Hopkins ne voulait pas se battre
Boxe lundi, 17 oct. 2011. 14:53 samedi, 14 déc. 2024. 17:28
Mettons une chose au clair avant même de commencer!
Si vous n'aimez pas la boxe, quittez cette page!
Si vous êtes ici pour insulter le sport, quittez cette page!
Si vous êtes ici pour nous dire à tous à quel point les AMM sont géniaux, quittez cette page!
Si vous lisez ceci et voulez laisser un commentaire sur les aspects positifs, négatifs ou déplaisants de ce sport qu'est la boxe, bienvenue à vous AMATEURS DE BOXE.
Ces amateurs qui aiment la boxe INCONDITIONNELLEMENT!
Je me lance maintenant, et un peu comme ce fut le cas lors de ce combat de Championnat du monde des mi-lourds qui s'est tenu samedi, ça pourrait ne pas être joli.
Cependant, avant que je ne me laisse emporter par les évènements de samedi, et avant que tous les dénigreurs ne se préparent à déverser leur fiel sur le sport sans tenir compte de la mise en garde donnée un peu plus tôt, s'il vous plait, levez votre chapeau et courbez humblement la tête en signe de respect devant le cœur et le courage affichés par Jorge Linares et Tony DeMarco en sous-carte de la soirée. Pour tout ce qui a pu se passer de déplorable lors de l'évènement principal, Linares et DeMarco ont plus que racheté cette soirée dans un duel candidat au combat de l'année et inoubliable pour ceux qui en ont été témoin. De véritables guerriers qui font que la boxe est incroyable!
Maintenant, parlons de l'évènement principal.
En prémisse à cet affrontement de Championnat du monde des mi-lourds entre le champion du moment Bernard Hopkins et l'ancien champion Chad Dawson, la majeure partie de l'attention était portée sur Dawson, qui a pris la décision deux mois plus tôt de se départir de son entraîneur Emanuel Steward. Les experts et journalistes affectés à la couverture du combat ont critiqué cette décision et plusieurs en sont venus soudainement à changer leur prédiction et ainsi favoriser Hopkins.
Nulle part n'aie-je lu ou entendu quelqu'un dire que cette décision de retrouver son ancien entraîneur de longue date John Scully était une bonne idée.
Dans mon analyse d'avant-combat, ainsi qu'à la télévision, j'ai déclaré que la différence dans ce duel allait être John Scully. Homme de parole, Scully a promis le retour de « Bad » Chad. Il n'a jamais aussi bien dit.
Je sais ce que vous vous dites présentement. « Comment peut-il savoir une telle chose en se basant sur moins de deux rounds de boxe? »
Parce que lors des deux mois précédant ce combat, Scully m'a dit à maintes reprises qu'ils avaient plus d'une stratégie en place contre le rusé vétéran. Il m'avait assuré qu'ils détenaient les réponses à toutes les tactiques disgracieuses de Hopkins. Il m'avait aussi dit qu'ils ne se laisseraient pas malmener par Hopkins et qu'ils allaient pratiquer un jab qui embêterait le champion.
Tout ce dont m'a parlé Scully, ils l'ont exécuté durant ces deux rounds.
Maintenant, parlons de la fin du combat. Alors que plusieurs d'entre vous croient que le combat aurait dû se terminer sans décision, je ne partage pas cette opinion. En fait, si Hopkins a été blessé sur la séquence, il l'a été par sa propre faute Il a tenté non seulement de sauter sur le dos de Dawson, mais il a foncé sur lui tel un bouc. Cette fois cependant, son adversaire ne lui a démontré aucun respect. Cette fois, son adversaire l'a repoussé sans hésiter et Hopkins le méritait totalement.
Fidèle à lui-même, Hopkins a fait ce qu'il fait toujours se plaindre! Il s'est même plaint lorsque Jean Pascal l'a envoyé au plancher de façon tout à fait légitime. Il s'est plaint quand Roy Jones l'a frappé. Il se plaint de tout! Cette fois, personne n'allait plier devant ses tactiques déloyales. L'arbitre Pat Russell n'a pas embarqué dans son jeu, et avec raison. Ce fut une décision facile : pas de faute, tu perds et c'est aussi simple que ça!
