Barrak lance un appel aux promoteurs
Boxe jeudi, 10 août 2006. 13:32 samedi, 14 déc. 2024. 13:37
(La Zone de Boxe) - Eric Barrak est certes l'un des lourd-légers les plus talentueux au pays et pourrait même se mesurer aux poids lourds si l'enjeu en vaut la chandelle. Ce dernier lance un cri du cœur aux promoteurs du Québec.
"Je veux être classé au Québec et au Canada mais je n'arrive même pas à trouver quelqu'un qui me permet de livrer le nombre de combat minimal requis." Ce nombre est de trois combats au Québec et de cinq au Canada.
"Ca fait plusieurs fois que je suis censé me battre et que je me retrouve sans combat. Je m'entraîne pendant des mois sans avoir la chance de monter sur le ring. Au nombre de promoteurs et de galas qu'y se font à Montréal, cela n'a pas d'allure", a raconté à La Zone de Boxe ce pugiliste bâtit comme une armoire à glace.
Malgré le fait qu'il ait livré l'un des plus excitant combat de lourd au Québec, alors qu'il affrontait Stéphane Tessier sur une carte Starbox en février dernier, la sonnerie du téléphone ne se fait pas entendre.
Barrak craint d'être victime de la réputation qui entoure la famille de son entraîneur? "Monsieur Hilton (le père) pense que c'est peut-être à cause des histoires qui entoure son fils que les promoteurs m'évitent. J'ai pourtant rien à avoir avec cela." Son entraîneur recevra d'ailleurs la visite des journalistes le 22 août prochain pour l'inauguration de son nouveau gymnase de la rue Notre Dame, le Club de boxe Hilton, où Stéphane Ouellet entraîne des boxeurs trois soirs par semaine. "J'espère que je pourrai y rencontrer quelques journalistes et recevoir un peu de visibilité qui ferait débloquer des choses."
Dans les rangs amateurs, Barrak s'est souvent entraîné avec plusieurs des boxeurs qui évoluent aujourd'hui chez les professionnels nous raconte-il. "J'ai souvent mis les gants avec L'Heureux et Cadieux et je me débrouillait bien face à eux. J'ai fait mes classes en même temps que des gars comme Sébastien Gauthier et Sébastien Demers et je les vois mener de belles carrières professionnelles pendant que moi je suis pris pour attendre mon tour." Un tour qui ne vient pas assez rapidement selon lui.
Barrak s'est mesuré avec un Paul Mbongo nettement plus expérimenté que lui en 2001 et avait réussi à lui livrer une lutte serrée. "Le pointage final fut de 19-12 mais il faut dire qu'il avait plus de 150 combats alors que je n'en comptais qu'aux alentours de 20. Je l'avais même bien sonné avec un uppercut." Le Québécois s'était mérité la médaille d'argent des Jeux de la Francophonie de cette année là.
La nouvelle saison de boxe commence en septembre et Eric Barrak espère bien qu'un promoteur entende son cri du cœur. "Cela coûte cher s'entraîner et cela demande beaucoup de temps. Alors c'est pas mal démotivant lorsque aucun promoteur ne veut te faire boxer. Je suis prêt à affronter n'importe qui, un Dan Tice, un De La Serra...J'affronterais même un poids lourd si cela en vaut vraiment la peine."
"Je veux être classé au Québec et au Canada mais je n'arrive même pas à trouver quelqu'un qui me permet de livrer le nombre de combat minimal requis." Ce nombre est de trois combats au Québec et de cinq au Canada.
"Ca fait plusieurs fois que je suis censé me battre et que je me retrouve sans combat. Je m'entraîne pendant des mois sans avoir la chance de monter sur le ring. Au nombre de promoteurs et de galas qu'y se font à Montréal, cela n'a pas d'allure", a raconté à La Zone de Boxe ce pugiliste bâtit comme une armoire à glace.
Malgré le fait qu'il ait livré l'un des plus excitant combat de lourd au Québec, alors qu'il affrontait Stéphane Tessier sur une carte Starbox en février dernier, la sonnerie du téléphone ne se fait pas entendre.
Barrak craint d'être victime de la réputation qui entoure la famille de son entraîneur? "Monsieur Hilton (le père) pense que c'est peut-être à cause des histoires qui entoure son fils que les promoteurs m'évitent. J'ai pourtant rien à avoir avec cela." Son entraîneur recevra d'ailleurs la visite des journalistes le 22 août prochain pour l'inauguration de son nouveau gymnase de la rue Notre Dame, le Club de boxe Hilton, où Stéphane Ouellet entraîne des boxeurs trois soirs par semaine. "J'espère que je pourrai y rencontrer quelques journalistes et recevoir un peu de visibilité qui ferait débloquer des choses."
Dans les rangs amateurs, Barrak s'est souvent entraîné avec plusieurs des boxeurs qui évoluent aujourd'hui chez les professionnels nous raconte-il. "J'ai souvent mis les gants avec L'Heureux et Cadieux et je me débrouillait bien face à eux. J'ai fait mes classes en même temps que des gars comme Sébastien Gauthier et Sébastien Demers et je les vois mener de belles carrières professionnelles pendant que moi je suis pris pour attendre mon tour." Un tour qui ne vient pas assez rapidement selon lui.
Barrak s'est mesuré avec un Paul Mbongo nettement plus expérimenté que lui en 2001 et avait réussi à lui livrer une lutte serrée. "Le pointage final fut de 19-12 mais il faut dire qu'il avait plus de 150 combats alors que je n'en comptais qu'aux alentours de 20. Je l'avais même bien sonné avec un uppercut." Le Québécois s'était mérité la médaille d'argent des Jeux de la Francophonie de cette année là.
La nouvelle saison de boxe commence en septembre et Eric Barrak espère bien qu'un promoteur entende son cri du cœur. "Cela coûte cher s'entraîner et cela demande beaucoup de temps. Alors c'est pas mal démotivant lorsque aucun promoteur ne veut te faire boxer. Je suis prêt à affronter n'importe qui, un Dan Tice, un De La Serra...J'affronterais même un poids lourd si cela en vaut vraiment la peine."