Le Québécois Olivier Aubin-Mercier a sensiblement vu sa saison prendre fin dans la Professional Fighters League (PFL) en 2021 le 13 août dernier.

Lors de son passage au balado Dans la Cage, avec nos collègues Benoit Beaudoin et Patrick Côté, le combattant de 32 ans a rapporté qu’il avait reçu comme information cette semaine qu’il ne serait pas un remplaçant en vue du combat de championnat dans sa catégorie des poids légers.

La finale du tournoi cette saison doit opposer le 27 octobre prochain Loik Radzhabov à Raush Manfio. Avec son dossier de 2-0 au cours de la saison, le Québécois espérait être le premier rappelé sur la liste si jamais l’un des combattants ne pouvait se présenter.

Cependant, on lui a fait savoir que c’était le combattant avec le plus de points à sa fiche qui était le suivant sur la liste, soit Clay Collard avec une récolte de six points. Aubin-Mercier a vu l’un de ses combats annulés cette saison ce qui l’a empêché d’ajouter des points à son compteur lui qui en dénombre deux après ses deux gains. La déception était présente chez le Québécois alors qu’il anticipait un autre scénario après son gain le 13 août devant Darrell Horcher.

« Ça me fait un peu ch&$?, a répondu en toute honnêteté Aubin-Mercier. J’étais sûr que ce combat était pour être qui était le premier remplaçant. »

« Je suis en vacances, mais ça aurait été plaisant. J’avais des plans en plus de vouloir mettre des gâteaux devant leur chambre d’hôtel », a ajouté le combattant qui n’a jamais manqué de créativité pour assurer une certaine promotion.

Aubin-Mercier ne sait donc pas encore ce que l’avenir lui réserve alors qu’il n’a pas encore eu de confirmation pour son retour dans la PFL en 2022. Il croit toutefois avoir laissé une bonne carte de visite et son souhait est de demeurer dans l’organisation.

« J’ai vraiment l’impression qu’ils vont me reprendre. Je crois qu’ils m’ont bien aimé. Je pense amener beaucoup de visibilité aussi et il reste à voir s’ils vont me remettre dans le tournoi. »

« J’aimerais rester avec PFL. Je les ai trouvés plus "nice" que l’UFC, a souligné l'ancien de cette organisation. Il y avait des petites lacunes sur certains points peut-être avec la COVID. Les plus hauts gradés étaient bien plus gentils, j’ai trouvé. »

Aubin-Mercier raconte d'ailleurs qu'une certaine fraternité s'est créée entre les combattants. Il avait aussi apprécié le traitement de la PFL à la suite de l'une de ses blessures alors qu'il n'avait pas la pression de revenir ou de devoir se battre même s'il était mal en point. 

« Lorsque je me suis blessé après le premier combat, ils savaient que c’était plus dur pour moi financièrement et ils m’ont fait travailler quand même. C’est un peu différent que d’avoir un certain matchmaker qui me dit que je devrais me battre même si je suis blessé », a-t-il confié.

« Il n’y a pas de fans présentement, mais il est censé en avoir l’an prochain, donc mon but est de rester dans la PFL. Si ça ne fonctionne pas, j’ai fait ça pendant deux ans, donc je serais capable de me relever », a-t-il ajouté.

L’entrevue intégrale est disponible dans le balado Dans la Cage.