"L'idéal sera de lui passer le KO"
Boxe vendredi, 25 mai 2007. 15:11 mercredi, 11 déc. 2024. 15:30
Sébastien Demers a beau affirmer ne pas vouloir s'en faire avec ça, au bout du fil il finit par admettre: "C'est sûr que l'idéal pour moi sera de lui passer le knock-out".
Le boxeur de Saint-Hyacinthe parlait évidemment du combat de championnat des poids moyen de l'IBF qui l'attend samedi à Bamberg contre le tenant du titre, l'Allemand d'origine arménienne Arthur Abraham.
Déjà que mériter une décision contre un champion n'est pas chose facile, en Allemagne, contre un boxeur local, ça semble tenir de l'exploit. Parlez-en à Eric Lucas!
"L'arbitre sera un Américain, commence par dire Demers (les juges seront aussi étrangers). Mais j'essaie de m'enlever de la tête cette notion d'arbitre et de juges, étant donné qu'on n'a pas le contrôle. J'ai un job à faire, je ne parle pas aux arbitres et je ne parle pas aux juges. L'arbitre pourrait être allemand, ça ne me dérangerait pas."
Cela dit, Demers ne vit pas sur une autre planète et ne joue pas à l'autruche.
"J'en suis conscient, dit-il du risque d'une décision à saveur locale. Je ne suis pas fou. J'ai vu le combat de Lucas (contre Markus Beyer, en avril 2003) et je sais qu'un combat serré ne sera peut-être pas à mon avantage. Mais moi je n'ai rien à perdre. Que ce soit en Allemagne, aux Etats-Unis ou n'importe où ailleurs, je suis 15e aspirant (14e maintenant) contre le champion. C'est sûr que je vais être un petit peu négligé de ce côté-là, mais c'est à moi de faire une bonne performance.
"Ca va être assez dur de vouloir davantage y passer le knock-out que j'ai envie de le faire déjà là", ajoutait Demers en riant plus tôt cette semaine.
Celui-ci se dit aussi conscient qu'il pourrait en venir à sortir de son plan de match en forçant trop la note pour obtenir le K.-O.
"Ca va être à mes hommes de coin de me calmer", a-t-il dit, mais non sans ajouter que "c'est sûr que l'idéal pour moi sera de lui passer le knock-out".
La tentation sera d'autant plus forte de viser la méthode expéditive que la mâchoire de son rival suscite bien des doutes. Abraham en sera à son premier combat depuis septembre dernier, depuis qu'il a eu la mâchoire fracturée par Edison Miranda. Marc Seyer, un des entraîneurs de Demers, se dit d'ailleurs assuré qu'à l'inverse, Abraham cherchera de son côté à abréger le combat.
"Je ne sais pas s'il est prêt, mais il aurait intérêt à l'être en tout cas. Le combat était censé avoir lieu en avril, a rappelé Demers, et il n'était pas prêt. Mais moi j'étais prêt en avril et ça m'a donné un mois de plus. Je suis donc encore plus prêt.
"Je n'ai jamais été aussi prêt et s'il me prend à la légère ça peut jouer contre lui. Il est trop tard pour lui maintenant", disait Demers en laissant entendre que son adversaire n'était peut-être pas bien préparé.
On aura toutes les réponses samedi.
Le boxeur de Saint-Hyacinthe parlait évidemment du combat de championnat des poids moyen de l'IBF qui l'attend samedi à Bamberg contre le tenant du titre, l'Allemand d'origine arménienne Arthur Abraham.
Déjà que mériter une décision contre un champion n'est pas chose facile, en Allemagne, contre un boxeur local, ça semble tenir de l'exploit. Parlez-en à Eric Lucas!
"L'arbitre sera un Américain, commence par dire Demers (les juges seront aussi étrangers). Mais j'essaie de m'enlever de la tête cette notion d'arbitre et de juges, étant donné qu'on n'a pas le contrôle. J'ai un job à faire, je ne parle pas aux arbitres et je ne parle pas aux juges. L'arbitre pourrait être allemand, ça ne me dérangerait pas."
Cela dit, Demers ne vit pas sur une autre planète et ne joue pas à l'autruche.
"J'en suis conscient, dit-il du risque d'une décision à saveur locale. Je ne suis pas fou. J'ai vu le combat de Lucas (contre Markus Beyer, en avril 2003) et je sais qu'un combat serré ne sera peut-être pas à mon avantage. Mais moi je n'ai rien à perdre. Que ce soit en Allemagne, aux Etats-Unis ou n'importe où ailleurs, je suis 15e aspirant (14e maintenant) contre le champion. C'est sûr que je vais être un petit peu négligé de ce côté-là, mais c'est à moi de faire une bonne performance.
"Ca va être assez dur de vouloir davantage y passer le knock-out que j'ai envie de le faire déjà là", ajoutait Demers en riant plus tôt cette semaine.
Celui-ci se dit aussi conscient qu'il pourrait en venir à sortir de son plan de match en forçant trop la note pour obtenir le K.-O.
"Ca va être à mes hommes de coin de me calmer", a-t-il dit, mais non sans ajouter que "c'est sûr que l'idéal pour moi sera de lui passer le knock-out".
La tentation sera d'autant plus forte de viser la méthode expéditive que la mâchoire de son rival suscite bien des doutes. Abraham en sera à son premier combat depuis septembre dernier, depuis qu'il a eu la mâchoire fracturée par Edison Miranda. Marc Seyer, un des entraîneurs de Demers, se dit d'ailleurs assuré qu'à l'inverse, Abraham cherchera de son côté à abréger le combat.
"Je ne sais pas s'il est prêt, mais il aurait intérêt à l'être en tout cas. Le combat était censé avoir lieu en avril, a rappelé Demers, et il n'était pas prêt. Mais moi j'étais prêt en avril et ça m'a donné un mois de plus. Je suis donc encore plus prêt.
"Je n'ai jamais été aussi prêt et s'il me prend à la légère ça peut jouer contre lui. Il est trop tard pour lui maintenant", disait Demers en laissant entendre que son adversaire n'était peut-être pas bien préparé.
On aura toutes les réponses samedi.