Jones: la triologie et ...le Temple!
Boxe vendredi, 30 sept. 2005. 07:56 samedi, 14 déc. 2024. 12:36
Ah si seulement j'étais Réjean Tremblay, je pourrais vous expliquer ce qu'est une trilogie
Le mot vient du grec "Logos" (discours). Mais là s'arrête mes connaissances de cette langue ancienne, exception faite de la version moderne que j'entends de temps à autre car mon voisin s'appelle Spiro. Vous l'avez deviné. C'est un Grec d'origine. Or, une trilogie, en somme, c'est une série de trois œuvres dont les sujets sont liés.
Mais je ne suis pas Réjean Tremblay. Je n'ai ni sa plume, ni son argent. Or, je vais tenter de vous expliquer tant bien que mal pourquoi dans cette trilogie, Roy Jones va battre Antonio Tarver pour ensuite mettre un terme à sa carrière et rentrer au Temple de la Renommée de la boxe la tête bien haute et ainsi devenir un des plus brillants pugilistes de l'histoire du pugilat.
Si Roy Jones revient sur le ring, c'est uniquement pour sauver son honneur. Il faut comprendre qu 'il est riche comme Crésus. (Crésus, dernier roi de Lydie, fut vaincu par Cyrus en 547 ou en 546 avant Jésus Christ et son royaume passa alors sous la domination perse.) Pas mal pour un commentateur de boxe...hein!
D'ailleurs, au cours des dernières heures, les cotes sont passées du coté de Jones. Il doit donc y avoir un (Shylock) à Las Vegas qui sait quelque chose que nous pauvres Québécois ignorons.
Pas plus tard qu'il y a une semaine, Jones jouait au basketball avec des amis et montrait un poignet supposément endolori. Le même truc se joue encore aujourd'hui avec les joueurs de football et de hockey qu'on fait boiter sur demande quelques jours avant un match, histoire d'endormir l'adverdsaire.
Donc, Jones est riche Il a accepté de se battre, simplement pour son honneur. Il est gonflé à bloc. C'est la troisième fois qu'il affronte Antonio Tarver. La première fois il l'a battu par décision et la deuxième fois, c'est Tarver qui l'a assommé.
Jones est un boxeur très intelligent qui a bien appris sa leçon. En somme, c'est sa réputation qui est en jeu. Rien d'autre. Un, deux ou dix millions de dollars de plus pour lui ne sont que de la petite bière d'épinette. (Boisson que l'on retrouve au Québec en particulier et qui est fabriquée avec de la gomme d'épinette) La recette peut être changée, selon la région.
RIEN A LA LÉGÈRE :
Jones n'a pas pris Antonio Tarver à la légère. Et comme tout boxeur qui a été assommé auparavant par un même rival, Jones se souviendra que Tarver lui a servi la pire raclée de sa carrière en le couchant au deuxième round de leur deuxième affrontement.
C'était son premier KO en carrière et sa première commotion cérébrale. (Il est bien loin de la marque du grand Eric Lindros ou encore de l'ami intime du défenseur des Coyotes de Phoenix Denis Gauthier, un dénommé Jeremy Roenick. Mais la boxe étant ce qu'elle est, tu n'es jamais meilleur que ton dernier combat.
Il y a eu un an jour pour jour, le 25 septembre, que Jones Junior n'a pas enfilé une paire de gants. Ce soir là, à Memphis, au Tennessee, Jones croulait au 9e assaut, face à Glen Johnson. C'était son deuxième revers de suite. Encore par KO.
Jones a 36 ans. A L'exception de ses deux derniers combats, il n'a jamais été cogné trop solidement au cours de son illustre carrière. J'ose croire qu'il est meilleur que ce qu'il nous a démontré dans ses deux derniers matches.
A MOINS QUE
Par contre, il ne faut pas partir en peur. En boxe il y a un terme (malheureusement anglais) qui explique très bien la situation: "Gunshy". Ça veut dire à peu près ceci dans la langue de Molière (Alias Jean-Baptiste Poquelin): Quand tu t'es fait cogner très solidement sur la margoulette et que tu as vu des étoiles deux fois de suite, tu deviens un peu plus prudent
pour ne pas dire peureux (Explication de Ti-Guy Emond.)
Roy Jones a battu tout ce qu'il avait à battre dans la boxe. Il a affronté les meilleurs. Il a été choisi le boxeur de l'année. Le meilleur boxeur livre pour livre, toutes catégories. Il a été couronné champion mondial des moyens, des super-moyens, des lourds légers, des lourds, sans oublier sa médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Seoul en Corée, en 1988.
Il n'a absolument rien à prouver, excepté à lui même qu'il y a encore du feu dans le foyer.
Après cet affrontement, il pourra se retirer honorablement sur sa ferme de la Floride et élever ses volatiles que beaucoup de gens n'aiment pas.
En somme, une trilogie, comme vous le voyez, c'est facile à expliquer. Et pour ceux qui n'auraient pas encore compris. C'est un peu comme quand tu sors avec une fille trois fois de suite. C'est une trilogie. Si elle refuse une quatrième sortie, c'est une tragédie...ou presque.
