La deuxième chance de Renan St-Juste
Boxe lundi, 20 déc. 2010. 23:51 samedi, 14 déc. 2024. 16:47
Pendant que Lucian Bute défendra pour la septième fois sa ceinture des super-moyens de l'IBF le 19 mars prochain au Centre Bell, Renan St-Juste saura déjà si son rêve de disputer un jour un combat de championnat du monde est toujours bien vivant ou pratiquement enterré à jamais.
St-Juste (22-2-1, 15 K.-O.) affrontera le Colombien Edison Miranda (33-5, 29 K.-O.) en sous-carte du gala mettant en vedette la tête d'affiche d'InterBox et une victoire assurera son emprise sur le haut du classement de la division des super-moyens de la WBO.
« C'est avec beaucoup d'excitation que nous entrevoyons le combat contre Miranda », indique le gérant du boxeur de Repentigny, Hugh Jean-Claude. « C'est vraiment une occasion unique de se faire valoir sur la scène mondiale. »
Cette fameuse chance aurait cependant pu se présenter beaucoup plus tôt si cela n'avait été de cette gênante défaite aux mains de l'obscur Marcus Upshaw en mai 2010 au Colisée Pepsi de Québec. St-Juste s'était incliné par décision partagée au moment même où il était pressenti pour se mesurer à Kelly Pavlik sur les ondes du puissant réseau américain HBO.
Alors que l'ancien champion du WBC Continental des Amériques et de la NABA ne semblait plus avoir d'avenir chez les moyens, l'occasion d'affronter Sébastien Demers dans un duel pour le titre des super-moyens de la NABO s'est présentée en décembre dernier. St-Juste a sauté à pieds joints sur cette opportunité inespérée, passant un retissant knock-out à Demers à 54 secondes du deuxième round.
« C'est la preuve qu'une victoire peut changer le cours d'une carrière », avoue le pugiliste gaucher. « Pour être honnête, je ne pensais pas vraiment continuer chez les 168 livres. »
Et comme si la WBO était au courant de l'hésitation de St-Juste, elle l'a classé quatrième aspirant à la couronne détenue par l'Allemand Robert Stieglitz depuis son gain sur Karoly Balzsay en août 2009.
« Sébastien s'était déjà battu en championnat du monde, c'est probablement pour cela que j'ai été aussi bien classé », explique l'athlète âgé de 38 ans. « Ce sera vraiment tout un test contre Miranda. »
Ce nom n'est évidemment pas étranger aux amateurs de boxe québécois, car Miranda s'est incliné devant Bute pas plus tard qu'en en avril dernier. Le puissant cogneur a dans les faits encaissé ses cinq défaites contre des boxeurs qui étaient ou sont devenus champions du monde.
« Ce qui est bien de connaître le nom de ton adversaire quelques mois à l'avance, c'est que tu as le temps de te préparer adéquatement », mentionne St-Juste. « Chose certaine, je suis convaincu que ce ne sera pas un long combat. »
« Nous sommes deux puissants cogneurs, sauf que ma qualité première, c'est l'intelligence. »
Puisque St-Juste tenait le exactement le même discours avant de se mesurer à Demers, difficile de ne pas le prendre au sérieux.
« Plus tu vieillis, plus cela devient compliqué, car tu penses parfois tout connaître », conclut-il. « Je sais que j'aurai beaucoup de pression sur les épaules, mais je sais également que je serai prêt. »
*Amateurs de boxe, vous pouvez me suivre sur Twitter
St-Juste (22-2-1, 15 K.-O.) affrontera le Colombien Edison Miranda (33-5, 29 K.-O.) en sous-carte du gala mettant en vedette la tête d'affiche d'InterBox et une victoire assurera son emprise sur le haut du classement de la division des super-moyens de la WBO.
« C'est avec beaucoup d'excitation que nous entrevoyons le combat contre Miranda », indique le gérant du boxeur de Repentigny, Hugh Jean-Claude. « C'est vraiment une occasion unique de se faire valoir sur la scène mondiale. »
Cette fameuse chance aurait cependant pu se présenter beaucoup plus tôt si cela n'avait été de cette gênante défaite aux mains de l'obscur Marcus Upshaw en mai 2010 au Colisée Pepsi de Québec. St-Juste s'était incliné par décision partagée au moment même où il était pressenti pour se mesurer à Kelly Pavlik sur les ondes du puissant réseau américain HBO.
Alors que l'ancien champion du WBC Continental des Amériques et de la NABA ne semblait plus avoir d'avenir chez les moyens, l'occasion d'affronter Sébastien Demers dans un duel pour le titre des super-moyens de la NABO s'est présentée en décembre dernier. St-Juste a sauté à pieds joints sur cette opportunité inespérée, passant un retissant knock-out à Demers à 54 secondes du deuxième round.
« C'est la preuve qu'une victoire peut changer le cours d'une carrière », avoue le pugiliste gaucher. « Pour être honnête, je ne pensais pas vraiment continuer chez les 168 livres. »
Et comme si la WBO était au courant de l'hésitation de St-Juste, elle l'a classé quatrième aspirant à la couronne détenue par l'Allemand Robert Stieglitz depuis son gain sur Karoly Balzsay en août 2009.
« Sébastien s'était déjà battu en championnat du monde, c'est probablement pour cela que j'ai été aussi bien classé », explique l'athlète âgé de 38 ans. « Ce sera vraiment tout un test contre Miranda. »
Ce nom n'est évidemment pas étranger aux amateurs de boxe québécois, car Miranda s'est incliné devant Bute pas plus tard qu'en en avril dernier. Le puissant cogneur a dans les faits encaissé ses cinq défaites contre des boxeurs qui étaient ou sont devenus champions du monde.
« Ce qui est bien de connaître le nom de ton adversaire quelques mois à l'avance, c'est que tu as le temps de te préparer adéquatement », mentionne St-Juste. « Chose certaine, je suis convaincu que ce ne sera pas un long combat. »
« Nous sommes deux puissants cogneurs, sauf que ma qualité première, c'est l'intelligence. »
Puisque St-Juste tenait le exactement le même discours avant de se mesurer à Demers, difficile de ne pas le prendre au sérieux.
« Plus tu vieillis, plus cela devient compliqué, car tu penses parfois tout connaître », conclut-il. « Je sais que j'aurai beaucoup de pression sur les épaules, mais je sais également que je serai prêt. »
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