Ida Gatti doutait d'Amanda Rodrigues
Boxe mardi, 13 sept. 2011. 15:40 samedi, 14 déc. 2024. 12:37
MONTRÉAL - La mère du défunt champion de boxe Arturo Gatti a affirmé mardi au tribunal qu'elle n'avait jamais discuté du testament ou de l'héritage de son fils, évalué à plusieurs millions de dollars, lorsque celui-ci était encore vivant.
Ida Gatti, âgée de 67 ans, a témoigné dans le cadre d'une procédure judiciaire dont l'issue déterminera qui héritera de la fortune que possédait son fils.
En plus d'expliquer que le sujet de l'héritage était quelque chose qui relevait de la vie privée de son fils, Mme Gatti a aussi soutenu mardi avoir trouvé que le comportement de celle qui allait devenir sa belle-fille était anormal lors de leur première rencontre mais s'être par la suite attachée à elle.
Le clan Gatti - représenté par sa mère et son plus jeune frère - a entamé cette bataille juridique devant les tribunaux contre l'ex-femme du pugiliste, Amanda Rodrigues.
Les Gatti soutiennent qu'Arturo a subi des pressions, des semaines avant son décès en 2009, pour signer un testament qui léguait tout à Mme Rodrigues. Ils souhaitent que celui-ci soit déclaré invalide.
Ils affirment que Gatti avait un autre testament - signé précédemment et introuvable - qui léguait sa fortune à sa famille.
Ida Gatti a soutenu devant la cour que la seule fois qu'elle avait entendu parler d'un testament où elle et son plus jeune fils Fabrizio apparaissaient comme des bénéficiaires était lors des funérailles du boxeur à Montréal.
Témoignant en italien, Ida Gatti a soutenu par l'entremise de son traducteur qu'elle n'a jamais questionné son fils au sujet d'un testament. « Non, parce qu'un testament c'est privé », a-t-elle répondu alors qu'elle était contre-interrogée par l'avocat de Mme Rodrigues, Pierre-Hughes Fortin.
En cour, des amis du boxeurs ont témoigné depuis le début du procès, que le couple était séparé et qu'il s'apprêtait à divorcer. Malgré cela, ils voyageaient souvent ensemble et ce, jusqu'à sa mort.
Ida Gatti a aussi soutenu que les relations entre son fils et sa femme se détérioraient au début de 2009 et qu'elle a été témoin de quelques disputes. Mais elle admis, en contre-interrogatoire, qu'elle ne comprenait que quelques mots d'anglais, la langue parlée par le couple.
Toutefois, elle a ajouté que la relation n'a pas tout le temps été aussi orageuse et a présenté des photos heureuses du couple datant de 2007 et de 2008.
Mme Gatti a raconté qu'elle trouvait sa belle-fille étrange au début mais qu'Arturo avait tenté de la rassurer après cette première rencontre, en mars 2007.
Elle s'est par la suite attachée à Amanda Rodrigues, une belle-fille qu'elle trouvait charmante. Elle a confié au tribunal que Mme Rodrigues avait même par la suite commencé à l'appeler « ma » (« maman »).
Mme Gatti a ajouté qu'Amanda Rodrigues lui avait affirmé qu'elle aimait Arturo Gatti et que son fils était tout pour elle. Elle a toutefois ajouté qu'au fil du temps, les conflits dans le couple étaient devenus de plus en plus fréquents.
Ida Gatti a affirmé qu'elle avait vu son fils pour la dernière fois juste avant qu'il parte au Brésil, un voyage dont elle ne comprenait pas la pertinence vu la tension entre les deux mariés. Elle l'a même averti de ne pas y aller puisque selon elle, Amanda ne l'aimait pas et que c'était un piège. Quelques jours plus tard, le boxeur a été trouvé mort dans sa chambre d'hôtel.
En 2009, trois semaines après qu'Arturo Gatti eut été trouvé mort dans une station balnéaire au Brésil, la police a conclu au suicide.
Alors que le procès au civil se déroule à Montréal, d'autres événements à l'étranger se mêlent à cette affaire. Une enquête privée sur la mort d'Arturo Gatti, commandée par l'ancien gérant sportif du défunt boxeur et dévoilée la semaine dernière, a rejeté la conclusion du suicide et avancé qu'il s'agissait plutôt d'un homicide.
Au Brésil, des rumeurs circulent selon lesquelles les autorités accepteraient d'examiner à nouveau le cas Gatti.
Et mardi, un avocat au New Jersey a affirmé à l'Associated Press qu'il avait déposé, le 9 septembre dans le comté de Middlesex, une action en justice contre Mme Rodrigues, qu'il accuse d'homicide délictuel.
