Adonis Stevenson (27-1, 22 K.-O.) et Thomas Williams fils (20-1, 14 K.-O.) n’ont pas eu de difficulté à respecter la limite de poids fixée à 175 livres, jeudi, à la veille du combat de championnat du monde des mi-lourds du WBC.

Stevenson a fait osciller le pèse-personne à 173,6 livres tandis que l’aspirant affichait un poids de 174,6 livres.

Les deux hommes se sont ensuite adonnés au traditionnel face-à-face qui a été intense, mais respectueux. Ils se sont échangé quelques mots avant de se tourner pour faire face aux photographes pour les dernières photos avant qu’ils ne montent dans le ring du Centre Vidéotron.

« Je l’ai regardé et il était intimidé. C’est son premier (combat) de championnat du monde. Moi, c’est mon huitième, alors c’est un peu normal. Demain, il va avoir une surprise. Il n’a jamais affronté un cogneur qui frappe aussi fort que moi. Quand il va aller au plancher, il va y aller pour de bon », a lancé Stevenson qui dit avoir vu son adversaire baisser les yeux.

En entrevue après la pesée, le pugiliste gaucher avait déjà un plat de spaghetti entre les mains pour prendre du poids d’ici au combat. Il croit pouvoir monter dans le ring à environ 183 livres.

Stevenson a mentionné qu’il allait faire beaucoup de visualisation pour se préparer à affronter ce boxeur qui compte 14 knock-out à sa fiche. Stevenson a même dévoilé l’un de ses passe-temps qui lui est utile depuis le début de sa carrière.

Le puissant cogneur québécois a indiqué qu’il aimait bien jouer aux échecs.

« La boxe, je regarde ça comme un jeu d’échecs. Je regarde les stratégies. Dans le ring, je prévois huit ou neuf coups à l’avance. [...] Je peux piéger un boxeur. Je peux faire des plans de match. Je peux m’adapter », a-t-il expliqué.

« Superman », qui en sera à sa septième défense de son titre, ne croit pas que le combat sera très long.

« Il fait beaucoup d’erreurs en défensive. C’est un gars comme Sakio Bika, mais Bika a plus de chien. Mais (Williams) frappe un peu plus, mais il frappe large. Au début du combat, je vais l’attendre de pied ferme », a affirmé celui qui a remporté quatre de ses six défenses de titre avant la limite.

Stevenson et Williams font le poids
« Quand il va aller au plancher, il va rester au plancher »