La valeur de Ngoudjo a augmenté
Boxe dimanche, 6 janv. 2008. 18:27 mercredi, 11 déc. 2024. 16:43
Est-il exagéré de dire que Hermann Ngoudjo a été victime d'un vol contre Paul Malignaggi, samedi soir à Atlantic City? Je ne crois pas. Comme plusieurs personnes qui ont regardé le combat, j'étais convaincu que notre protégé en avait fait assez pour revenir à Montréal avec la ceinture de champion.
Hermann a été l'agresseur pendant tout le combat et a fait mal en Malignaggi à plusieurs reprises. On l'avait préparé à affronter un boxeur très rapide et mobile, mais il a été capable de contrer ses déplacements et neutraliser sa vitesse en coupant le ring et en annulant son jab. Au niveau tactique, Hermann a dominé ce combat.
Si le combat a été plus serré qu'il n'aurait dû l'être en réalité, c'est seulement parce que l'arbitre a laissé Malignaggi retenir Hermann à volonté chaque fois qu'il était dans le pétrin. Jusqu'à un certain point, ça peut faire partie de la game, mais Malignaggi s'accrochait sans cesse à Hermann sans jamais recevoir d'avertissement. Et comme si ce n'était pas suffisant, l'officiel était toujours sur le dos de Hermann quand il tentait de se défaire de l'emprise de son adversaire.
Après le combat, Malignaggi disait ne pas comprendre ce qui lui était arrivé, que les choses n'avaient pas été aussi bien qu'à l'habitude pour lui.
Je peux lui expliquer ce qui s'est passé! Il a fait face à un boxeur qu'il ne connaissait pas et qu'il avait largement sous-estimé. Hermann peut se battre avec les plus durs cogneurs comme avec les plus rapides, les plus mobiles. À mon avis, il est le pugiliste le plus polyvalent, le plus complet de sa division.
À la défense de Malignaggi, il n'est pas le seul à avoir pris Hermann à la légère. Samedi soir, notre boxeur a fait ravaler leurs paroles à bien des gens qui ne donnaient pas cher de sa peau. Même au Québec, plusieurs observateurs ne lui donnaient même pas une chance de gagner un round contre le Magic Man.
À Atlantic City, Hermann s'est présenté à Malignaggi, à son groupe, aux experts de partout sur la planète et à des milliers d'amateurs de boxe. Et rappelez-vous qu'il n'a même pas 20 combats d'expérience C'est ce qui nous permet de regarder l'avenir d'un œil optimiste en dépit du pointage des juges.
Les trois juges américains
Parlons-en donc, de ces fameux juges, trois Américains qui ont pratiquement grandi dans le même quartier que Malignaggi.
Avant les Fêtes, nous avons communiqué avec l'IBF pour connaître l'identité de ceux qui allaient être appelés à noter le combat. On nous a répondu qu'aucune décision n'avait été prise. Nous sommes revenus à la charge dans les semaines suivantes, mais pas moyen de rejoindre qui que ce soit, les bureaux étant fermés. Le 2 janvier, on finit par nous annoncer que trois Américains allaient juger le combat. Je n'en revenais tout simplement pas.
Le groupe GYM organise ici des combats de l'IBF International dans le cadre desquels on nous oblige à avoir au moins un juge neutre. On nous encourage aussi fortement à en avoir deux. Et on parle ici d'un titre mineur! Comment peut-on expliquer, alors, qu'un combat de championnat du monde puisse être disputé dans de telles conditions?
Si au moins on avait fait venir des juges de Las Vegas ou de la Californie, ça aurait toujours pu passer. Mais non, on sélectionne des hommes qui viennent du même voisinage que Malignaggi, qui travaillent dans le même environnement que lui. En tant que promoteur, je serais gêné - oui, gêné! - de me présenter devant les dirigeants de la boxe internationale, les amateurs québécois et les médias si j'organisais un combat à Montréal avec trois juges locaux. Je ne serais même pas capable de faire ça. Le promoteur de Malignaggi, qui n'a rien à voir là-dedans, m'a dit la même chose. Ce n'est tout simplement pas normal
Au terme du combat, je favorisais Hermann par deux points. Même chose pour mon partenaire d'affaires Don Majesky. Quand j'ai entendu qu'un juge avait remis un pointage de 117-111, je me suis dit qu'il était impossible qu'on n'ait pu donner seulement trois rounds à Hermann. Les rounds que Hermann a gagnés, il les a gagnés de façon convaincante, et je peux en compter au moins quatre ou cinq. Ce juge a même donné les deux derniers rounds à Malignaggi, ce qui est assez incroyable.
Je ne dis pas que Hermann a livré un combat parfait. Quand il a ébranlé Malignaggi au septième round, il aurait dû être plus agressif dans les reprises suivantes, mais il a reculé et l'a laissé reprendre ses esprits. C'est le genre de chose qu'il va assimiler avec l'expérience. Reste qu'il s'est quand même montré supérieur à un boxeur qu'on disait le plus rapide et le plus brillant de sa division.