La poursuite a été déposée au nom de la fille de cinq ans d'Arturo Gatti, Sofia Bella Gatti, qu'il a eue d'une précédente union. Elle réclame des dommages et intérêts sur les actifs du couple au New Jersey.
Ida Gatti, âgée de 67 ans, a témoigné dans le cadre d'une procédure judiciaire dont l'issue déterminera qui héritera de la fortune que possédait son fils.
En plus d'expliquer que le sujet de l'héritage était quelque chose qui relevait de la vie privée de son fils, Mme Gatti a aussi soutenu mardi avoir trouvé que le comportement de celle qui allait devenir sa belle-fille était anormal lors de leur première rencontre mais s'être par la suite attachée à elle.
Le clan Gatti - représenté par sa mère et son plus jeune frère - a entamé cette bataille juridique devant les tribunaux contre l'ex-femme du pugiliste, Amanda Rodrigues.
Les Gatti soutiennent qu'Arturo a subi des pressions, des semaines avant son décès en 2009, pour signer un testament qui léguait tout à Mme Rodrigues. Ils souhaitent que celui-ci soit déclaré invalide.
Ils affirment que Gatti avait un autre testament - signé précédemment et introuvable - qui léguait sa fortune à sa famille.
Ida Gatti a soutenu devant la cour que la seule fois qu'elle avait entendu parler d'un testament où elle et son plus jeune fils Fabrizio apparaissaient comme des bénéficiaires était lors des funérailles du boxeur à Montréal.
Témoignant en italien, Ida Gatti a soutenu par l'entremise de son traducteur qu'elle n'a jamais questionné son fils au sujet d'un testament. « Non, parce qu'un testament c'est privé », a-t-elle répondu alors qu'elle était contre-interrogée par l'avocat de Mme Rodrigues, Pierre-Hughes Fortin.
En cour, des amis du boxeurs ont témoigné depuis le début du procès, que le couple était séparé et qu'il s'apprêtait à divorcer. Malgré cela, ils voyageaient souvent ensemble et ce, jusqu'à sa mort.
Ida Gatti a aussi soutenu que les relations entre son fils et sa femme se détérioraient au début de 2009 et qu'elle a été témoin de quelques disputes. Mais elle admis, en contre-interrogatoire, qu'elle ne comprenait que quelques mots d'anglais, la langue parlée par le couple.
Toutefois, elle a ajouté que la relation n'a pas tout le temps été aussi orageuse et a présenté des photos heureuses du couple datant de 2007 et de 2008.
Mme Gatti a raconté qu'elle trouvait sa belle-fille étrange au début mais qu'Arturo avait tenté de la rassurer après cette première rencontre, en mars 2007.
Elle s'est par la suite attachée à Amanda Rodrigues, une belle-fille qu'elle trouvait charmante. Elle a confié au tribunal que Mme Rodrigues avait même par la suite commencé à l'appeler « ma » (« maman »).
Mme Gatti a ajouté qu'Amanda Rodrigues lui avait affirmé qu'elle aimait Arturo Gatti et que son fils était tout pour elle. Elle a toutefois ajouté qu'au fil du temps, les conflits dans le couple étaient devenus de plus en plus fréquents.
Ida Gatti a affirmé qu'elle avait vu son fils pour la dernière fois juste avant qu'il parte au Brésil, un voyage dont elle ne comprenait pas la pertinence vu la tension entre les deux mariés. Elle l'a même averti de ne pas y aller puisque selon elle, Amanda ne l'aimait pas et que c'était un piège. Quelques jours plus tard, le boxeur a été trouvé mort dans sa chambre d'hôtel.
En 2009, trois semaines après qu'Arturo Gatti eut été trouvé mort dans une station balnéaire au Brésil, la police a conclu au suicide.
Alors que le procès au civil se déroule à Montréal, d'autres événements à l'étranger se mêlent à cette affaire. Une enquête privée sur la mort d'Arturo Gatti, commandée par l'ancien gérant sportif du défunt boxeur et dévoilée la semaine dernière, a rejeté la conclusion du suicide et avancé qu'il s'agissait plutôt d'un homicide.
Au Brésil, des rumeurs circulent selon lesquelles les autorités accepteraient d'examiner à nouveau le cas Gatti.
Et mardi, un avocat au New Jersey a affirmé à l'Associated Press qu'il avait déposé, le 9 septembre dans le comté de Middlesex, une action en justice contre Mme Rodrigues, qu'il accuse d'homicide délictuel.
La poursuite a été déposée au nom de la fille de cinq ans d'Arturo Gatti, Sofia Bella Gatti, qu'il a eue d'une précédente union. Elle réclame des dommages et intérêts sur les actifs du couple au New Jersey.