Bute ne fait qu'une bouchée de Brinkley
Boxe samedi, 16 oct. 2010. 00:12 mercredi, 11 déc. 2024. 10:54
MONTRÉAL - Lucian Bute savait pertinemment qu'il avait tout à perdre et ce n'est pas un hasard s'il s'était préparé pour un long combat.
Le Québécois d'origine roumaine a défendu pour la sixième fois sa ceinture des super-moyens de l'IBF en passant le knock-out à 2:48 du neuvième round à l'Américain Jesse Brinkley, vendredi soir au Centre Bell.
Bute (27-0, 22 K.-O.) a offert une véritable leçon de boxe à l'aspirant, qui avait obtenu le privilège de l'affronter après avoir remporté un combat éliminatoire contre Curtis Stevens en janvier dernier. Même si Brinkley se battait en championnat du monde pour la première fois depuis le début de sa carrière, il a offert un type d'opposition rarement vu par le champion dernièrement.
« Ç'a été un combat très difficile, parce que Brinkley a fait preuve de beaucoup de courage », a avoué Bute après sa victoire. « Si je ne m'étais pas entraîné aussi sérieusement, je crois que ça aurait été encore plus compliqué. »
« Brinkley est un boxeur difficile à saisir, car il fait plein de choses qui ne sont pas inscrites dans le livre », a ajouté son entraîneur Stéphan Larouche. « J'irais même jusqu'à dire que Lucian ne serait plus champion si nous n'avions pas autant travaillé. »
Bute a envoyé son adversaire au tapis à trois reprises pendant le duel, les trois fois grâce à un uppercut de la main gauche (une fois au corps et deux fois au visage). Il s'agit du même coup qui avait notamment terrassé beaucoup plus rapidement Librado Andrade et Edison Miranda par le passé. Et comme cela avait été le cas pour Miranda, Brinkley (35-6) n'a pas été en mesure de s'adresser aux membres de la presse, prenant plutôt le chemin de l'hôpital.
« Dans le fond, j'ai réussi trois K.-O. ce soir », a lancé Buté à la blague, visiblement surpris de voir son rival se relever après ses deux premières visites au plancher. « Après sa troisième chute je me suis dit : Ça y est, c'est suffisant!' »
Bute devrait normalement remonter dans le ring au mois de mars prochain face à un adversaire de renom, puisque sa septième défense en sera une optionnelle. Évidemment, le nom de Kelly Pavlik est présentement sur toutes les lèvres.
« Le fait que Lucian se soit rendu jusqu'à neuf rounds va grandement faciliter mon travail », a lancé le président d'InterBox Jean Bédard. « Dans ces conditions, Pavlik sera sûrement intéressé par notre offre. »
Par ailleurs, c'est possiblement la dernière fois qu'Adrian Diaconu se battait tout juste avant Bute, puisque ce dernier n'avait pas complètement la tête à sa préparation pendant que son compatriote se battait.
« Ç'a été très émotif pour Lucian », a révélé Larouche. « C'est son grand chum et ça en devenait épuisant. Il va vraiment falloir regarder ça dans l'avenir. »
Des jabs, mais surtout des uppercuts
Après avoir fait son entrée sur le ring de façon très sobre, Bute n'a pas mis de temps à faire comprendre à son adversaire qu'il serait le maître de l'arène pendant toute la soirée. Il a notamment utilisé son jab à profusion et facilement esquivé les rares attaques de son rival à son endroit.
Bute a poursuivi son travail de démolition lors des trois rounds suivants, se servant particulièrement à bon escient de ses pieds. Il a ensuite commencé à attaquer en combinaisons, envoyant même Brinkley une première fois dans les câbles au quatrième.
Le Québécois d'origine roumaine a soulevé les spectateurs de leur siège une première fois au cinquième en envoyant son adversaire au tapis à l'aide d'un uppercut de la main gauche au corps. Ce dernier a mis beaucoup de temps avant de se relever, des problèmes de gant lui permettant même de profiter de quelques secondes de répit supplémentaires.
Après ne s'être que défendu au sixième, Brinkley a ouvert la machine au septième, mais a surtout profité de l'inertie de Bute afin de réussir ses premiers véritables coups gagnants de la soirée.
Les réjouissances ont cependant été de très, très courte durée, puisque Brinkley a de nouveau visité le plancher au huitième, encore une fois après avoir reçu un uppercut de la gauche au corps. Le mauvais état de son visage a ensuite incité l'arbitre Sam Williams à demander l'avis du médecin, mais ce dernier a finalement autorisé la poursuite du duel.
