AMM : des combats en Ontario dès 2011
AMM samedi, 14 août 2010. 10:46 samedi, 14 déc. 2024. 15:57
TORONTO - Le gouvernement ontarien s'est ravisé et a annoncé, samedi, qu'il permettrait les combats libres professionnels, ou arts martiaux mixtes, dès 2011.
Le premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty, avait toujours rejeté l'idée de permettre la tenue de tels événements, durant lesquels les combats se déroulent à poings nus et dans une cage, faisant valoir que ce sport n'était pas une priorité pour les familles ontariennes.
M. McGuinty n'était pas disponible pour commenter sa décision, annoncée par voie de communiqué, mais sa ministre des Services aux consommateurs, Sophia Aggelonitis, a expliqué que la réglementation des arts martiaux mixtes était la meilleure manière de protéger les pugilistes.
La ministre Aggelonitis a fait valoir que son gouvernement surveillait de près, depuis quelque temps déjà, les combats libres professionnels, et qu'un système était nécessaire pour réglementer ce sport.
L'Ontario adoptera les règlements en vigueur partout en Amérique du Nord pour encadrer les arts martiaux mixtes. La pratique de ce sport sera surveillée par l'Ontario Athletic Commission, organisme qui encadre déjà la boxe.
L'argent semble aussi avoir été un facteur dans le changement d'opinion du gouvernement ontarien, qui devrait enregistrer un déficit budgétaire de près de 20 milliards $.
Dans son communiqué de presse, le gouvernement fait valoir qu'un événement d'arts martiaux mixtes de grande envergure pourrait attirer jusqu'à 30 000 amateurs et générer des retombées économiques pouvant atteindre 6 millions $.
La ministre Aggelonitis a affirmé que l'autre objectif de son ministère était d'offrir aux communautés disposées à accueillir de tels combats une occasion de stimuler leur économie.
La volte-face de l'Ontario survient après que des événements organisés par l'Ultimate Fighting Championship (UFC) à Montréal et Vancouver eurent été couronnés de succès.
Le UFC, le plus important promoteur au monde d'arts martiaux libres, lorgnait l'Ontario depuis longtemps, mais avait été frustré par la réticence du gouvernement de la province.
Au cours d'une entrevue accordée samedi, le vice-président des affaires réglementaires de le UFC, Marc Ratner, s'est dit heureux par la décision de l'Ontario. Il a expliqué que cette province représentait un très important marché pour son organisation.
Le premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty, avait toujours rejeté l'idée de permettre la tenue de tels événements, durant lesquels les combats se déroulent à poings nus et dans une cage, faisant valoir que ce sport n'était pas une priorité pour les familles ontariennes.
M. McGuinty n'était pas disponible pour commenter sa décision, annoncée par voie de communiqué, mais sa ministre des Services aux consommateurs, Sophia Aggelonitis, a expliqué que la réglementation des arts martiaux mixtes était la meilleure manière de protéger les pugilistes.
La ministre Aggelonitis a fait valoir que son gouvernement surveillait de près, depuis quelque temps déjà, les combats libres professionnels, et qu'un système était nécessaire pour réglementer ce sport.
L'Ontario adoptera les règlements en vigueur partout en Amérique du Nord pour encadrer les arts martiaux mixtes. La pratique de ce sport sera surveillée par l'Ontario Athletic Commission, organisme qui encadre déjà la boxe.
L'argent semble aussi avoir été un facteur dans le changement d'opinion du gouvernement ontarien, qui devrait enregistrer un déficit budgétaire de près de 20 milliards $.
Dans son communiqué de presse, le gouvernement fait valoir qu'un événement d'arts martiaux mixtes de grande envergure pourrait attirer jusqu'à 30 000 amateurs et générer des retombées économiques pouvant atteindre 6 millions $.
La ministre Aggelonitis a affirmé que l'autre objectif de son ministère était d'offrir aux communautés disposées à accueillir de tels combats une occasion de stimuler leur économie.
La volte-face de l'Ontario survient après que des événements organisés par l'Ultimate Fighting Championship (UFC) à Montréal et Vancouver eurent été couronnés de succès.
Le UFC, le plus important promoteur au monde d'arts martiaux libres, lorgnait l'Ontario depuis longtemps, mais avait été frustré par la réticence du gouvernement de la province.
Au cours d'une entrevue accordée samedi, le vice-président des affaires réglementaires de le UFC, Marc Ratner, s'est dit heureux par la décision de l'Ontario. Il a expliqué que cette province représentait un très important marché pour son organisation.