David Loiseau a trouvé ses réponses
AMM mercredi, 16 févr. 2011. 01:38 jeudi, 12 déc. 2024. 23:49
MONTRÉAL - À la suite d'une période de réflexion qui s'est échelonnée sur plusieurs mois, David Loiseau a décidé de poursuivre sa carrière. Mais avant de pouvoir se retrouver en face d'un nouvel adversaire, il a dû confronter les obstacles que lui-même s'imposait.
"Je suis vraiment content de ne pas avoir lâché et d'avoir pris la décision de revenir sur le ring", se félicitait Loiseau avant de prendre un vol pour la Californie. Vendredi soir, huit mois après la défaite qui l'a mené vers la porte de sortie du UFC, il affrontera le Brésilien Leopoldo Serao dans un combat de championnat de l'organisation Tachi Palace Fights.
"Je me suis posé beaucoup de questions à propos de mon avenir, j'étais incertain, raconte le combattant de 31 ans, qui a subi deux défaites avec le UFC au cours des deux dernières années. J'ai fait beaucoup de méditation. J'ai pensé, j'ai lu, j'ai passé beaucoup de temps seul et je me suis regardé dans le miroir."
Plongé dans sa solitude, celui qu'on surnomme The Crow s'est ironiquement tourné vers le regard des autres pour trouver des réponses à ses interrogations.
"J'avais toujours évité d'aller lire ce qui se disait sur moi dans les médias et sur les forums de discussions, mais j'ai commencé à aller voir. Je voulais comprendre d'où venait la négativité, pourquoi les gens n'aimaient pas ce qui se passait avec ma carrière, pourquoi ils me critiquaient", explique Loiseau.
"J'ai tenté de regarder ma carrière en tant que spectateur. Je me suis analysé en tant que critique. Je me suis mis dans la peau d'un fan et je me suis demandé 'David Loiseau, qu'est-ce qu'il fait de bon, qu'est-ce qu'il fait de moins bon?' Ça a été assez spécial comme exercice. J'ai fait beaucoup d'analyse et là, je suis prêt à revenir et à donner aux amateurs ce qu'ils veulent."
Maintenant, Loiseau sait non seulement ce que les autres veulent voir, mais il sait où il s'en va. Huit ans après avoir tracé aux autres combattants québécois le chemin qui mène vers les grandes ligues, le vétéran de neuf combats avec le UFC n'aspire plus nécessairement à briller sous les projecteurs des circuits majeurs.
Ou du moins, il refuse d'en rêver à voix haute.
"Mon objectif, pour vrai, c'est de me concentrer sur un combat à la fois, peu importe l'endroit ou l'identité de mon adversaire. Je me concentre sur ce qu'il y a en face de moi. Souvent, auparavant, je pensais trop au futur et je négligeais le plus important. C'est une promesse que je me suis fait : je dois me concentrer sur le moment présent."
Le moment pour lequel se prépare Loiseau lui a été offert par une compagnie régionale qui a vu le jour à l'été 2009 et qui en sera à son huitième événement.
"Quand j'ai appelé mon gérant pour lui dire que j'étais prêt, qu'il pouvait commencer à me chercher des combats, il m'a rappelé deux ou trois jours plus tard pour me faire cette offre et j'ai aussitôt accepté. Tachi Palace est une promotion bien établie qui possède une bonne réputation. C'est quand même une organisation prestigieuse."
"Ils cherchaient un aspirant, ils m'ont trouvé et j'ai accepté. Je suis là pour me battre."
"Je suis vraiment content de ne pas avoir lâché et d'avoir pris la décision de revenir sur le ring", se félicitait Loiseau avant de prendre un vol pour la Californie. Vendredi soir, huit mois après la défaite qui l'a mené vers la porte de sortie du UFC, il affrontera le Brésilien Leopoldo Serao dans un combat de championnat de l'organisation Tachi Palace Fights.
"Je me suis posé beaucoup de questions à propos de mon avenir, j'étais incertain, raconte le combattant de 31 ans, qui a subi deux défaites avec le UFC au cours des deux dernières années. J'ai fait beaucoup de méditation. J'ai pensé, j'ai lu, j'ai passé beaucoup de temps seul et je me suis regardé dans le miroir."
Plongé dans sa solitude, celui qu'on surnomme The Crow s'est ironiquement tourné vers le regard des autres pour trouver des réponses à ses interrogations.
"J'avais toujours évité d'aller lire ce qui se disait sur moi dans les médias et sur les forums de discussions, mais j'ai commencé à aller voir. Je voulais comprendre d'où venait la négativité, pourquoi les gens n'aimaient pas ce qui se passait avec ma carrière, pourquoi ils me critiquaient", explique Loiseau.
"J'ai tenté de regarder ma carrière en tant que spectateur. Je me suis analysé en tant que critique. Je me suis mis dans la peau d'un fan et je me suis demandé 'David Loiseau, qu'est-ce qu'il fait de bon, qu'est-ce qu'il fait de moins bon?' Ça a été assez spécial comme exercice. J'ai fait beaucoup d'analyse et là, je suis prêt à revenir et à donner aux amateurs ce qu'ils veulent."
Maintenant, Loiseau sait non seulement ce que les autres veulent voir, mais il sait où il s'en va. Huit ans après avoir tracé aux autres combattants québécois le chemin qui mène vers les grandes ligues, le vétéran de neuf combats avec le UFC n'aspire plus nécessairement à briller sous les projecteurs des circuits majeurs.
Ou du moins, il refuse d'en rêver à voix haute.
"Mon objectif, pour vrai, c'est de me concentrer sur un combat à la fois, peu importe l'endroit ou l'identité de mon adversaire. Je me concentre sur ce qu'il y a en face de moi. Souvent, auparavant, je pensais trop au futur et je négligeais le plus important. C'est une promesse que je me suis fait : je dois me concentrer sur le moment présent."
Le moment pour lequel se prépare Loiseau lui a été offert par une compagnie régionale qui a vu le jour à l'été 2009 et qui en sera à son huitième événement.
"Quand j'ai appelé mon gérant pour lui dire que j'étais prêt, qu'il pouvait commencer à me chercher des combats, il m'a rappelé deux ou trois jours plus tard pour me faire cette offre et j'ai aussitôt accepté. Tachi Palace est une promotion bien établie qui possède une bonne réputation. C'est quand même une organisation prestigieuse."
"Ils cherchaient un aspirant, ils m'ont trouvé et j'ai accepté. Je suis là pour me battre."