Décarie est impeccable contre Alvarez
Boxe vendredi, 11 févr. 2011. 23:27 samedi, 14 déc. 2024. 13:57
MONTRÉAL - Antonin Décarie avait l'impression qu'il avait énormément de choses à prouver et il a relevé le défi haut la main.
Décarie a offert l'une de ses meilleures prestations depuis le début de sa carrière et n'a eu aucune difficulté à prendre la mesure de Shamone Alvarez par décision unanime des juges, vendredi soir au Centre Bell, en finale du troisième gala de la série « Rapides et Dangereux ».
Les trois juges ont remis des cartes de 97-91, 99-89 et 98-90 en faveur du boxeur de Laval, qui a remporté un deuxième combat de suite, après sa défaite aux mains de Souleymane M'baye dans un affrontement pour le titre intérimaire des poids mi-moyens de la WBA en mai 2010.
« Je suis très content d'avoir aussi bien boxé à l'occasion de ma première finale au Centre Bell », a mentionné Décarie (25-1). « Je sentais que j'avais une certaine pression sur mes épaules, car je n'étais pas satisfait de ma performance contre Irving Garcia à mon dernier combat. »
« Ce n'était pas un adversaire facile et Antonin a parfaitement suivi le plan de match », a ajouté son entraîneur Marc Ramsay. « Il n'a pas pris de vacances pendant la période des Fêtes et ses efforts ont été récompensés. »
Alvarez (21-4) avait pourtant donné l'impression de vouloir rapidement en finir en début d'affrontement en se ruant littéralement sur Décarie dès les premiers instants du premier round. Le favori de la foule n'a cependant jamais bronché, se permettant même d'atteindre la cible à plusieurs reprises en contre-attaque.
« Nous savions qu'il connaît toujours des départs canons et cela faisait partie de la stratégie de le laisser aller », a dit Décarie. « Plus souvent qu'autrement, il s'épuise lui-même en milieu de round! »
Nullement reconnu pour sa force de frappe, Décarie a démontré beaucoup de puissance pendant tout le duel, envoyant notamment son rival au plancher à deux reprises aux cinquième et huitième assauts. Le pugiliste âgé de 28 ans a expliqué que les nombreux sprints effectués à l'entraînement lui avaient permis d'ajouter cette nouvelle arme à son arsenal.
Le promoteur Yvon Michel a quant à lui indiqué en conférence de presse qu'il souhaite que son protégé remonte dans le ring le plus rapidement possible afin de disputer un combat dans lequel un titre nord-américain serait à l'enjeu.
Une décision technique pour Dan
En demi-finale, Jo Jo Dan n'a pas peut-être donné le spectacle qu'il aurait aimé offrir aux amateurs, mais il a tout de même défait l'Américain Steve Forbes par décision technique des juges.
L'affrontement a été arrêté 30 secondes seulement après le début du sixième round à la suite d'un coup de tête accidentel qui a sévèrement coupé Forbes au-dessus de l'arcade sourcilière de l'œil gauche.
Les trois juges ont remis des cartes identiques de 58-56 en faveur de Dan (27-1), qui a remporté un deuxième combat de suite depuis sa défaite controversée contre Selcuk Aydin en juin 2010 dans un duel pour le titre vacant des mi-moyens du WBC Silver.
« Je suis un peu déçu, car la suite du combat s'annonçait vraiment excitante », a indiqué Dan. « Chose certaine, j'ai fait tout ce que je pouvais pour remporter chacun des rounds. »
« Je suis vraiment satisfait de sa tenue », a ajouté son entraîneur Pierre Bouchard. « Forbes possède beaucoup de vitesse et Jo a respecté le plan de match comme prévu. »
L'ancien champion des super-plumes de l'IBF s'est en effet servi à profusion de sa rapidité d'exécution en début de combat, si bien que Dan semblait en mauvaise position après les deux premiers rounds.
C'était toutefois bien mal connaître le boxeur d'origine roumaine, qui a ensuite ouvert la machine au troisième assaut. Forbes a par la suite démontré de premiers signes de fatigue au quatrième, puis Dan a définitivement pris le contrôle au cinquième.
Bizier ne s'éternise pas
Disputant le plus important combat de sa jeune carrière, le mi-moyen Kevin Bizier n'a pas raté sa chance de faire une bonne première impression sur les ondes du réseau américain ESPN.
Bizier (14-0, 10 K.-O.) n'a fait qu'une bouchée de l'Américain Edgar Ruiz, l'emportant par knock-out technique à 1:24 du premier round à la suite de la troisième visite au plancher de son pauvre adversaire.
Le boxeur originaire de Québec a complètement dominé l'affrontement grâce à sa puissante main gauche, qui a été responsable des trois chutes au tapis de Ruiz (21-9-1).
« Je ne pensais même pas que je serais capable de l'arrêter comme ça », a avoué Bizier après sa victoire, une 14e en autant d'affrontements. « Ça prouve à quel point mon entraînement a été parfait. »
Impressionné par sa prestation à son précédent combat livré à Québec en décembre dernier, ESPN tenait à filmer le duel de Bizier contre Ruiz afin de le présenter aux téléspectateurs de « Friday Night Fights ». Gageons que le réseau américain ne regrette pas sa décision.
Dans les autres combats présentés en sous-carte plus tôt dans la soirée, le mi-lourd Nicholson Poulard (16-3, 8 K.-O.), le frère aîné de Jean Pascal, a battu Patrick Tessier (4-12-2) par TKO à 1:17 du premier round, le super-plume Tyler Asselstine a défait Carlos Martinez par arrêt de l'arbitre à 2:21 du quatrième round, le léger Ghislain Maduma a vaincu Isaac Bejarano par décision unanime des juges et le lourd Oscar Rivas (4-0) a disposé de David Whittom (11-14-1) par décision majoritaire des juges.
