UFC 131 : JDS bat Carwin... par décision
AMM samedi, 11 juin 2011. 23:49 samedi, 14 déc. 2024. 13:03
Finalement, ni le crochet de la gauche de Junior Dos Santos, ni l'uppercut de Shane Carwin n'ont réussi à sceller l'issue du combat principal du UFC 131.
Les deux puissants cogneurs ont plutôt laissé leur sort entre les mains des juges, qui ont unanimement octroyé une victoire sans équivoque à Dos Santos, samedi soir à Vancouver. Il est ainsi devenu l'aspirant numéro un au titre de la division des poids lourds qui appartient à Cain Velasquez.
Dos Santos semblait en voie de signer sa cinquième victoire par K.-O. au UFC quand, au premier round, son crochet a envoyé Carwin au sol. Le Brésilien a profité de la vulnérabilité de son rival pour le garder prisonnier au tapis et lui appliquer de nombreuses gauche au visage, rempli de sang, mais l'arbitre Herb Dean a laissé Carwin survivre jusqu'au son de la cloche.
Carwin a placé les meilleurs coups d'un deuxième round plus tranquille, mais sa tentative d'amenée au sol au début du troisième a été rejetée par Dos Santos, qui en a lui-même réussi deux dans la dernière minute tout en passant constamment son jab à travers la défensive de l'Américain.
Dos Santos (13-1) n'a toujours pas perdu en sept combats au UFC. Il a été incapable d'achever ses adversaires à ses deux dernières sorties.
Carwin (12-2), qui avait été incapable de détrôner Brock Lesnar au UFC 116, a subi une deuxième défaite consécutive,
En demi-finale, Kenny Florian a réussi son passage chez les poids plumes en arrachant une victoire par décision unanime au Brésilien Diego Nunes.
Florian, qui a dit que la perte de poids qu'il s'est imposée pour descendre à 145 livres était « la chose la plus difficile que j'ai vécue dans ma vie », a semblé dépassé par les événements au premier round, mais il s'est acharné à amener Nunes au sol, où il a gagné les points qui lui ont procuré sa victoire.
Mark Munoz en a eu plein les bras contre Demian Maia. Déstabilisé par le standup amélioré du Brésilien en début de combat, Munoz a toutefois repris le dessus à partir du deuxième round et s'en est sorti avec une victoire par décision unanime.
Munoz a six victoires à ses sept derniers combats.
Jon-Olav Einemo, qui devait affronter Carwin avant que celui-ci soit appelé à remplacer Brock Lesnar dans l'attraction principale, a été mis K.-O. par Dave Herman dans un spectaculaire combat qui mettait aux prises deux recrues du UFC.
Einemo, un Norvégien qui fait partie de la même équipe que les vedettes de Strikeforce Alistair Overeem et Sergei Kharitonov, a amorcé le deuxième round avec de bons coups de genoux qui ont ébranlé Herman. Ce dernier a toutefois renversé la vapeur avec un genou à la tête suivi d'un crochet de la gauche qui ont vidé les réserves d'énergie de son géant vis-à-vis.
Au début de la carte principale, l'ancien aspirant numéro un dans la catégorie des légers du WEC Donald Cerrone a signé une quatrième victoire de suite. Avec des coups de pieds aux jambes utilisés à profusion, il a facilement disposé du Brésilien Vagner Rocha.
Trois en quatre pour les Canadiens
Une relativement faible délégation canadienne meublait la carte du UFC 131. Seulement quatre combattants locaux ont fait les frais de la sous-carte, mais trois d'entre eux ont correctement rempli leur mandat.
Sam Stout a sans l'ombre d'un doute été le plus spectaculaire du lot. « Hands of Stone » a finalement fait honneur à son surnom en passant le K.-O. au vétéran Yves Edwards à 3:52 du premier round.
Stout, qui avait laissé neuf de ses dix combats précédents au UFC atteindre la limite, a touché avec un crochet de la gauche qui a automatiquement déconnecté tous les fils menant aux organes vitaux d'Edwards, qui est tombé comme une bûche et n'a pas bougé avec de longues minutes.
Le natif de London a tout de suite compris que son adversaire n'était plus une menace, levant les bras au ciel en guise de célébration plutôt que de se ruer sur lui pour une charge qui n'aurait pas été nécessaire. Il s'agit d'une première victoire par K.-O. en près de quatre ans pour Stout.
Nick Ring a également représenté l'Unifolié avec brio. Sauvé par une décision douteuse des juges à ses débuts au UFC en février, l'Albertain n'a pas laissé place au doute à sa deuxième tentative. Ébranlé par une droite de James Head au premier round, il s'est bien ressaisi et a dominé la suite du combat, passant un étranglement arrière à 3:33 du troisième round.
Krzysztof Soszinsky a eu plus de difficulté que prévu contre Mike Massenzio, qui s'était fait offrir le combat à quelques jours d'avis, mais il a néanmoins su se diriger vers une convaincante victoire par décision unanime.
« Je me suis préparé pendant 15 semaines pour un spécialiste du jiu-jitsu et j'ai finalement dû affronter un lutteur », a expliqué Soszinsky, déçu par son résultat.
Jesse Bongfeldt est le seul Canadien à avoir subi la défaite. L'Ontarien s'est fait piéger par une guillotine debout de Chris Weidman dans les dernières secondes du premier round.
