Olivier Aubin-Mercier repart la machine

Quand on demande à Olivier Aubin-Mercier ce qui a changé dans sa vie depuis le 25 novembre dernier, la réponse est surprenante.

« Bof, pas grand-chose honnêtement. »

Et le million de dollars dans ton compte en banque?

Et la ceinture de champion de la PFL sur l'étagère?

Et les milliers de Québécois qui t'ont découvert grâce à ton triomphe et ton entrevue à Tout le monde en parle?

« C'est sûr que je me fais un peu plus reconnaître qu'avant à cause de Tout le monde en parle. Il y a plus de gens qui ont vu cette entrevue que mon combat contre Stevie Ray », a-t-il dit en rigolant, lors d'une entrevue au balado Dans la cage.

Trois mois après cette conquête, le Canadian Gangster doit commencer à penser à la défense de son titre. Il a une date, le 14 avril, et un adversaire, Shane Burgos. Et même s'il est bien heureux d'affronter l'ancien de l'UFC en finale d'un gala présenté à Las Vegas, Aubin-Mercier avoue que la machine est difficile à repartir.

« Je pensais vraiment que j'allais être ultra motivé par le fait d'affronter Burgos, mais pour être honnête, je suis plutôt indifférent présentement. Je suis sûr que la motivation va arriver, plus le camp va progresser. »

Aubin-Mercier n'est pas non plus pleinement satisfait de son traitement au sein de l'organisation, lui qui est toujours en négociations concernant sa compensation financière pour ses premiers combats de 2023. En tant que champion des poids légers, il souhaite bien sûr améliorer ses bourses.

« C'est une question de respect, tranche le combattant. Je vais me lancer des fleurs, mais la PFL n'existe pas à Montréal et au Canada si je ne suis pas là. J'ai fait connaître l'organisation ici. »

Aubin-Mercier aimerait également faire venir la PFL au Québec. « Je pense que la Place Bell serait un amphithéâtre parfait. Si je suis en finale, avec Michael Dufort, Alex Morgan et Fred Dupras sur la carte, je suis sûr qu'on pourrait faire salle comble. »

D'ici là, le Canadian Gangster ira se battre à Las Vegas en avril. Encore quelques semaines à patienter avant de pouvoir officiellement proclamer : « Olivier Aubin-Mercier is back, tabar***! »