Demers déborde de confiance
Boxe mercredi, 23 mai 2007. 14:22 samedi, 14 déc. 2024. 04:02
MONTREAL - Loin d'être complexé face à un champion du monde, Sébastien Demers a l'impression d'avoir volé le spectacle à Arthur Abraham mercredi lors de la conférence de presse officielle en vue du combat de championnat du monde poids moyen de l'IBF samedi à Bamberg en Allemagne.
"J'ai eu pas mal d'attention, même que je pense que j'ai volé le show un peu, a raconté le boxeur de St-Hyacinthe en entrevue avec la Presse Canadienne. C'est un peu ça qui se produit depuis le début d'ailleurs, étant donné que je suis là sans aucune pression, que je m'amuse et que j'ai l'air bien dans ma peau.
"On dirait que ça ajoute de la pression sur les épaules d'Abraham. Il trouve que j'ai l'air vraiment confiant et il commence à se poser des questions. Il paraît qu'il est venu à mon hôtel demander à la réceptionniste si je m'entraînais et tout ça. Il commence à être un peu plus nerveux..."
A trois jours du combat, Demers, lui, semblait toujours aussi relax au bout du fil, se voyant comme le gars, 15e aspirant, qu'on ne peut que prendre à la légère et qui n'a rien à perdre.
"Je peux juste sortir gagnant de ça, disait-il. Je suis avec des gars d'expérience ici, comme Otis Grant, et il ne faut justement pas que je me stresse. Je n'ai pas besoin de me battre moi-même avec ça."
Demers n'a jamais été du genre nerveux, dit-il, "mais c'est sûr que là c'est le plus important combat de ma carrière et qu'il y a un petit feeling de plus. C'est plus que j'ai hâte. Ca fait longtemps que j'attends ça. Je n'ai pas attendu trois mois pour un combat souvent depuis le début de ma carrière!
"C'est pour ça que je tenais à venir ici 10 ou 12 jours avant, pour combattre le décalage horaire et aussi pour m'accoutumer à l'environnement. J'ai au moins une dizaine d'amis qui sont ici, j'ai vraiment l'impression d'être chez nous."
Même à l'approche du combat, Demers affirme ne pas se sentir plus nerveux.
"J'ai plus hâte, répète-t-il. C'est le premier face à face que j'ai eu avec Abraham (qui l'avait ignoré la veille à un entraînement public) et j'aurais aimé ça que quelqu'un sonne une cloche dès aujourd'hui. J'ai hâte à samedi. Demain (jeudi) il ne passe à rien, vendredi c'est la pesée. Oui, j'ai hâte à samedi."
"J'ai eu pas mal d'attention, même que je pense que j'ai volé le show un peu, a raconté le boxeur de St-Hyacinthe en entrevue avec la Presse Canadienne. C'est un peu ça qui se produit depuis le début d'ailleurs, étant donné que je suis là sans aucune pression, que je m'amuse et que j'ai l'air bien dans ma peau.
"On dirait que ça ajoute de la pression sur les épaules d'Abraham. Il trouve que j'ai l'air vraiment confiant et il commence à se poser des questions. Il paraît qu'il est venu à mon hôtel demander à la réceptionniste si je m'entraînais et tout ça. Il commence à être un peu plus nerveux..."
A trois jours du combat, Demers, lui, semblait toujours aussi relax au bout du fil, se voyant comme le gars, 15e aspirant, qu'on ne peut que prendre à la légère et qui n'a rien à perdre.
"Je peux juste sortir gagnant de ça, disait-il. Je suis avec des gars d'expérience ici, comme Otis Grant, et il ne faut justement pas que je me stresse. Je n'ai pas besoin de me battre moi-même avec ça."
Demers n'a jamais été du genre nerveux, dit-il, "mais c'est sûr que là c'est le plus important combat de ma carrière et qu'il y a un petit feeling de plus. C'est plus que j'ai hâte. Ca fait longtemps que j'attends ça. Je n'ai pas attendu trois mois pour un combat souvent depuis le début de ma carrière!
"C'est pour ça que je tenais à venir ici 10 ou 12 jours avant, pour combattre le décalage horaire et aussi pour m'accoutumer à l'environnement. J'ai au moins une dizaine d'amis qui sont ici, j'ai vraiment l'impression d'être chez nous."
Même à l'approche du combat, Demers affirme ne pas se sentir plus nerveux.
"J'ai plus hâte, répète-t-il. C'est le premier face à face que j'ai eu avec Abraham (qui l'avait ignoré la veille à un entraînement public) et j'aurais aimé ça que quelqu'un sonne une cloche dès aujourd'hui. J'ai hâte à samedi. Demain (jeudi) il ne passe à rien, vendredi c'est la pesée. Oui, j'ai hâte à samedi."