L'académie de boxe au Québec?
Boxe lundi, 23 juin 2008. 14:24 vendredi, 13 déc. 2024. 00:00
LAUSANNE, Suisse - Bécancour espère devenir le domicile de la première académie mondiale de boxe.
La ville d'environ 12 000 résidants du Centre-du-Québec, non loin de Trois-Rivières, figure sur la courte liste des quatre candidates qui tentent d'accueillir l'académie, avec Sanya, en Chine; Almaty, au Kazakhstan et Podolsk, en Russie.
Le comité exécutif de l'Association internationale de boxe (AIBA) fera connaître son choix lors d'une réunion pendant les Jeux olympiques de Pékin au mois d'août.
"Ce serait formidable pour la boxe canadienne", a commenté Kenneth Piché, directeur technique de la fédération québécoise de boxe amateur.
L'académie veillera à l'entraînement des meilleurs jeunes boxeurs amateurs, en plus de la formation des entraîneurs, arbitres et juges des 195 fédérations nationales.
Certains y séjourneront à plein temps, dont les 50 résidents bénéficiant d'une bourse d'études du Comité international olympique, tandis que d'autres y feront de courts séjours pour participer à des camps d'entraînement ou des ateliers.
Piché a expliqué que la présence des équipes de partout dans le monde donnerait à la délégation canadienne l'occasion de faire face à une compétition relevée sans les coûts des voyages.
"Quatre ou cinq équipes par année enverront des délégations pour des camps d'entraînement, a-t-il dit. Ils veulent également avoir de la compétition."
Il a souligné que le programme de l'équipe nationale a subi une cure minceur à la suite des compressions des fonds publics, ce qui a mené à une diminution des voyages pour participer à des compétitions. Il estime que c'est l'une des raisons pour laquelle un seul Canadien, l'Ontarien Adam Trupish, s'est qualifié pour les Jeux olympiques de Pékin.
"C'est un désastre total cette année", a ajouté Piché.
Bécancour, connu pour son immense parc industriel qui abrite plusieurs alumineries, est un choix surprenant pour la candidature canadienne.
Piché a révélé que l'AIBA a lancé le processus de mise en candidatures en décembre et elles devaient être déposées avant la fin janvier, ce qui a laissé peu de temps de préparation.
Il a précisé que Bécancour avait décidé de déposer sa candidature parce que la construction d'un nouveau complexe sportif était planifié, lequel peut être modifié pour la boxe en cas de victoire, tandis que les autres villes auraient eu des problèmes à avoir des installations prêtes dès 2009.
Les villes candidates feront des présentations au comité exécutif de l'AIBA à Pékin.
Piché refuse de se risquer sur une prédication.
Il a dit que les autres candidatures disposent peut-être de plus d'argent mais que certains au sein de l'AIBA aimeraient installer l'académie au Canada en raison de "la stabilité politique et la sécurité.
"De plus, il y a un très beau parcours de golf, un hôtel quatre étoiles. C'est une belle ville."
Il y a aussi le fait que Montréal n'est qu'à une heure et demie de route, avec quatre universités et une douzaine de collèges pour les athlètes-étudiants.
Le Taiwanais Ching-Kuo Wu a été élu à la présidence de l'AIBA en 2006 avec le mandat de moderniser l'organisme et de faire le ménage dans le sport.
"L'académie est l'une de ses idées pour atteindre cet objectif, a expliqué le porte-parole de l'AIBA, Richard Baker. Les boxeurs, entraîneurs et dirigeants iront à l'académie pour apprendre la vision de la nouvelle AIBA."
Environ 750 boxeurs âgés de 17 à 34 ans s'y entraîneront à chaque année et ils recevront une formation dans les domaines de la condition physique, de la nutrition et des contrôles antidopages.
"Nous voulons assumer une plus grande responsabilité envers les athlètes et les aider à préparer leur vie après la boxe, a ajouté Baker.
"Nous espérons nous servir de la première académie comme d'un exemple et en installer une sur chaque continent."
