Sam Stout se sent chez lui à Montréal
AMM jeudi, 6 mai 2010. 00:20 mercredi, 11 déc. 2024. 14:40
Bien avant que Sam Stout ne devienne l'un des poids légers les plus spectaculaires du UFC, les amateurs d'arts martiaux mixtes du Québec avaient pu découvrir cette future vedette qui, avec sa force de frappe explosive, s'était rapidement fait attribuer le surnom de "Hands of Stone".
Après un début de carrière peu convaincant aux États-Unis, Stout a remporté sa première victoire chez les professionnels en 2004 lors d'un gala de l'organisation TKO... à Victoriaville. Son premier d'une longue série de K.-O. lui a permis de prendre rapidement du galon au sein de la compagnie. Quand il a reçu son premier appel du UFC pour croiser le fer contre Spencer Fisher, en 2006, Stout était sur une séquence de huit victoires de suite, la moitié acquise à Montréal.
Lorsqu'il entamera sa marche vers l'octogone samedi soir, en route vers son combat contre Jeremy Stephens au UFC 113, ce sera la dixième fois en 22 combats qu'il sera acclamé par la foule montréalaise. Il est, avec Jason MacDonald, l'un des deux combattants à avoir fait partie des trois cartes présentées par le UFC à Montréal.
Pas étonnant, donc, que le natif de London en Ontario considère aujourd'hui la métropole québécoise comme son deuxième chez-soi.
"C'est à Montréal que j'ai eu l'occasion de prendre part à mes premiers gros événements, devant des milliers de personnes. C'est ici que, pour la première fois, j'ai pu ressentir ce que ça faisait de se battre devant une foule aussi imposante. Ça m'a vraiment aidé à me préparer pour le UFC", racontait Stout avant d'enfiler les gants de boxe pour un léger entraînement mercredi après-midi.
Stout est effectivement loin d'avoir l'air intimidé dans l'octogone. Spécialiste de boxe thaïlandaise et de kickboxing, il ne connaît qu'une vitesse - rapide - et ne se déplace que dans une seule direction, l'avant. Ses deux dernières prestations - des victoires par décision unanime contre Matt Wiman au UFC 97 et Joe Lauzon au UFC 108 - lui ont valu des bonis totaux de 120 000$ pour avoir été élues « combat de la soirée ».
"J'ai l'intention de tout donner pour remporter de nouveau cet honneur, promet-il. Ce n'est pas le chèque supplémentaire qui me motive. Je retire beaucoup de satisfaction dans le fait de donner un spectacle excitant pour la foule. Je me nourris de son énergie. Mon plus gros regret serait de sentir la déception des amateurs en quittant l'arène."
Le retour des bonnes habitudes?
En s'attardant au parcours de Stout depuis son accession aux ligues majeures, une statistique étonnante saute aux yeux : celui qui a bâti sa réputation en fermant ses deux poings et en visant le coup de circuit est toujours à la recherche de sa première victoire par K.-O. au sein du UFC.
"Je sais! J'y pense constamment, avoue-t-il, se retenant presque pour s'excuser. Pourtant, il y a une époque où j'envoyais beaucoup de gars au tapis. Mais depuis que je suis avec le UFC, je suis dans une petite léthargie à ce chapitre. J'aimerais bien que ça change d'ailleurs, mais c'est le genre de chose qu'il ne faut pas forcer. Si tu en fais une obsession, tu risques de donner trop d'ouvertures à ton adversaire. J'aime mieux gagner par décision que tenter d'en faire trop et me placer en mauvaise posture."
Stout entend redoubler de prudence contre Stephens, un Américain de 23 ans qui en sera déjà à son neuvième combat dans le UFC.
"Il aime rester debout, comme moi. C'est un gars fort et très athlétique. Je crois que nos habiletés s'équivalent dans plusieurs catégories, mais si je vois une chose qui pourrait faire la différence, c'est le fait qu'il est davantage un bagarreur alors que je suis un combattant plus technique. Je crois que c'est ce qui me permettra de gagner."
Une victoire serait évidemment un pas dans la bonne direction pour Stout, dont le nom risque d'être bientôt avancé parmi les aspirants au titre des légers. Dans une division où Frank Edgar vient tout juste de détrôner B.J. Penn, tout est possible.
