Bute espère régler toutes les critiques
Boxe mercredi, 17 août 2011. 09:16 mercredi, 11 déc. 2024. 18:36
Invaincu en 29 combats professionnels et champion du monde depuis près de quatre ans, Lucian Bute a essuyé des critiques dernièrement au sujet de la qualité de ses adversaires. Une situation qui devrait changer à partir de son prochain duel contre Glen Johnson.
Le visage d'InterBox est conscient de ce contexte, mais il tient à souligner qu'il n'a pas souvent le dernier mot sur ses opposants.
«Je ne sais pas qui a lancé ces critiques, mais je n'ai pas toujours le choix dont avec les aspirants obligatoires (Jesse Brinkley et Jean-Paul Mendy par exemple). Mais un à la fois, je suis prêt à affronter n'importe qui et n'importe où. Avec le temps, nous allons régler toutes les critiques», a assuré Bute avec confiance et optimisme.
«Ne pensez pas que Lucian a peur de quelqu'un. Ça semble toujours facile de l'extérieur quand les gens disent : "Prenez lui ou lui " . Mais on prend toujours le meilleur adversaire disponible dans les circonstances. Nous avons mis la main sur quelqu'un qui donnera une très bonne bagarre», a expliqué Jean Bédard, le président d'InterBox.
Avant de convaincre Johnson (51-15-2, 35 K.-O.) d'accepter le duel du 5 novembre, Bédard a tout tenté pour s'entendre avec Mikkel Kessler ou Kelly Pavlik.
«Quand Pavlik s'est désisté, Lucian m'a dit de lui offrir d'organiser le combat aux États-Unis. Ensuite lundi, j'ai fait une nouvelle offre à Kessler. Donc ce n'est pas nous qui ne voulons pas que Lucian affronte les meilleurs, mais on ne contrôle pas tout. Parfois, ça peut paraître frustrant pour les fans, mais ce l'est aussi pour lui et pour nous», a-t-il ajouté.
Avec son prochain combat, Bute (29-0, 24 K.-O.) pourrait prouver plusieurs choses. D'abord, il aura l'occasion de démontrer qu'il avait davantage sa place dans le tournoi du Super Six que Johnson. Ensuite, une bonne performance serait un excellent baromètre car Johnson a perdu aux points son dernier affrontement contre Carl Froch, le finaliste du Super Six contre Andre Ward.
«On sait que Froch a souvent critiqué les adversaires de Lucian. Si Lucian fait mieux que Froch contre Johnson, je pense qu'il sera craint par bien des gens», a soulevé Éric Lucas, propriétaire d'InterBox.
«On aboutit où on voulait soit près de la finale du Super Six qui aura lieu le 29 octobre. Il y aura beaucoup d'activité avec des boxeurs qui nous concernent présentement et pour l'avenir», a noté Bédard en faisant aussi allusion au combat entre Kessler et Robert Stieglitz qui aura également lieu le 5 novembre.
Cette fois, ce ne sera pas un entraînement
Bute amorcera sa préparation spécifique au cours des prochaines semaines, mais il ne partira pas à zéro et loin de là. Le champion IBF des super-moyens connaît très bien Johnson qui a souvent été son partenaire d'entraînement.
Est-ce que l'avantage revient à Bute qui a peaufiné ses plans de match contre Johnson ou à ce dernier qui connaît le style de l'autre?
«Il me connaît, mais moi aussi je le connais. Ça peut avantager les deux, mais ça sera différent dans le combat puisqu'on se protège en sparring et on ne boxe pas à 100%», a révélé Bute avec prudence.
À 42 ans, Johnson a perdu trois de ses cinq derniers combats contre Froch, Tavoris Cloud et Chad Dawson, mais il a affronté une multitude de gros noms de la boxe comme Antonio Tarver, Roy Jones fils et Bernard Hopkins au cours de sa carrière.
Certains observateurs voient des ressemblances entre Johnson et Librado Andrade, mais Lucas n'est pas convaincu de cette comparaison.
«Il a plus de boxe en lui que Librado. Il est plus dangereux au niveau offensif et il pourra sortir plus de coups surprenants», précise l'ancien champion du monde et ami de Bute.
Le combat, qui pourrait être présenté au Colisée Pepsi de Québec, risque d'atteindre la limite des 12 rounds, ce qui serait une première en sept confrontations pour Bute.
