Diaconu-Pascal: duel qui sera explosif
Boxe mardi, 5 mai 2009. 15:14 jeudi, 12 déc. 2024. 22:34
MONTRÉAL - Si Jean Pascal devait ravir à Adrian Diaconu sa ceinture WBC des mi-lourds, le 19 juin prochain au Centre Bell, la principale tête d'affiche du Groupe Yvon Michel disputerait fort probablement un combat revanche face au boxeur montréalais d'origine roumaine de l'écurie InterBox.
Une clause pour un combat revanche, en cas de victoire de Pascal, est déjà prévue au contrat conclu entre les deux principaux promoteurs de la boxe québécoise, a indiqué le président de GYM, Yvon Michel, mardi, au cours d'une conférence de presse tenue au Cabaret du Casino de Montréal.
Michel a même laissé entendre qu'un troisième combat Diaconu-Pascal pourrait suivre, si les circonstances s'y prêtent.
"Je m'attends à ce que soit une guerre, une guerre qui pourrait durer 24 ou même 36 rounds", a dit Michel, en faisant allusion aux 12 rounds que durent les combats de championnat.
Il s'agira de la première fois que deux Québécois se disputeront un titre mondial en boxe. C'est par ailleurs un affrontement qui promet de recréer la même atmosphère survoltée et de faire revivre les mêmes émotions aux amateurs de boxe qu'à l'occasion des duels entre Stéphane Ouellet et Davey Hilton. Ceux-ci se sont affrontés à trois reprises de 1998 à 2000, dont deux fois pour le titre canadien.
"Je n'avais pas besoin de boxer contre un gars de moindre calibre pour quelques dollars, a affirmé Diaconu. Quand j'affronte un mauvais boxeur, je boxe mal. Mais quand j'affronte un bon boxeur, je fais de bons combats. Jean Pascal était la meilleure façon pour moi de défendre ma ceinture avec panache.
"En affrontant un gars solide, ça va me permettre d'avoir plus d'argent et plus de gloire, et de faire l'histoire", a-t-il ajouté.
Pascal, lui, prévoyait faire le saut chez les mi-lourds dans deux ans, mais cette offre de combat contre Diaconu était l'occasion idéale pour lui de tenter sa chance chez les 175 livres plutôt que chez les 168 livres, là où il oeuvrait jusqu'ici.
"Une opportunité comme celle-là ne se refuse pas, a dit Pascal. C'est une opportunité de marquer l'histoire de la boxe québécoise, et de remporter un titre mondial, ce qui est l'objectif de tout boxeur. Je suis confiant de pouvoir relever le défi. Je pèse habituellement de 180 à 185 livres dans la vie de tous les jours, alors boxer chez les mi-lourds me permettra de m'entraîner comme d'habitude, tout en souffrant moins au niveau de l'alimentation."
"Ça va possiblement être plus facile pour (Pascal) de s'entraîner comme chez les mi-lourds, mais il n'a jamais affronté la puissance d'un 175 livres", a affirmé Pierre Bouchard, l'entraîneur de Diaconu.
"Froch est puissant, mais (Pascal) n'a jamais affronté quelqu'un de comparable (à Diaconu)", a ajouté Bouchard en parlant de Carl Froch, qui a difficilement vaincu Pascal en décembre dernier dans un combat de championnat du monde WBC des super-moyens.
"Ce sera mon boulot de préparer Jean en fonction de ça", a répondu à ce sujet Marc Ramsey, l'entraîneur de Pascal.
Dans le but d'aider Pascal à se préparer pour les Jeux olympiques de 2004, le clan du Lavallois avait embauché Diaconu et Lucian Bute à titre de partenaires d'entraînement. On chuchote qu'on avait laissé tomber Diaconu pour se tourner du côté de Bute afin d'avoir une meilleure opposition. Les hommes de coin de Pascal croient donc détenir la clé pour vaincre Diaconu. Une dizaine d'années se sont toutefois écoulées depuis ce temps. Le Montréalais d'origine roumaine a évolué.
Un tournant bienvenu
Jean Bédard, président du Groupe Sportscene, entreprise propriétaire des restaurants La Cage aux Sports et d'InterBox, a indiqué que le temps était venu de donner une saveur plus locale à la boxe d'ici, qui avait pris une tournure plus internationale depuis la mise sur pied d'InterBox et GYM. Un affrontement Diaconu-Pascal représentait une excellente occasion de prendre un tel tournant, a-t-il affirmé.
"Comme je dis souvent, tu ne fais pas de chèques avec de l'orgueil, a lancé Bédard. À un moment donné, tu dois mettre certaines choses de côté et regarder ce qui est le mieux pour les amateurs, les boxeurs et pour nous (les promoteurs)."
