Ce ne fut certainement pas la victoire la plus glorieuse de la carrière de Lucian Bute, mais elle lui était tout de même indispensable.

« J’avais besoin de ça après une longue pause de 19 mois et avec la façon dont j’avais perdu contre Carl Froch et Jean Pascal. Je devais rebâtir ma confiance », a confié Lucian Bute en entrevue à Sports 30, moins de 48 heures après sa victoire contre Andrea Di Luisa par arrêt de l’arbitre à 1:53 du 4e round, samedi au Centre Bell.

Dirigé par un nouvel entraîneur pour l’occasion, le Montréalais d’origine roumaine estime avoir relevé le défi tel que son équipe et lui l’espéraient.

« J’ai fait du bon travail avec Howard et Otis Grant. On a travaillé ensemble sur ma stratégie et j’ai respecté pas mal tous les conseils qu’on m’a donnés : bouger la tête, être plus actif et agressif. Toute l’équipe était satisfaite. J’ai parlé avec Howard après le combat et hier il m’a appelé pour me dire qu’il était toujours content », ajoute Bute.

Fort de ce gain, Bute n’entend pas chômer longtemps.

« D’ici la fin de l’année, c’est sûr que je vais remonter sur le ring, que ce soit en octobre ou en novembre », précise-t-il.

Bute vise alors un combat éliminatoire pour un titre majeur des poids super-moyens, voire même immédiatement un combat de championnat du monde. Détenteur du titre du WBC de la catégorie, Badou Jack, occupe notamment les pensées de Bute, qui assistera d’ailleurs au combat de ce dernier face à Goeorge Groves le 12 septembre prochain à Las Vegas.

Bute veut un gros combat