L'Américain Deontay Wilder, déchu de son titre WBC des lourds le week-end dernier par Tyson Fury, a juré de se « relever » car « la guerre n'a fait que commencer », ouvrant la voie à une revanche face au Britannique.

Vendredi soir, dans un message vidéo publié sur les réseaux sociaux, Wilder a promis de revenir « dans quelques mois ».

Contractuellement, il a trente jours, à compter de sa sévère défaite concédée à Las Vegas, pour lever l'option d'un troisième combat face à Fury. Le premier entre les deux boxeurs s'était conclu par un nul en décembre 2018.

Bien que les fans de boxe espèrent désormais voir aboutir un combat d'unification des titres entre Fury et son compatriote britannique Anthony Joshua, détenteur des ceintures WBA, WBO, IBF, Wilder semble donc déterminé à retrouver le Gypsy King sur un ring.

Cet affrontement qui pourrait avoir lieu en juillet.

« Je vais me relever à nouveau. Nous ressusciterons comme un phénix de ses cendres et retrouverons le titre. Je te verrai dans quelques mois. Car la guerre vient de commencer », a-t-il dit en s'adressant à celui qui lui a fait vivre un calvaire sept rounds durant au MGM Grand de Las Vegas.

Wilder, qui a concédé sa première défaite en 42 combats, devrait conserver pour l'occasion un de ses entraîneurs et hommes de coin Mark Breland, qui avait jeté l'éponge, provoquant l'arrêt du combat par l'arbitre.

Une initiative qui avait fortement déplu à L'Américain de 34 ans, pourtant très mal en point. Il avait d'ailleurs laissé entendre cette semaine qu'il était prêt à se séparer de Breland.

« Si je déclare que je veux tuer un homme, alors je dois respecter le fait qu'on me fasse la même chose sur un ring", a déclaré Wilder. "Je suis un guerrier. Je préfère mourir plutôt que de finir par un jet de l'éponge. (Mark) sait ces choses. Je le dis depuis de nombreuses années. »

« Mais je comprends que mon équipe a toujours à coeur de faire ce qui est le mieux pour moi. Mark Breland fait toujours partie de l'équipe Wilder et notre équipe a hâte de se préparer pour la revanche », a-t-il conclu.

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