Lui qui se vantait d'être un boxeur de la vieille école, et pour ceux, comme moi, qui l'ont qualifié de battant, il s'est défilé dès le premier signe de résistance que lui a opposé le jeune et puissant aspirant. Lui qui parlait de l'héritage qu'il lèguerait au monde de la boxe et de la place qu'il mérite parmi les grands, il a été couché au sol et n'a jamais tenté de se relever.
Comme plusieurs d'entre vous le savez, Jean Pascal a souffert de problèmes à l'épaule droite alors que celle-ci s'était détachée de sa capsule à trois reprises lors de son deuxième affrontement contre Adrian Diaconu. Il n'a jamais été question que Jean abandonne. En dépit de toutes ses frasques et de son trashtalk pour lequel il est reconnu, Jean est un vrai guerrier qui n'aurait jamais laissé tomber après s'être retrouvé au sol.
Je peux aussi vous dire ceci : vous ne pouvez pas mettre tout votre poids sur une épaule disloquée lorsque couché par terre. Regardez les images et vous verrez que Hopkins le fait pourtant.
Comme Scully l'a indiqué en conférence de presse suite au combat, « À tous ceux qui considère Hopkins être « old school » Georgie Benton était « old school », Hurricane Carter l'était véritablement, Bennie Briscoe aussi J'ai disputé 49 combats professionnels, une centaine d'autres au niveau amateur et littéralement des milliers de rounds et je ne me suis JAMAIS roulé par terre sur le tapis ni me suis écroulé au sol. Ce gars-là se roule par terre et se plaint à l'arbitre à chaque fois qu'il en a l'occasion. » Il a poursuit en disant que « si cela s'était produit à New York, Hartford ou Atlantic City, tout le monde se serait mis à huer et se serait dit 'oubliez ce gars, il n'avait pas envie de se battre'. »
Avec tout ce que l'on a vu de lui samedi, Bernard Hopkins a démontré qu'il ne voulait pas se battre!
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Si vous êtes ici pour nous dire à tous à quel point les AMM sont géniaux, quittez cette page!
Si vous lisez ceci et voulez laisser un commentaire sur les aspects positifs, négatifs ou déplaisants de ce sport qu'est la boxe, bienvenue à vous AMATEURS DE BOXE.
Ces amateurs qui aiment la boxe INCONDITIONNELLEMENT!
Je me lance maintenant, et un peu comme ce fut le cas lors de ce combat de Championnat du monde des mi-lourds qui s'est tenu samedi, ça pourrait ne pas être joli.
Cependant, avant que je ne me laisse emporter par les évènements de samedi, et avant que tous les dénigreurs ne se préparent à déverser leur fiel sur le sport sans tenir compte de la mise en garde donnée un peu plus tôt, s'il vous plait, levez votre chapeau et courbez humblement la tête en signe de respect devant le cœur et le courage affichés par Jorge Linares et Tony DeMarco en sous-carte de la soirée. Pour tout ce qui a pu se passer de déplorable lors de l'évènement principal, Linares et DeMarco ont plus que racheté cette soirée dans un duel candidat au combat de l'année et inoubliable pour ceux qui en ont été témoin. De véritables guerriers qui font que la boxe est incroyable!
Maintenant, parlons de l'évènement principal.
En prémisse à cet affrontement de Championnat du monde des mi-lourds entre le champion du moment Bernard Hopkins et l'ancien champion Chad Dawson, la majeure partie de l'attention était portée sur Dawson, qui a pris la décision deux mois plus tôt de se départir de son entraîneur Emanuel Steward. Les experts et journalistes affectés à la couverture du combat ont critiqué cette décision et plusieurs en sont venus soudainement à changer leur prédiction et ainsi favoriser Hopkins.