Le budget annuel de l'académie sera de plus de 5 millions $ US et elle sera dirigée par l'AIBA et le comité olympique du pays hôte.
La ville d'environ 12 000 résidants du Centre-du-Québec, non loin de Trois-Rivières, figure sur la courte liste des quatre candidates qui tentent d'accueillir l'académie, avec Sanya, en Chine; Almaty, au Kazakhstan et Podolsk, en Russie.
Le comité exécutif de l'Association internationale de boxe (AIBA) fera connaître son choix lors d'une réunion pendant les Jeux olympiques de Pékin au mois d'août.
"Ce serait formidable pour la boxe canadienne", a commenté Kenneth Piché, directeur technique de la fédération québécoise de boxe amateur.
L'académie veillera à l'entraînement des meilleurs jeunes boxeurs amateurs, en plus de la formation des entraîneurs, arbitres et juges des 195 fédérations nationales.
Certains y séjourneront à plein temps, dont les 50 résidents bénéficiant d'une bourse d'études du Comité international olympique, tandis que d'autres y feront de courts séjours pour participer à des camps d'entraînement ou des ateliers.
Piché a expliqué que la présence des équipes de partout dans le monde donnerait à la délégation canadienne l'occasion de faire face à une compétition relevée sans les coûts des voyages.
"Quatre ou cinq équipes par année enverront des délégations pour des camps d'entraînement, a-t-il dit. Ils veulent également avoir de la compétition."
Il a souligné que le programme de l'équipe nationale a subi une cure minceur à la suite des compressions des fonds publics, ce qui a mené à une diminution des voyages pour participer à des compétitions. Il estime que c'est l'une des raisons pour laquelle un seul Canadien, l'Ontarien Adam Trupish, s'est qualifié pour les Jeux olympiques de Pékin.
"C'est un désastre total cette année", a ajouté Piché.
Bécancour, connu pour son immense parc industriel qui abrite plusieurs alumineries, est un choix surprenant pour la candidature canadienne.
Piché a révélé que l'AIBA a lancé le processus de mise en candidatures en décembre et elles devaient être déposées avant la fin janvier, ce qui a laissé peu de temps de préparation.
Il a précisé que Bécancour avait décidé de déposer sa candidature parce que la construction d'un nouveau complexe sportif était planifié, lequel peut être modifié pour la boxe en cas de victoire, tandis que les autres villes auraient eu des problèmes à avoir des installations prêtes dès 2009.
Les villes candidates feront des présentations au comité exécutif de l'AIBA à Pékin.
Piché refuse de se risquer sur une prédication.
Il a dit que les autres candidatures disposent peut-être de plus d'argent mais que certains au sein de l'AIBA aimeraient installer l'académie au Canada en raison de "la stabilité politique et la sécurité.
"De plus, il y a un très beau parcours de golf, un hôtel quatre étoiles. C'est une belle ville."
Il y a aussi le fait que Montréal n'est qu'à une heure et demie de route, avec quatre universités et une douzaine de collèges pour les athlètes-étudiants.
Le Taiwanais Ching-Kuo Wu a été élu à la présidence de l'AIBA en 2006 avec le mandat de moderniser l'organisme et de faire le ménage dans le sport.
"L'académie est l'une de ses idées pour atteindre cet objectif, a expliqué le porte-parole de l'AIBA, Richard Baker. Les boxeurs, entraîneurs et dirigeants iront à l'académie pour apprendre la vision de la nouvelle AIBA."
Environ 750 boxeurs âgés de 17 à 34 ans s'y entraîneront à chaque année et ils recevront une formation dans les domaines de la condition physique, de la nutrition et des contrôles antidopages.
"Nous voulons assumer une plus grande responsabilité envers les athlètes et les aider à préparer leur vie après la boxe, a ajouté Baker.
"Nous espérons nous servir de la première académie comme d'un exemple et en installer une sur chaque continent."
Le budget annuel de l'académie sera de plus de 5 millions $ US et elle sera dirigée par l'AIBA et le comité olympique du pays hôte.