Or, pour Roy Jones, ce sera une triologie et non pas une tragédie. Disons une décision en 12 rounds. Oh oui, je vous attends samedi soir sur Canal Indigo à compter de 21 heures. Je suis sûr que vous ne voulez pas rater cette trilogie.
Bonne boxe
Mais je ne suis pas Réjean Tremblay. Je n'ai ni sa plume, ni son argent. Or, je vais tenter de vous expliquer tant bien que mal pourquoi dans cette trilogie, Roy Jones va battre Antonio Tarver pour ensuite mettre un terme à sa carrière et rentrer au Temple de la Renommée de la boxe la tête bien haute et ainsi devenir un des plus brillants pugilistes de l'histoire du pugilat.
Si Roy Jones revient sur le ring, c'est uniquement pour sauver son honneur. Il faut comprendre qu 'il est riche comme Crésus. (Crésus, dernier roi de Lydie, fut vaincu par Cyrus en 547 ou en 546 avant Jésus Christ et son royaume passa alors sous la domination perse.) Pas mal pour un commentateur de boxe...hein!
D'ailleurs, au cours des dernières heures, les cotes sont passées du coté de Jones. Il doit donc y avoir un (Shylock) à Las Vegas qui sait quelque chose que nous pauvres Québécois ignorons.
Pas plus tard qu'il y a une semaine, Jones jouait au basketball avec des amis et montrait un poignet supposément endolori. Le même truc se joue encore aujourd'hui avec les joueurs de football et de hockey qu'on fait boiter sur demande quelques jours avant un match, histoire d'endormir l'adverdsaire.
Donc, Jones est riche Il a accepté de se battre, simplement pour son honneur. Il est gonflé à bloc. C'est la troisième fois qu'il affronte Antonio Tarver. La première fois il l'a battu par décision et la deuxième fois, c'est Tarver qui l'a assommé.
Jones est un boxeur très intelligent qui a bien appris sa leçon. En somme, c'est sa réputation qui est en jeu. Rien d'autre. Un, deux ou dix millions de dollars de plus pour lui ne sont que de la petite bière d'épinette. (Boisson que l'on retrouve au Québec en particulier et qui est fabriquée avec de la gomme d'épinette) La recette peut être changée, selon la région.
RIEN A LA LÉGÈRE :
Jones n'a pas pris Antonio Tarver à la légère. Et comme tout boxeur qui a été assommé auparavant par un même rival, Jones se souviendra que Tarver lui a servi la pire raclée de sa carrière en le couchant au deuxième round de leur deuxième affrontement.
C'était son premier KO en carrière et sa première commotion cérébrale. (Il est bien loin de la marque du grand Eric Lindros ou encore de l'ami intime du défenseur des Coyotes de Phoenix Denis Gauthier, un dénommé Jeremy Roenick. Mais la boxe étant ce qu'elle est, tu n'es jamais meilleur que ton dernier combat.
Il y a eu un an jour pour jour, le 25 septembre, que Jones Junior n'a pas enfilé une paire de gants. Ce soir là, à Memphis, au Tennessee, Jones croulait au 9e assaut, face à Glen Johnson. C'était son deuxième revers de suite. Encore par KO.
Jones a 36 ans. A L'exception de ses deux derniers combats, il n'a jamais été cogné trop solidement au cours de son illustre carrière. J'ose croire qu'il est meilleur que ce qu'il nous a démontré dans ses deux derniers matches.
A MOINS QUE
Par contre, il ne faut pas partir en peur. En boxe il y a un terme (malheureusement anglais) qui explique très bien la situation: "Gunshy". Ça veut dire à peu près ceci dans la langue de Molière (Alias Jean-Baptiste Poquelin): Quand tu t'es fait cogner très solidement sur la margoulette et que tu as vu des étoiles deux fois de suite, tu deviens un peu plus prudent
pour ne pas dire peureux (Explication de Ti-Guy Emond.)
Roy Jones a battu tout ce qu'il avait à battre dans la boxe. Il a affronté les meilleurs. Il a été choisi le boxeur de l'année. Le meilleur boxeur livre pour livre, toutes catégories. Il a été couronné champion mondial des moyens, des super-moyens, des lourds légers, des lourds, sans oublier sa médaille d'argent aux Jeux Olympiques de Seoul en Corée, en 1988.
Il n'a absolument rien à prouver, excepté à lui même qu'il y a encore du feu dans le foyer.
Après cet affrontement, il pourra se retirer honorablement sur sa ferme de la Floride et élever ses volatiles que beaucoup de gens n'aiment pas.
En somme, une trilogie, comme vous le voyez, c'est facile à expliquer. Et pour ceux qui n'auraient pas encore compris. C'est un peu comme quand tu sors avec une fille trois fois de suite. C'est une trilogie. Si elle refuse une quatrième sortie, c'est une tragédie...ou presque.
Or, pour Roy Jones, ce sera une triologie et non pas une tragédie. Disons une décision en 12 rounds. Oh oui, je vous attends samedi soir sur Canal Indigo à compter de 21 heures. Je suis sûr que vous ne voulez pas rater cette trilogie.
Bonne boxe