Nulle part n'aie-je lu ou entendu quelqu'un dire que cette décision de retrouver son ancien entraîneur de longue date John Scully était une bonne idée.
Dans mon analyse d'avant-combat, ainsi qu'à la télévision, j'ai déclaré que la différence dans ce duel allait être John Scully. Homme de parole, Scully a promis le retour de « Bad » Chad. Il n'a jamais aussi bien dit.
Je sais ce que vous vous dites présentement. « Comment peut-il savoir une telle chose en se basant sur moins de deux rounds de boxe? »
Parce que lors des deux mois précédant ce combat, Scully m'a dit à maintes reprises qu'ils avaient plus d'une stratégie en place contre le rusé vétéran. Il m'avait assuré qu'ils détenaient les réponses à toutes les tactiques disgracieuses de Hopkins. Il m'avait aussi dit qu'ils ne se laisseraient pas malmener par Hopkins et qu'ils allaient pratiquer un jab qui embêterait le champion.
Tout ce dont m'a parlé Scully, ils l'ont exécuté durant ces deux rounds.
Maintenant, parlons de la fin du combat. Alors que plusieurs d'entre vous croient que le combat aurait dû se terminer sans décision, je ne partage pas cette opinion. En fait, si Hopkins a été blessé sur la séquence, il l'a été par sa propre faute Il a tenté non seulement de sauter sur le dos de Dawson, mais il a foncé sur lui tel un bouc. Cette fois cependant, son adversaire ne lui a démontré aucun respect. Cette fois, son adversaire l'a repoussé sans hésiter et Hopkins le méritait totalement.
Fidèle à lui-même, Hopkins a fait ce qu'il fait toujours se plaindre! Il s'est même plaint lorsque Jean Pascal l'a envoyé au plancher de façon tout à fait légitime. Il s'est plaint quand Roy Jones l'a frappé. Il se plaint de tout! Cette fois, personne n'allait plier devant ses tactiques déloyales. L'arbitre Pat Russell n'a pas embarqué dans son jeu, et avec raison. Ce fut une décision facile : pas de faute, tu perds et c'est aussi simple que ça!
Lui qui se vantait d'être un boxeur de la vieille école, et pour ceux, comme moi, qui l'ont qualifié de battant, il s'est défilé dès le premier signe de résistance que lui a opposé le jeune et puissant aspirant. Lui qui parlait de l'héritage qu'il lèguerait au monde de la boxe et de la place qu'il mérite parmi les grands, il a été couché au sol et n'a jamais tenté de se relever.
Comme plusieurs d'entre vous le savez, Jean Pascal a souffert de problèmes à l'épaule droite alors que celle-ci s'était détachée de sa capsule à trois reprises lors de son deuxième affrontement contre Adrian Diaconu. Il n'a jamais été question que Jean abandonne. En dépit de toutes ses frasques et de son trashtalk pour lequel il est reconnu, Jean est un vrai guerrier qui n'aurait jamais laissé tomber après s'être retrouvé au sol.
Je peux aussi vous dire ceci : vous ne pouvez pas mettre tout votre poids sur une épaule disloquée lorsque couché par terre. Regardez les images et vous verrez que Hopkins le fait pourtant.
Comme Scully l'a indiqué en conférence de presse suite au combat, « À tous ceux qui considère Hopkins être « old school » Georgie Benton était « old school », Hurricane Carter l'était véritablement, Bennie Briscoe aussi J'ai disputé 49 combats professionnels, une centaine d'autres au niveau amateur et littéralement des milliers de rounds et je ne me suis JAMAIS roulé par terre sur le tapis ni me suis écroulé au sol. Ce gars-là se roule par terre et se plaint à l'arbitre à chaque fois qu'il en a l'occasion. » Il a poursuit en disant que « si cela s'était produit à New York, Hartford ou Atlantic City, tout le monde se serait mis à huer et se serait dit 'oubliez ce gars, il n'avait pas envie de se battre'. »
Avec tout ce que l'on a vu de lui samedi, Bernard Hopkins a démontré qu'il ne voulait pas se battre!