Bédard a reconnu par ailleurs que c'est là une initiative qui plaît aussi aux partenaires d'InterBox et GYM, tels que le Centre Bell et le Casino de Montréal.
"Ils sont certes intéressés à des événements du genre, quitte à ce qu'il y ait moins d'événements, mais qu'ils soient plus gros", a dit Bédard.
Une clause pour un combat revanche, en cas de victoire de Pascal, est déjà prévue au contrat conclu entre les deux principaux promoteurs de la boxe québécoise, a indiqué le président de GYM, Yvon Michel, mardi, au cours d'une conférence de presse tenue au Cabaret du Casino de Montréal.
Michel a même laissé entendre qu'un troisième combat Diaconu-Pascal pourrait suivre, si les circonstances s'y prêtent.
"Je m'attends à ce que soit une guerre, une guerre qui pourrait durer 24 ou même 36 rounds", a dit Michel, en faisant allusion aux 12 rounds que durent les combats de championnat.
Il s'agira de la première fois que deux Québécois se disputeront un titre mondial en boxe. C'est par ailleurs un affrontement qui promet de recréer la même atmosphère survoltée et de faire revivre les mêmes émotions aux amateurs de boxe qu'à l'occasion des duels entre Stéphane Ouellet et Davey Hilton. Ceux-ci se sont affrontés à trois reprises de 1998 à 2000, dont deux fois pour le titre canadien.
"Je n'avais pas besoin de boxer contre un gars de moindre calibre pour quelques dollars, a affirmé Diaconu. Quand j'affronte un mauvais boxeur, je boxe mal. Mais quand j'affronte un bon boxeur, je fais de bons combats. Jean Pascal était la meilleure façon pour moi de défendre ma ceinture avec panache.
"En affrontant un gars solide, ça va me permettre d'avoir plus d'argent et plus de gloire, et de faire l'histoire", a-t-il ajouté.
Pascal, lui, prévoyait faire le saut chez les mi-lourds dans deux ans, mais cette offre de combat contre Diaconu était l'occasion idéale pour lui de tenter sa chance chez les 175 livres plutôt que chez les 168 livres, là où il oeuvrait jusqu'ici.
"Une opportunité comme celle-là ne se refuse pas, a dit Pascal. C'est une opportunité de marquer l'histoire de la boxe québécoise, et de remporter un titre mondial, ce qui est l'objectif de tout boxeur. Je suis confiant de pouvoir relever le défi. Je pèse habituellement de 180 à 185 livres dans la vie de tous les jours, alors boxer chez les mi-lourds me permettra de m'entraîner comme d'habitude, tout en souffrant moins au niveau de l'alimentation."
"Ça va possiblement être plus facile pour (Pascal) de s'entraîner comme chez les mi-lourds, mais il n'a jamais affronté la puissance d'un 175 livres", a affirmé Pierre Bouchard, l'entraîneur de Diaconu.
"Froch est puissant, mais (Pascal) n'a jamais affronté quelqu'un de comparable (à Diaconu)", a ajouté Bouchard en parlant de Carl Froch, qui a difficilement vaincu Pascal en décembre dernier dans un combat de championnat du monde WBC des super-moyens.
"Ce sera mon boulot de préparer Jean en fonction de ça", a répondu à ce sujet Marc Ramsey, l'entraîneur de Pascal.
Dans le but d'aider Pascal à se préparer pour les Jeux olympiques de 2004, le clan du Lavallois avait embauché Diaconu et Lucian Bute à titre de partenaires d'entraînement. On chuchote qu'on avait laissé tomber Diaconu pour se tourner du côté de Bute afin d'avoir une meilleure opposition. Les hommes de coin de Pascal croient donc détenir la clé pour vaincre Diaconu. Une dizaine d'années se sont toutefois écoulées depuis ce temps. Le Montréalais d'origine roumaine a évolué.
Un tournant bienvenu
Jean Bédard, président du Groupe Sportscene, entreprise propriétaire des restaurants La Cage aux Sports et d'InterBox, a indiqué que le temps était venu de donner une saveur plus locale à la boxe d'ici, qui avait pris une tournure plus internationale depuis la mise sur pied d'InterBox et GYM. Un affrontement Diaconu-Pascal représentait une excellente occasion de prendre un tel tournant, a-t-il affirmé.
"Comme je dis souvent, tu ne fais pas de chèques avec de l'orgueil, a lancé Bédard. À un moment donné, tu dois mettre certaines choses de côté et regarder ce qui est le mieux pour les amateurs, les boxeurs et pour nous (les promoteurs)."
Bédard a reconnu par ailleurs que c'est là une initiative qui plaît aussi aux partenaires d'InterBox et GYM, tels que le Centre Bell et le Casino de Montréal.
"Ils sont certes intéressés à des événements du genre, quitte à ce qu'il y ait moins d'événements, mais qu'ils soient plus gros", a dit Bédard.