Résurrection de chasse et pêche?
Chasse et pêche mardi, 13 janv. 2009. 13:42 vendredi, 13 déc. 2024. 03:42
Depuis plusieurs décennies, les chasseurs et pêcheurs se sont inquiétés de la domination que pouvait avoir un ministère des Ressources Naturelles, incluant les eaux et les forêts.
Jadis, ils avaient eu l'expérience d'un ministère des Terres et Forêts, qui allait à l'encontre du bien aise de la faune.
Dès 1965, avec résolution que j'ai conservée, la tentative d'assimilation existait. Aujourd'hui, Ressources Naturelles étant l'un des plus puissants, c'est une réalité et la faune ressemble à la goutte d'eau tombant dans l'océan.
Revenant au ministère des Terres et Forêts d'antan, ce dernier s'était infiltré dans le contrôle de la chasse et de la pêche en utilisant la Fédération Québecoise de la faune en guise de tremplin. La direction de ce dernier organisme était sous le joug de personnages influents de l'industrie forestière, ils manipulaient la direction de la chasse et de la pêche, comme bon leur semblait.
Quelques ministres...
Sporadiquement, quelques rares ministres réussirent à maintenir chasse et pêche à un haut palier. Des événements bien particuliers y contribuèrent: mentionnons Expo "67 et les Olympiques. Il faut souligner, que le premier événement faisait de ce ministère avec le tourisme, le plus important déclassant tous les autres. J'en conserve d'ailleurs un bon souvenir, puisque j'étais choisi comme guide officiel des visiteurs importants, désirant chasser l'orignal.
Plusieurs années plus tard, je ne sais pour quelle raison, le gouvernement procédait à la création de la Société de la Faune et des Parcs. Cet organisme, après consultations devait être du genre du "New-York Conservation Department", du "Fish & Wildlife Commission" de Floride ou de la "Pennsylvania Game Commission". Quelle erreur ce fut - jamais ce qui était anticipé se produisit.
La première impression en était une de sérieuse inquiétude, lorsque Guy Chevrette ardent défenseur des droits des chasseurs et pêcheurs était mis à la porte...admettons-le, par son propre gouvernement!
Chevrette avait mentionné antérieurement qu'il aimerait remplacer André Magny, comme directeur du nouvel organisme. On se souviendra que Magny possédait une grande expérience dans le domaine, mais il désirait prendre sa retraite à brève échéance.
Malheureusement, il décédait beaucoup trop rapidement.
Indépendamment de la politique, Chevrette aurait pu être le meilleur des successeurs, mais les circonstances en avaient décidé autrement.
Venue de Pierre Corbeil
Pierre Corbeil devenait ministre, de là, nous apprenions la création du ministère des Ressources Naturelles, de la Faune et des Parcs. J'étais en compagnie de mon confrère et ami des sentiers battus depuis des années, André Bellemarre (Le Soleil de Québec). Je me souviens avoir écrit au retour, cet axiome anglais'" "If you can't beat them...join them!"
André et moi étions assurés que la formule serait négative à l'endroit des pêcheurs et chasseurs que nous étions et que nous représentions, lors de cette rencontre à la table tonde du ministre.
En guise de résultat, tous l'ont réalisé, la faune devait s'enfoncer encore plus dans l'arrière-plan.
Béchard, lueur d'espoir
Ce ne fut pas facile au début, mais la venue de Claude Béchard était encourageante lorsque je le rencontrai à l'Aquarium de Québec. Par la suite, après la période de transition, où rien ne se produisit, je le rencontrai à ses bureaux. Quelle satisfaction j'obtenais à la suite de ces entretiens, Claude Béchard désirait faire de la pêche et de la chasse, les grands loisirs qu'ils étaient jadis.
De ces rencontes encourageantes, je pouvais en conclure que son désir d'implication était évident, il m'avait mentionné ce désir de réunir les gens de la presse même sur les bords d'une rivière avec canne à pêche.
Malheureusement les événements les plus désastreux s'ensuivirent, vous connaissez la suite.
La FAPAQ (Société de la Faune et des Parcs du Québec) était le nom de cette bête étêtée pour une autre fois - Béchard n'y était plus, un autre rêve se volatisait.
Enfin un ministre... Serge Simard
Notre lueur d'espoir, enfin nous l'aurons en la personne du ministre délégué Serge Simard.
Il possède d'ailleurs un nom prédestiné, un de ses prédécesseurs l'ex-ministre Claude Simard fut l'un de nos meilleurs ministres responsables de notre faune. Nous lui devons d'ailleurs le retour du cerf de Virginie, à la suite des années les plus difficiles qu'eut à traverser cette partie de notre cheptel sauvage.