Dans les autres combats de la soirée, Dustin Poirier a remporté une spectaculaire victoire par décision unanime face au Britannique Jason Young tandis que Darren Elkins a été favorisé par une décision controversée des juges contre Michihiro Omigawa.
Les deux puissants cogneurs ont plutôt laissé leur sort entre les mains des juges, qui ont unanimement octroyé une victoire sans équivoque à Dos Santos, samedi soir à Vancouver. Il est ainsi devenu l'aspirant numéro un au titre de la division des poids lourds qui appartient à Cain Velasquez.
Dos Santos semblait en voie de signer sa cinquième victoire par K.-O. au UFC quand, au premier round, son crochet a envoyé Carwin au sol. Le Brésilien a profité de la vulnérabilité de son rival pour le garder prisonnier au tapis et lui appliquer de nombreuses gauche au visage, rempli de sang, mais l'arbitre Herb Dean a laissé Carwin survivre jusqu'au son de la cloche.
Carwin a placé les meilleurs coups d'un deuxième round plus tranquille, mais sa tentative d'amenée au sol au début du troisième a été rejetée par Dos Santos, qui en a lui-même réussi deux dans la dernière minute tout en passant constamment son jab à travers la défensive de l'Américain.
Dos Santos (13-1) n'a toujours pas perdu en sept combats au UFC. Il a été incapable d'achever ses adversaires à ses deux dernières sorties.
Carwin (12-2), qui avait été incapable de détrôner Brock Lesnar au UFC 116, a subi une deuxième défaite consécutive,
En demi-finale, Kenny Florian a réussi son passage chez les poids plumes en arrachant une victoire par décision unanime au Brésilien Diego Nunes.
Florian, qui a dit que la perte de poids qu'il s'est imposée pour descendre à 145 livres était « la chose la plus difficile que j'ai vécue dans ma vie », a semblé dépassé par les événements au premier round, mais il s'est acharné à amener Nunes au sol, où il a gagné les points qui lui ont procuré sa victoire.
Mark Munoz en a eu plein les bras contre Demian Maia. Déstabilisé par le standup amélioré du Brésilien en début de combat, Munoz a toutefois repris le dessus à partir du deuxième round et s'en est sorti avec une victoire par décision unanime.
Munoz a six victoires à ses sept derniers combats.
Jon-Olav Einemo, qui devait affronter Carwin avant que celui-ci soit appelé à remplacer Brock Lesnar dans l'attraction principale, a été mis K.-O. par Dave Herman dans un spectaculaire combat qui mettait aux prises deux recrues du UFC.
Einemo, un Norvégien qui fait partie de la même équipe que les vedettes de Strikeforce Alistair Overeem et Sergei Kharitonov, a amorcé le deuxième round avec de bons coups de genoux qui ont ébranlé Herman. Ce dernier a toutefois renversé la vapeur avec un genou à la tête suivi d'un crochet de la gauche qui ont vidé les réserves d'énergie de son géant vis-à-vis.
Au début de la carte principale, l'ancien aspirant numéro un dans la catégorie des légers du WEC Donald Cerrone a signé une quatrième victoire de suite. Avec des coups de pieds aux jambes utilisés à profusion, il a facilement disposé du Brésilien Vagner Rocha.
Trois en quatre pour les Canadiens
Une relativement faible délégation canadienne meublait la carte du UFC 131. Seulement quatre combattants locaux ont fait les frais de la sous-carte, mais trois d'entre eux ont correctement rempli leur mandat.
Sam Stout a sans l'ombre d'un doute été le plus spectaculaire du lot. « Hands of Stone » a finalement fait honneur à son surnom en passant le K.-O. au vétéran Yves Edwards à 3:52 du premier round.
Stout, qui avait laissé neuf de ses dix combats précédents au UFC atteindre la limite, a touché avec un crochet de la gauche qui a automatiquement déconnecté tous les fils menant aux organes vitaux d'Edwards, qui est tombé comme une bûche et n'a pas bougé avec de longues minutes.
Le natif de London a tout de suite compris que son adversaire n'était plus une menace, levant les bras au ciel en guise de célébration plutôt que de se ruer sur lui pour une charge qui n'aurait pas été nécessaire. Il s'agit d'une première victoire par K.-O. en près de quatre ans pour Stout.
Nick Ring a également représenté l'Unifolié avec brio. Sauvé par une décision douteuse des juges à ses débuts au UFC en février, l'Albertain n'a pas laissé place au doute à sa deuxième tentative. Ébranlé par une droite de James Head au premier round, il s'est bien ressaisi et a dominé la suite du combat, passant un étranglement arrière à 3:33 du troisième round.
Krzysztof Soszinsky a eu plus de difficulté que prévu contre Mike Massenzio, qui s'était fait offrir le combat à quelques jours d'avis, mais il a néanmoins su se diriger vers une convaincante victoire par décision unanime.
« Je me suis préparé pendant 15 semaines pour un spécialiste du jiu-jitsu et j'ai finalement dû affronter un lutteur », a expliqué Soszinsky, déçu par son résultat.
Jesse Bongfeldt est le seul Canadien à avoir subi la défaite. L'Ontarien s'est fait piéger par une guillotine debout de Chris Weidman dans les dernières secondes du premier round.
Dans les autres combats de la soirée, Dustin Poirier a remporté une spectaculaire victoire par décision unanime face au Britannique Jason Young tandis que Darren Elkins a été favorisé par une décision controversée des juges contre Michihiro Omigawa.