«Promoteur de boxe québécois d‘un champion mondial d‘origine roumaine cherche adversaire de qualité pour reconnaissance mondiale. Salaire à discuter.»

Les adversaires potentiels pour Lucian Bute se défilent et les raisons diffèrent:

Pour le combat automnal du champion IBF des Super-Moyens, on attendait Mikkel Kessler mais le Danois a opté pour une autre voie, plus facile diront certains.

On passe au plan «B»: Kelly Pavlik, mais l‘américain se chicane sur la place publique avec son promoteur et réclame plus d‘argent que les 1 350 000$ qu‘est prêt à lui verser Jean Bédard.

Place au plan «C»: Glen Johnson. Selon le promoteur du Jamaïcain, l‘offre d‘INTERBOX était franchement insuffisante. On parle d‘une offre de 350 000$ pour le boxeur qui a atteint la demi-finale du Super 6. D‘ailleurs le clan Johnson a blâmé INTERBOX pour la situation. Au moment d‘écrire ces lignes INTERBOX n‘avait pas voulu donner de détails. La question a été soulevée et mérite d‘être posée: Est-ce qu‘INTERBOX a été pingre dans cette offre?

Nous voici donc au plan «D». Ça va mal! Qui sera l‘adversaire de Lucian Bute avant que le boxeur de 31 ans se mesure l‘an prochain au champion du Super 6?

Le nom qui me semble le plus intéressant maintenant est Andre Dirrell. L‘américain de 27 ans ne s‘est pas battu depuis mars 2010. Le médaillé de bronze aux Jeux d‘Athènes en 2004 a souffert de troubles neurologiques. Il devait remonter dans le ring cet été pour affronter Sébastien Demers, mais le combat a été reporté à 2 occasions. Pourrait-il être prêt pour le 5 novembre? Le mandat est peut-être un peu trop grand pour lui dans l‘immédiat.

C‘est donc le jour de la marmotte pour le clan Bute et ça ne date pas d‘hier. Avant le combat contre Brian MaGee, INTERBOX avait tenu une conférence de presse expliquant les démarches entreprises pour trouver un adversaire à son champion. Et à moins d‘une entente avec Dirrell ou d‘une réconciliation avec Pavlik ou Johnson, nous aurons droit à un autre adversaire nébuleux, avec les justifications d‘usage auprès des médias et du public qui commence à s‘impatienter.