Le champion en a eu assez au neuvième et cette fois, Brinkley a été incapable de reprendre les hostilités.
Le Québécois d'origine roumaine a défendu pour la sixième fois sa ceinture des super-moyens de l'IBF en passant le knock-out à 2:48 du neuvième round à l'Américain Jesse Brinkley, vendredi soir au Centre Bell.
Bute (27-0, 22 K.-O.) a offert une véritable leçon de boxe à l'aspirant, qui avait obtenu le privilège de l'affronter après avoir remporté un combat éliminatoire contre Curtis Stevens en janvier dernier. Même si Brinkley se battait en championnat du monde pour la première fois depuis le début de sa carrière, il a offert un type d'opposition rarement vu par le champion dernièrement.
« Ç'a été un combat très difficile, parce que Brinkley a fait preuve de beaucoup de courage », a avoué Bute après sa victoire. « Si je ne m'étais pas entraîné aussi sérieusement, je crois que ça aurait été encore plus compliqué. »
« Brinkley est un boxeur difficile à saisir, car il fait plein de choses qui ne sont pas inscrites dans le livre », a ajouté son entraîneur Stéphan Larouche. « J'irais même jusqu'à dire que Lucian ne serait plus champion si nous n'avions pas autant travaillé. »
Bute a envoyé son adversaire au tapis à trois reprises pendant le duel, les trois fois grâce à un uppercut de la main gauche (une fois au corps et deux fois au visage). Il s'agit du même coup qui avait notamment terrassé beaucoup plus rapidement Librado Andrade et Edison Miranda par le passé. Et comme cela avait été le cas pour Miranda, Brinkley (35-6) n'a pas été en mesure de s'adresser aux membres de la presse, prenant plutôt le chemin de l'hôpital.
« Dans le fond, j'ai réussi trois K.-O. ce soir », a lancé Buté à la blague, visiblement surpris de voir son rival se relever après ses deux premières visites au plancher. « Après sa troisième chute je me suis dit : Ça y est, c'est suffisant!' »
Bute devrait normalement remonter dans le ring au mois de mars prochain face à un adversaire de renom, puisque sa septième défense en sera une optionnelle. Évidemment, le nom de Kelly Pavlik est présentement sur toutes les lèvres.
« Le fait que Lucian se soit rendu jusqu'à neuf rounds va grandement faciliter mon travail », a lancé le président d'InterBox Jean Bédard. « Dans ces conditions, Pavlik sera sûrement intéressé par notre offre. »
Par ailleurs, c'est possiblement la dernière fois qu'Adrian Diaconu se battait tout juste avant Bute, puisque ce dernier n'avait pas complètement la tête à sa préparation pendant que son compatriote se battait.
« Ç'a été très émotif pour Lucian », a révélé Larouche. « C'est son grand chum et ça en devenait épuisant. Il va vraiment falloir regarder ça dans l'avenir. »
Des jabs, mais surtout des uppercuts
Après avoir fait son entrée sur le ring de façon très sobre, Bute n'a pas mis de temps à faire comprendre à son adversaire qu'il serait le maître de l'arène pendant toute la soirée. Il a notamment utilisé son jab à profusion et facilement esquivé les rares attaques de son rival à son endroit.
Bute a poursuivi son travail de démolition lors des trois rounds suivants, se servant particulièrement à bon escient de ses pieds. Il a ensuite commencé à attaquer en combinaisons, envoyant même Brinkley une première fois dans les câbles au quatrième.
Le Québécois d'origine roumaine a soulevé les spectateurs de leur siège une première fois au cinquième en envoyant son adversaire au tapis à l'aide d'un uppercut de la main gauche au corps. Ce dernier a mis beaucoup de temps avant de se relever, des problèmes de gant lui permettant même de profiter de quelques secondes de répit supplémentaires.
Après ne s'être que défendu au sixième, Brinkley a ouvert la machine au septième, mais a surtout profité de l'inertie de Bute afin de réussir ses premiers véritables coups gagnants de la soirée.
Les réjouissances ont cependant été de très, très courte durée, puisque Brinkley a de nouveau visité le plancher au huitième, encore une fois après avoir reçu un uppercut de la gauche au corps. Le mauvais état de son visage a ensuite incité l'arbitre Sam Williams à demander l'avis du médecin, mais ce dernier a finalement autorisé la poursuite du duel.
Le champion en a eu assez au neuvième et cette fois, Brinkley a été incapable de reprendre les hostilités.