"Je crois qu'il me manque encore quelques combats pour en arriver là. J'ai besoin d'aller chercher deux grosses victoires avant de mériter une chance de me battre pour le titre. Et tu sais, rien ne presse, j'ai seulement 26 ans. Je profiterai de l'opportunité quand elle se présentera."
Après un début de carrière peu convaincant aux États-Unis, Stout a remporté sa première victoire chez les professionnels en 2004 lors d'un gala de l'organisation TKO... à Victoriaville. Son premier d'une longue série de K.-O. lui a permis de prendre rapidement du galon au sein de la compagnie. Quand il a reçu son premier appel du UFC pour croiser le fer contre Spencer Fisher, en 2006, Stout était sur une séquence de huit victoires de suite, la moitié acquise à Montréal.
Lorsqu'il entamera sa marche vers l'octogone samedi soir, en route vers son combat contre Jeremy Stephens au UFC 113, ce sera la dixième fois en 22 combats qu'il sera acclamé par la foule montréalaise. Il est, avec Jason MacDonald, l'un des deux combattants à avoir fait partie des trois cartes présentées par le UFC à Montréal.
Pas étonnant, donc, que le natif de London en Ontario considère aujourd'hui la métropole québécoise comme son deuxième chez-soi.
"C'est à Montréal que j'ai eu l'occasion de prendre part à mes premiers gros événements, devant des milliers de personnes. C'est ici que, pour la première fois, j'ai pu ressentir ce que ça faisait de se battre devant une foule aussi imposante. Ça m'a vraiment aidé à me préparer pour le UFC", racontait Stout avant d'enfiler les gants de boxe pour un léger entraînement mercredi après-midi.
Stout est effectivement loin d'avoir l'air intimidé dans l'octogone. Spécialiste de boxe thaïlandaise et de kickboxing, il ne connaît qu'une vitesse - rapide - et ne se déplace que dans une seule direction, l'avant. Ses deux dernières prestations - des victoires par décision unanime contre Matt Wiman au UFC 97 et Joe Lauzon au UFC 108 - lui ont valu des bonis totaux de 120 000$ pour avoir été élues « combat de la soirée ».
"J'ai l'intention de tout donner pour remporter de nouveau cet honneur, promet-il. Ce n'est pas le chèque supplémentaire qui me motive. Je retire beaucoup de satisfaction dans le fait de donner un spectacle excitant pour la foule. Je me nourris de son énergie. Mon plus gros regret serait de sentir la déception des amateurs en quittant l'arène."
Le retour des bonnes habitudes?
En s'attardant au parcours de Stout depuis son accession aux ligues majeures, une statistique étonnante saute aux yeux : celui qui a bâti sa réputation en fermant ses deux poings et en visant le coup de circuit est toujours à la recherche de sa première victoire par K.-O. au sein du UFC.
"Je sais! J'y pense constamment, avoue-t-il, se retenant presque pour s'excuser. Pourtant, il y a une époque où j'envoyais beaucoup de gars au tapis. Mais depuis que je suis avec le UFC, je suis dans une petite léthargie à ce chapitre. J'aimerais bien que ça change d'ailleurs, mais c'est le genre de chose qu'il ne faut pas forcer. Si tu en fais une obsession, tu risques de donner trop d'ouvertures à ton adversaire. J'aime mieux gagner par décision que tenter d'en faire trop et me placer en mauvaise posture."
Stout entend redoubler de prudence contre Stephens, un Américain de 23 ans qui en sera déjà à son neuvième combat dans le UFC.
"Il aime rester debout, comme moi. C'est un gars fort et très athlétique. Je crois que nos habiletés s'équivalent dans plusieurs catégories, mais si je vois une chose qui pourrait faire la différence, c'est le fait qu'il est davantage un bagarreur alors que je suis un combattant plus technique. Je crois que c'est ce qui me permettra de gagner."
Une victoire serait évidemment un pas dans la bonne direction pour Stout, dont le nom risque d'être bientôt avancé parmi les aspirants au titre des légers. Dans une division où Frank Edgar vient tout juste de détrôner B.J. Penn, tout est possible.
"Je crois qu'il me manque encore quelques combats pour en arriver là. J'ai besoin d'aller chercher deux grosses victoires avant de mériter une chance de me battre pour le titre. Et tu sais, rien ne presse, j'ai seulement 26 ans. Je profiterai de l'opportunité quand elle se présentera."