«Je pense que ce sera un bon défi pour Lucian. Il ne faut pas négliger que Johnson a du vécu avec de gros combats dans sa carrière. Dernièrement, il s'est aussi battu contre un jeune loup en Carl Froch et il a bien fait donc il faut le considérer comme dangereux pour Lucian», a conclu Lucas.
Le visage d'InterBox est conscient de ce contexte, mais il tient à souligner qu'il n'a pas souvent le dernier mot sur ses opposants.
«Je ne sais pas qui a lancé ces critiques, mais je n'ai pas toujours le choix dont avec les aspirants obligatoires (Jesse Brinkley et Jean-Paul Mendy par exemple). Mais un à la fois, je suis prêt à affronter n'importe qui et n'importe où. Avec le temps, nous allons régler toutes les critiques», a assuré Bute avec confiance et optimisme.
«Ne pensez pas que Lucian a peur de quelqu'un. Ça semble toujours facile de l'extérieur quand les gens disent : "Prenez lui ou lui " . Mais on prend toujours le meilleur adversaire disponible dans les circonstances. Nous avons mis la main sur quelqu'un qui donnera une très bonne bagarre», a expliqué Jean Bédard, le président d'InterBox.
Avant de convaincre Johnson (51-15-2, 35 K.-O.) d'accepter le duel du 5 novembre, Bédard a tout tenté pour s'entendre avec Mikkel Kessler ou Kelly Pavlik.
«Quand Pavlik s'est désisté, Lucian m'a dit de lui offrir d'organiser le combat aux États-Unis. Ensuite lundi, j'ai fait une nouvelle offre à Kessler. Donc ce n'est pas nous qui ne voulons pas que Lucian affronte les meilleurs, mais on ne contrôle pas tout. Parfois, ça peut paraître frustrant pour les fans, mais ce l'est aussi pour lui et pour nous», a-t-il ajouté.
Avec son prochain combat, Bute (29-0, 24 K.-O.) pourrait prouver plusieurs choses. D'abord, il aura l'occasion de démontrer qu'il avait davantage sa place dans le tournoi du Super Six que Johnson. Ensuite, une bonne performance serait un excellent baromètre car Johnson a perdu aux points son dernier affrontement contre Carl Froch, le finaliste du Super Six contre Andre Ward.
«On sait que Froch a souvent critiqué les adversaires de Lucian. Si Lucian fait mieux que Froch contre Johnson, je pense qu'il sera craint par bien des gens», a soulevé Éric Lucas, propriétaire d'InterBox.
«On aboutit où on voulait soit près de la finale du Super Six qui aura lieu le 29 octobre. Il y aura beaucoup d'activité avec des boxeurs qui nous concernent présentement et pour l'avenir», a noté Bédard en faisant aussi allusion au combat entre Kessler et Robert Stieglitz qui aura également lieu le 5 novembre.
Cette fois, ce ne sera pas un entraînement
Bute amorcera sa préparation spécifique au cours des prochaines semaines, mais il ne partira pas à zéro et loin de là. Le champion IBF des super-moyens connaît très bien Johnson qui a souvent été son partenaire d'entraînement.
Est-ce que l'avantage revient à Bute qui a peaufiné ses plans de match contre Johnson ou à ce dernier qui connaît le style de l'autre?
«Il me connaît, mais moi aussi je le connais. Ça peut avantager les deux, mais ça sera différent dans le combat puisqu'on se protège en sparring et on ne boxe pas à 100%», a révélé Bute avec prudence.
À 42 ans, Johnson a perdu trois de ses cinq derniers combats contre Froch, Tavoris Cloud et Chad Dawson, mais il a affronté une multitude de gros noms de la boxe comme Antonio Tarver, Roy Jones fils et Bernard Hopkins au cours de sa carrière.
Certains observateurs voient des ressemblances entre Johnson et Librado Andrade, mais Lucas n'est pas convaincu de cette comparaison.
«Il a plus de boxe en lui que Librado. Il est plus dangereux au niveau offensif et il pourra sortir plus de coups surprenants», précise l'ancien champion du monde et ami de Bute.
Le combat, qui pourrait être présenté au Colisée Pepsi de Québec, risque d'atteindre la limite des 12 rounds, ce qui serait une première en sept confrontations pour Bute.
«Je pense que ce sera un bon défi pour Lucian. Il ne faut pas négliger que Johnson a du vécu avec de gros combats dans sa carrière. Dernièrement, il s'est aussi battu contre un jeune loup en Carl Froch et il a bien fait donc il faut le considérer comme dangereux pour Lucian», a conclu Lucas.