Mes patrons m‘ont confié une belle mission: Celle de présenter chaque mois le portrait d‘un ancien athlète québécois qui a marqué son sport et qui a disparu du monde des médias.

Le hasard a voulu que l‘objet de ce premier reportage diffusé vendredi soit celui d‘un boxeur, et j‘ai nommé Gaétan Hart.

J‘ai rencontré monsieur Hart à son domicile à Masson-Angers (Gatineau) le 19 novembre dernier. C‘est la deuxième fois que je rencontrais ce boxeur légendaire pour les québécois. Je l‘avais rencontré l‘an dernier lors du lancement d‘un documentaire télé sur la boxe au Québec. J‘étais alors impressionné de rencontrer cet homme qui a vécu les hauts et les bas d‘un sport impitoyable et qui avait inspiré le grand réalisateur Pierre Falardeau pour son film «Le Steak».

L‘homme de 57 ans venait d‘aménager dans un petit condo. Sur les murs, il n‘avait eu le temps que d‘accrocher deux décorations. D‘abord une sculpture sur bois à l‘effigie de Hart, réalisée par Vic Dallaire, dont j‘avais immédiatement reconnu le style puisque je suis familier avec les oeuvre de cet artiste originaire tout comme moi de La Baie au Saguenay. Puis un cadre de remerciement offert par le quotidien “Le Droit” d‘Ottawa, qui remercie Gaétan Hart pour sa générosité lors des entrevues.

Les collègues du Droit ont vu juste: Hart a toujours été d‘une très grande générositié avec les médias. Et cette entrevue d‘une trentaine de minutes n‘a pas fait exception. Monsieur Hart a parlé sans retenue de sa carrière et de sa vie.

Sachez que Gaétan Hart se porte très bien, qu‘il est en santé malgré tous les combats qu‘il a disputé et tous les coups qu‘il a reçu. Il travaille occasionnellement dans le monde de la construction. Et chose importante, il est très serein quand il pense à sa vie et sa carrière qui, on le sait, a pourtant été marqué par deux drames.

Pour en savoir d‘avantage, je vous invite à ne pas rater ce reportage qui sera présenté vendredi à Sports 30 et à RIS.