Décarie a offert l'une de ses meilleures prestations depuis le début de sa carrière et n'a eu aucune difficulté à prendre la mesure de Shamone Alvarez par décision unanime des juges, vendredi soir au Centre Bell, en finale du troisième gala de la série « Rapides et Dangereux ».
Les trois juges ont remis des cartes de 97-91, 99-89 et 98-90 en faveur du boxeur de Laval, qui a remporté un deuxième combat de suite, après sa défaite aux mains de Souleymane M'baye dans un affrontement pour le titre intérimaire des poids mi-moyens de la WBA en mai 2010.
« Je suis très content d'avoir aussi bien boxé à l'occasion de ma première finale au Centre Bell », a mentionné Décarie (25-1). « Je sentais que j'avais une certaine pression sur mes épaules, car je n'étais pas satisfait de ma performance contre Irving Garcia à mon dernier combat. »
« Ce n'était pas un adversaire facile et Antonin a parfaitement suivi le plan de match », a ajouté son entraîneur Marc Ramsay. « Il n'a pas pris de vacances pendant la période des Fêtes et ses efforts ont été récompensés. »
Alvarez (21-4) avait pourtant donné l'impression de vouloir rapidement en finir en début d'affrontement en se ruant littéralement sur Décarie dès les premiers instants du premier round. Le favori de la foule n'a cependant jamais bronché, se permettant même d'atteindre la cible à plusieurs reprises en contre-attaque.
« Nous savions qu'il connaît toujours des départs canons et cela faisait partie de la stratégie de le laisser aller », a dit Décarie. « Plus souvent qu'autrement, il s'épuise lui-même en milieu de round! »
Nullement reconnu pour sa force de frappe, Décarie a démontré beaucoup de puissance pendant tout le duel, envoyant notamment son rival au plancher à deux reprises aux cinquième et huitième assauts. Le pugiliste âgé de 28 ans a expliqué que les nombreux sprints effectués à l'entraînement lui avaient permis d'ajouter cette nouvelle arme à son arsenal.
Le promoteur Yvon Michel a quant à lui indiqué en conférence de presse qu'il souhaite que son protégé remonte dans le ring le plus rapidement possible afin de disputer un combat dans lequel un titre nord-américain serait à l'enjeu.
Une décision technique pour Dan
En demi-finale, Jo Jo Dan n'a pas peut-être donné le spectacle qu'il aurait aimé offrir aux amateurs, mais il a tout de même défait l'Américain Steve Forbes par décision technique des juges.
L'affrontement a été arrêté 30 secondes seulement après le début du sixième round à la suite d'un coup de tête accidentel qui a sévèrement coupé Forbes au-dessus de l'arcade sourcilière de l'œil gauche.
Les trois juges ont remis des cartes identiques de 58-56 en faveur de Dan (27-1), qui a remporté un deuxième combat de suite depuis sa défaite controversée contre Selcuk Aydin en juin 2010 dans un duel pour le titre vacant des mi-moyens du WBC Silver.
« Je suis un peu déçu, car la suite du combat s'annonçait vraiment excitante », a indiqué Dan. « Chose certaine, j'ai fait tout ce que je pouvais pour remporter chacun des rounds. »
« Je suis vraiment satisfait de sa tenue », a ajouté son entraîneur Pierre Bouchard. « Forbes possède beaucoup de vitesse et Jo a respecté le plan de match comme prévu. »
L'ancien champion des super-plumes de l'IBF s'est en effet servi à profusion de sa rapidité d'exécution en début de combat, si bien que Dan semblait en mauvaise position après les deux premiers rounds.
C'était toutefois bien mal connaître le boxeur d'origine roumaine, qui a ensuite ouvert la machine au troisième assaut. Forbes a par la suite démontré de premiers signes de fatigue au quatrième, puis Dan a définitivement pris le contrôle au cinquième.
Bizier ne s'éternise pas
Disputant le plus important combat de sa jeune carrière, le mi-moyen Kevin Bizier n'a pas raté sa chance de faire une bonne première impression sur les ondes du réseau américain ESPN.
Bizier (14-0, 10 K.-O.) n'a fait qu'une bouchée de l'Américain Edgar Ruiz, l'emportant par knock-out technique à 1:24 du premier round à la suite de la troisième visite au plancher de son pauvre adversaire.
Le boxeur originaire de Québec a complètement dominé l'affrontement grâce à sa puissante main gauche, qui a été responsable des trois chutes au tapis de Ruiz (21-9-1).
« Je ne pensais même pas que je serais capable de l'arrêter comme ça », a avoué Bizier après sa victoire, une 14e en autant d'affrontements. « Ça prouve à quel point mon entraînement a été parfait. »
Impressionné par sa prestation à son précédent combat livré à Québec en décembre dernier, ESPN tenait à filmer le duel de Bizier contre Ruiz afin de le présenter aux téléspectateurs de « Friday Night Fights ». Gageons que le réseau américain ne regrette pas sa décision.
Dans les autres combats présentés en sous-carte plus tôt dans la soirée, le mi-lourd Nicholson Poulard (16-3, 8 K.-O.), le frère aîné de Jean Pascal, a battu Patrick Tessier (4-12-2) par TKO à 1:17 du premier round, le super-plume Tyler Asselstine a défait Carlos Martinez par arrêt de l'arbitre à 2:21 du quatrième round, le léger Ghislain Maduma a vaincu Isaac Bejarano par décision unanime des juges et le lourd Oscar Rivas (4-0) a disposé de David Whittom (11-14-1) par décision majoritaire des juges.