
Des biologistes du Ministère se sont rendus sur le lac le 7 août dernier afin d'effectuer certains prélèvements visant à déterminer la cause de cette mortalité massive. Les résultats indiquent que les ciscos de lac seraient vraisemblablement morts d'un « coup de chaleur ».
En effet, la température de l'eau du bassin sud du lac était de 24oC dans les six premiers mètres de profondeur; cette température est mortelle pour la majorité des salmonidés s'ils y sont exposés trop longtemps. Dans les eaux plus profondes, la température de l'eau était favorable à la survie des salmonidés puisqu'elle était de moins de 20oC; cependant, il n'y avait plus d'oxygène dissous. Les poissons n'ont donc pas été en mesure de se réfugier en profondeur pour assurer leur survie. Ils se sont donc maintenus dans les eaux chaudes de la surface dans l'attente d'un refroidissement qui n'est pas venu, ce qui leur a été fatal.
Le réchauffement de l'eau est un phénomène naturel sur lequel l'homme a peu d'emprise. Cependant, l'absence d'oxygène dans les strates inférieures du bassin sud de ce lac serait une conséquence directe de l'apport d'éléments nutritifs (phosphore, azote) provenant, entre autres, de certaines activités humaines telles que l'épandage d'engrais, le déboisement des berges, l'installation ou le fonctionnement déficient de certaines installations septiques ou de réseaux d'égout. Il est possible que les mortalités de poissons se poursuivent pendant encore un certain temps et qu'elles réapparaissent dans les années à venir.
Les mêmes analyses ont été effectuées dans le bassin nord et ces dernières ont révélé que les conditions y sont très différentes de celles observées dans le bassin sud. En effet, bien que les eaux de surface y soient également chaudes, les couches profondes du lac y sont froides et bien oxygénées. Le bassin sud serait plus vulnérable aux effets de la pollution résultant d'activités humaines que le bassin nord, en raison de son volume d'eau plus faible et du développement résidentiel qui y est plus important.
Les biologistes du Ministère se rendront à nouveau sur le lac Saint-Joseph dans la dernière semaine du mois d'août afin d'y réaliser un diagnostic écologique complet. Cette étude, qui était déjà programmée dans le cadre du projet « Évaluation de l'état de santé du lac Saint-Joseph », réalisée en collaboration avec la Corporation du bassin de la Jacques-Cartier, permettra de préciser l'état des populations de poissons du lac et de leurs habitats.