Toujours les dindons de la farce
Chasse et pêche lundi, 18 févr. 2008. 13:01 vendredi, 13 déc. 2024. 17:57
Des politiciens nous dérobaient notre ministère du Tourisme de la Chasse et de la Pêche, celui qui fût le seul à reconnaître que les pêcheurs, chasseurs et adeptes du plein air existaient vraiment et qu'ils étaient identifiés comme l'essence même du plus grand sport de participation au monde. Malgré cela, nous sommes pratiquement ignorés de nos jours, au sein d'un organisme ministériel tricéphale, pour ne point dire quadricéphale, même les journalistes spécialisés de mon domaine semblent en voie d'extinction.
D'autre part en fouillant dans les tablettes poussiéreuses du ministère Tourisme, Chasse et Pêche d'antan, nous découvrons des choses intéressantes. Entre autres, qu'il y a déjà eu de véritables sous-ministres, dont le regretté Gilles Charron, qui avait commandé une étude au Dr. Wilfrid Carter ("68). Ce travail de plusieurs centaines de pages, nous révélait qu'un saumon capturé sportivement rapportait $ 214 $, tandis qu'un même poisson, se retrouvant dans les mailles du filet d'un pêcheur commercial rapportait seulement 6.63 $.
Considérant une autre espèce, même si les similarités diffèrent, je pose cette question: "Pour la perchaude, pourquoi persiste-t-on à permettre sa pêche commerciale ?"
Tous s'inquiètent de la diminution de la perchaude, tant sur le plan de la taille des individus, que de leur nombre. Elle est le poisson des jeunes de 0 à 99 ans dans les vastes plans d'eau à essence touristique.
Plusieurs pourvoyeur, leurs clients et riverains estivants ou touristes déplorent cet état de chose, plus particulièrement au lac Saint-Pierre. Quelques améliorations furent apportées sur le plan de sa pêche sportive, mais c'est la pêche commerciale, qui devrait être la cible. Dans peu de temps, ce sera la période de reproduction de ce poisson strié d'or et de safran, mais la pêche commerciale y sera toujours, la destruction massive se poursuivra -les politiciens auront à nouveau fait la sourde oreille.
Il faut absolument racheter ces quelques permis de pêche commerciale, pour protéger cette espèce d'intérêt touristique. Saviez-vous que cette espèce constitue 79% des poissons capturés, dans la région Montréal et environs. (Source M.L.C.P.) Malgré cela à ce jour ce fût la nullité quasi totale, considérant la protection de l'espèce, les politiciens firent la sourde oreille - surtout que tout comme je le mentionnais en début d'éditorial: nous n'avons pas de ministère!
Je me permettrai toutefois une suggestion: Que la FÉDÉRATION QUÉBECOISE DE LA FAUNE, qui semble posséder des coffres bien garnis, grâce à ses innombrables revenus et à sa Fondation, pourquoi ne dédommagerait-elle pas les pêcheurs commerciaux en achetant leurs permis pour les annuler ?
Voilà certainement un geste qui réjouirait les pêcheurs. Quant au gouvernement, il pourrait par la suite: Interdire la pêche commerciale dans tous les plans et cours d'eau, où se pratique la pêche sportive !
D'autre part en fouillant dans les tablettes poussiéreuses du ministère Tourisme, Chasse et Pêche d'antan, nous découvrons des choses intéressantes. Entre autres, qu'il y a déjà eu de véritables sous-ministres, dont le regretté Gilles Charron, qui avait commandé une étude au Dr. Wilfrid Carter ("68). Ce travail de plusieurs centaines de pages, nous révélait qu'un saumon capturé sportivement rapportait $ 214 $, tandis qu'un même poisson, se retrouvant dans les mailles du filet d'un pêcheur commercial rapportait seulement 6.63 $.
Considérant une autre espèce, même si les similarités diffèrent, je pose cette question: "Pour la perchaude, pourquoi persiste-t-on à permettre sa pêche commerciale ?"
Tous s'inquiètent de la diminution de la perchaude, tant sur le plan de la taille des individus, que de leur nombre. Elle est le poisson des jeunes de 0 à 99 ans dans les vastes plans d'eau à essence touristique.
Plusieurs pourvoyeur, leurs clients et riverains estivants ou touristes déplorent cet état de chose, plus particulièrement au lac Saint-Pierre. Quelques améliorations furent apportées sur le plan de sa pêche sportive, mais c'est la pêche commerciale, qui devrait être la cible. Dans peu de temps, ce sera la période de reproduction de ce poisson strié d'or et de safran, mais la pêche commerciale y sera toujours, la destruction massive se poursuivra -les politiciens auront à nouveau fait la sourde oreille.
Il faut absolument racheter ces quelques permis de pêche commerciale, pour protéger cette espèce d'intérêt touristique. Saviez-vous que cette espèce constitue 79% des poissons capturés, dans la région Montréal et environs. (Source M.L.C.P.) Malgré cela à ce jour ce fût la nullité quasi totale, considérant la protection de l'espèce, les politiciens firent la sourde oreille - surtout que tout comme je le mentionnais en début d'éditorial: nous n'avons pas de ministère!
Je me permettrai toutefois une suggestion: Que la FÉDÉRATION QUÉBECOISE DE LA FAUNE, qui semble posséder des coffres bien garnis, grâce à ses innombrables revenus et à sa Fondation, pourquoi ne dédommagerait-elle pas les pêcheurs commerciaux en achetant leurs permis pour les annuler ?
Voilà certainement un geste qui réjouirait les pêcheurs. Quant au gouvernement, il pourrait par la suite: Interdire la pêche commerciale dans tous les plans et cours d'eau, où se pratique la pêche sportive !