Bute règle ses comptes avec les scribes
Boxe mardi, 1 nov. 2011. 14:02 vendredi, 13 déc. 2024. 03:28
QUÉBEC - Après environ deux ans d'absence, Lucian Bute a renoué en grand avec les amateurs de boxe de Québec.
Bute a eu droit à un accueil chaleureux lors d'un entraînement public présenté mardi midi devant quelques centaines de personnes dans un centre d'achats de l'ouest de la ville, alors qu'il défendra pour la neuvième fois son titre des poids super-moyens de la IBF, samedi soir au Colisée Pepsi, contre le vétéran Glen Johnson.
« Je suis très, très content d'être de retour. J'ai de bons souvenirs ici à Québec, a avoué le boxeur québécois d'origine roumaine. En 2009, lors de la revanche avec Librado Andrade, j'ai vécu de beaux moments, des moments incroyables. J'aimerais les revivre. »
Bute (29-0, 24 K.-O.) a également profité de la présence des journalistes pour régler une fois pour toute la question du manque de crédibilité de ses adversaires, après que les négociations avec les clans des anciens champions du monde Mikkel Kessler et Kelly Pavlik eurent achoppé au cours des derniers mois.
« Lorsque Librado Andrade a affronté Kessler, Andrade était bon pour Kessler, Johnson était bon pour (Carl) Froch et (Sakio) Bika et (Edison) Miranda étaient bons pour (Andre) Ward, a fait remarquer la tête d'affiche d'InterBox. Pour eux ils étaient bons, mais pour moi ils ne le sont pas. Je ne sais pas quoi dire de plus. »
« Il faut laisser le temps faire les choses, a relativisé son entraîneur Stéphan Larouche. Prenez Joe Calzaghe, les gens ont reconnu son talent seulement à la toute fin de sa carrière. »
Bute a néanmoins admis que son duel face à Johnson (51-15-2, 35 K.-O.) sera assurément son plus difficile depuis le début de sa carrière. Il faut souligner que le vétéran âgé de 42 ans compte des noms aussi prestigieux que Roy Jones fils et Antonio Tarver à son tableau de chasse.
« J'ai passé deux mois en Floride et je me suis entraîné très fort. Je suis conscient que Johnson est un adversaire redoutable, a expliqué le champion. Il a affronté les meilleurs au monde. Je l'ai pris au sérieux, comme à chaque combat d'ailleurs. »
Les deux athlètes se connaissent peut-être très bien pour avoir disputé plus d'une centaine de rounds d'entraînement dans le passé, mais Bute se sait assez préparé pour faire face à toute éventualité.
« Notre stratégie a évidemment été élaborée en fonction de ça, a ajouté le boxeur montréalais. Stéphan est le meilleur à ce chapitre en Amérique du Nord. Il remarque tout. »
« Johnson n'est pas compliqué, nous savons qu'il va essayer de courir après Lucian lors des premiers rounds, a précisé Larouche. Il ne faut cependant pas tenir les choses pour acquises par la suite. Johnson a cette formidable qualité de convaincre tout le monde qu'il y a encore de l'espoir jusqu'à la toute fin. »
Et même si l'ancien champion des mi-lourds de la IBF a promis de ramener la ceinture aux États-Unis avec lui, Bute croit que le même sort que tous ceux qui sont passés avant lui l'attend.
« Plusieurs boxeurs sont venus ici et ont beaucoup parlé, a conclu Bute. De mon côté, j'aime mieux parler dans le ring. Nous verrons qui a raison! »
« Mais je sais qu'il s'agit d'une étape importante. Une victoire sur Johnson va m'amener dans l'élite. Le lendemain, tous ceux qui gravitent dans le milieu de la boxe ne parleront que de moi. »
*Amateurs de boxe, vous pouvez me suivre sur Twitter
Bute a eu droit à un accueil chaleureux lors d'un entraînement public présenté mardi midi devant quelques centaines de personnes dans un centre d'achats de l'ouest de la ville, alors qu'il défendra pour la neuvième fois son titre des poids super-moyens de la IBF, samedi soir au Colisée Pepsi, contre le vétéran Glen Johnson.
« Je suis très, très content d'être de retour. J'ai de bons souvenirs ici à Québec, a avoué le boxeur québécois d'origine roumaine. En 2009, lors de la revanche avec Librado Andrade, j'ai vécu de beaux moments, des moments incroyables. J'aimerais les revivre. »
Bute (29-0, 24 K.-O.) a également profité de la présence des journalistes pour régler une fois pour toute la question du manque de crédibilité de ses adversaires, après que les négociations avec les clans des anciens champions du monde Mikkel Kessler et Kelly Pavlik eurent achoppé au cours des derniers mois.
« Lorsque Librado Andrade a affronté Kessler, Andrade était bon pour Kessler, Johnson était bon pour (Carl) Froch et (Sakio) Bika et (Edison) Miranda étaient bons pour (Andre) Ward, a fait remarquer la tête d'affiche d'InterBox. Pour eux ils étaient bons, mais pour moi ils ne le sont pas. Je ne sais pas quoi dire de plus. »
« Il faut laisser le temps faire les choses, a relativisé son entraîneur Stéphan Larouche. Prenez Joe Calzaghe, les gens ont reconnu son talent seulement à la toute fin de sa carrière. »
Bute a néanmoins admis que son duel face à Johnson (51-15-2, 35 K.-O.) sera assurément son plus difficile depuis le début de sa carrière. Il faut souligner que le vétéran âgé de 42 ans compte des noms aussi prestigieux que Roy Jones fils et Antonio Tarver à son tableau de chasse.
« J'ai passé deux mois en Floride et je me suis entraîné très fort. Je suis conscient que Johnson est un adversaire redoutable, a expliqué le champion. Il a affronté les meilleurs au monde. Je l'ai pris au sérieux, comme à chaque combat d'ailleurs. »
Les deux athlètes se connaissent peut-être très bien pour avoir disputé plus d'une centaine de rounds d'entraînement dans le passé, mais Bute se sait assez préparé pour faire face à toute éventualité.
« Notre stratégie a évidemment été élaborée en fonction de ça, a ajouté le boxeur montréalais. Stéphan est le meilleur à ce chapitre en Amérique du Nord. Il remarque tout. »
« Johnson n'est pas compliqué, nous savons qu'il va essayer de courir après Lucian lors des premiers rounds, a précisé Larouche. Il ne faut cependant pas tenir les choses pour acquises par la suite. Johnson a cette formidable qualité de convaincre tout le monde qu'il y a encore de l'espoir jusqu'à la toute fin. »
Et même si l'ancien champion des mi-lourds de la IBF a promis de ramener la ceinture aux États-Unis avec lui, Bute croit que le même sort que tous ceux qui sont passés avant lui l'attend.
« Plusieurs boxeurs sont venus ici et ont beaucoup parlé, a conclu Bute. De mon côté, j'aime mieux parler dans le ring. Nous verrons qui a raison! »
« Mais je sais qu'il s'agit d'une étape importante. Une victoire sur Johnson va m'amener dans l'élite. Le lendemain, tous ceux qui gravitent dans le milieu de la boxe ne parleront que de moi. »
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