Le ministre Serge Simard est aussi responsable des régions du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord, des régions où la chasse et la pêche sont des activités des plus importantes, je dirais même une fâçon de vivre pour plusieurs.
Tous nos espoirs reposent sur ses épaules et c'est peu dire !
Jadis, ils avaient eu l'expérience d'un ministère des Terres et Forêts, qui allait à l'encontre du bien aise de la faune.
Dès 1965, avec résolution que j'ai conservée, la tentative d'assimilation existait. Aujourd'hui, Ressources Naturelles étant l'un des plus puissants, c'est une réalité et la faune ressemble à la goutte d'eau tombant dans l'océan.
Revenant au ministère des Terres et Forêts d'antan, ce dernier s'était infiltré dans le contrôle de la chasse et de la pêche en utilisant la Fédération Québecoise de la faune en guise de tremplin. La direction de ce dernier organisme était sous le joug de personnages influents de l'industrie forestière, ils manipulaient la direction de la chasse et de la pêche, comme bon leur semblait.
Quelques ministres...
Sporadiquement, quelques rares ministres réussirent à maintenir chasse et pêche à un haut palier. Des événements bien particuliers y contribuèrent: mentionnons Expo "67 et les Olympiques. Il faut souligner, que le premier événement faisait de ce ministère avec le tourisme, le plus important déclassant tous les autres. J'en conserve d'ailleurs un bon souvenir, puisque j'étais choisi comme guide officiel des visiteurs importants, désirant chasser l'orignal.
Plusieurs années plus tard, je ne sais pour quelle raison, le gouvernement procédait à la création de la Société de la Faune et des Parcs. Cet organisme, après consultations devait être du genre du "New-York Conservation Department", du "Fish & Wildlife Commission" de Floride ou de la "Pennsylvania Game Commission". Quelle erreur ce fut - jamais ce qui était anticipé se produisit.
La première impression en était une de sérieuse inquiétude, lorsque Guy Chevrette ardent défenseur des droits des chasseurs et pêcheurs était mis à la porte...admettons-le, par son propre gouvernement!
Chevrette avait mentionné antérieurement qu'il aimerait remplacer André Magny, comme directeur du nouvel organisme. On se souviendra que Magny possédait une grande expérience dans le domaine, mais il désirait prendre sa retraite à brève échéance.
Malheureusement, il décédait beaucoup trop rapidement.
Indépendamment de la politique, Chevrette aurait pu être le meilleur des successeurs, mais les circonstances en avaient décidé autrement.
Venue de Pierre Corbeil
Pierre Corbeil devenait ministre, de là, nous apprenions la création du ministère des Ressources Naturelles, de la Faune et des Parcs. J'étais en compagnie de mon confrère et ami des sentiers battus depuis des années, André Bellemarre (Le Soleil de Québec). Je me souviens avoir écrit au retour, cet axiome anglais'" "If you can't beat them...join them!"
André et moi étions assurés que la formule serait négative à l'endroit des pêcheurs et chasseurs que nous étions et que nous représentions, lors de cette rencontre à la table tonde du ministre.
En guise de résultat, tous l'ont réalisé, la faune devait s'enfoncer encore plus dans l'arrière-plan.
Béchard, lueur d'espoir
Ce ne fut pas facile au début, mais la venue de Claude Béchard était encourageante lorsque je le rencontrai à l'Aquarium de Québec. Par la suite, après la période de transition, où rien ne se produisit, je le rencontrai à ses bureaux. Quelle satisfaction j'obtenais à la suite de ces entretiens, Claude Béchard désirait faire de la pêche et de la chasse, les grands loisirs qu'ils étaient jadis.
De ces rencontes encourageantes, je pouvais en conclure que son désir d'implication était évident, il m'avait mentionné ce désir de réunir les gens de la presse même sur les bords d'une rivière avec canne à pêche.
Malheureusement les événements les plus désastreux s'ensuivirent, vous connaissez la suite.
La FAPAQ (Société de la Faune et des Parcs du Québec) était le nom de cette bête étêtée pour une autre fois - Béchard n'y était plus, un autre rêve se volatisait.
Enfin un ministre... Serge Simard
Notre lueur d'espoir, enfin nous l'aurons en la personne du ministre délégué Serge Simard.
Il possède d'ailleurs un nom prédestiné, un de ses prédécesseurs l'ex-ministre Claude Simard fut l'un de nos meilleurs ministres responsables de notre faune. Nous lui devons d'ailleurs le retour du cerf de Virginie, à la suite des années les plus difficiles qu'eut à traverser cette partie de notre cheptel sauvage.
Le ministre Serge Simard est aussi responsable des régions du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord, des régions où la chasse et la pêche sont des activités des plus importantes, je dirais même une fâçon de vivre pour plusieurs.
Tous nos espoirs reposent sur ses épaules et c'est peu dire !