Évidemment, l'IBF s'est confondue en excuses en nous promettant qu'une telle situation n'arriverait plus. J'ai passé une partie de la soirée de samedi avec le directeur du comité de championnat de l'organisation et on a eu beau éplucher le livre des règlements, on en a trouvé aucun qui l'oblige à nominer des juges neutres pour un combat. La WBA, la WBO, le WBC ont ce genre de règlement, mais pas l'IBF. On est en 2008 et personne n'avait pensé à ça?
C'est dommage, parce que nous avons appris de cette erreur et nous allons nous assurer que ça ne se produise plus, mais au bout du compte, c'est quand même notre gars qui paie le prix.
Passer par-dessus la déception
Évidemment, Hermann a eu du mal à avaler la défaite. Comme nous, il était estomaqué à l'écoute du verdict. Mais à partir d'aujourd'hui, notre rôle est de le garder bien éveillé sur les options qui s'offrent toujours à lui. Ça ne sert à rien de s'apitoyer sur notre sort et de broyer du noir.
J'ai déjà vu des boxeurs ne jamais se remettre d'une défaite crève-cœur comme celle-là. À force d'entendre leur entourage blâmer tout le monde autour, ils en ont perdu leur passion, leur détermination, leur enthousiasme.
C'est sûr qu'au cours des prochains jours, Hermann va passer des nuits blanches, des moments plus sombres. On lui a conseillé de prendre une quinzaine de jours de repos, mais après, on repart la machine. On a passé la soirée de samedi à laver notre linge sale avec les gens de l'IBF. Maintenant, à partir d'aujourd'hui, il faut regarder vers l'avant.
Hermann n'est pas reparti d'Atlantic City la tête entre les deux jambes parce qu'il a réalisé à quel point il avait l'appui de plusieurs personnes depuis sa défaite. Tellement de gens, autant des Américains que des Québécois, sont venus le voir après son combat pour l'encourager et le féliciter. Jim Gray, qui couvrait le combat pour le réseau Showtime, a dit au promoteur de Malignaggi que la décision des juges le favorisait peut-être, mais que Ngoudjo s'était fait avoir. Jimmy Lenon Jr n'en croyait pas ses yeux.
Mais la réaction qui parle le plus, c'est celle de la foule. Partisane à fond, elle n'a jamais eu l'occasion de se manifester. On pouvait compter environ 10% de Québécois dans les gradins, mais ils ont été les plus bruyants. Je vous le dis, sur place, l'atmosphère était assez remarquable. Après le combat, partout où Hermann est passé, il était ovationné et encouragé. Ça l'a aidé, parce qu'il a tout de suite vu qu'il n'était pas démuni ni abandonné.
Il sera important de brasser la cage de l'IBF pour garder Hermann le plus haut possible dans les classements. On compte aussi faire des démarches semblables auprès des autres associations.
Je ne m'attends pas à ce qu'un champion nous fasse la faveur de nous offrir une invitation pour une défense optionnelle. En fait, je suis certain que Hermann sera fui comme la peste dans sa division. Mais il faut le replacer rapidement dans une position où il pourrait éventuellement avoir une revanche contre Malignaggi ou être impliqué dans un autre combat de championnat du monde.
J'ai déjà reçu un coup de fil d'un promoteur de HBO qui nous offrait un combat le 9 février contre Andre Berto chez les 147 livres. Évidemment, c'est une proposition farfelue et nous l'avons refusée, mais le simple fait qu'on ait pensé donner à Hermann un combat de ce niveau aussi rapidement est encourageant.
Même s'il n'est pas revenu avec la ceinture, la valeur de Hermann Ngoudjo est de beaucoup supérieure à ce qu'elle était avant sa rencontre avec le Magicien. Pour l'instant, je peux affirmer qu'il sera de retour dans le ring à Montréal le 5 avril. C'est important pour lui de retourner à l'action rapidement, qu'il ne pense pas que son plan de carrière a été jeté aux poubelles.
Un petit mot sur Jean Pascal
Mardi, je vais rejoindre mon équipe en Floride où Jean Pascal affrontera Omar Pittman en sous-carte du combat d'Edison Miranda contre David Banks vendredi. On a déjà 3500 billets vendus sur les 5000 disponibles pour l'événement. Je vous dis que ça va parler français dans cet établissement.
C'est une belle vitrine qui est offerte à Jean et à Sébastien Demers de boxer là-bas, sur les ondes d'ESPN. Ils n'affronteront peut-être pas d'aspirant mondial, mais ils auront l'occasion d'étaler leur talent à l'échelle internationale.
C'est un combat très important pour Jean, qui doit non seulement gagner, mais être impressionnant. Il faut aussi espérer que Miranda livre la marchandise, question de mettre l'eau à la bouche aux réseaux de télévision et les convaincre qu'un éventuel affrontement entre les deux hommes serait intéressant.
L'épaule de Jean va bien. Il a effectué six ou sept combats d'entraînement depuis qu'on lui a fait une injection de cortisone et il dit ne ressentir aucune douleur. Je l'ai vu s'entraîner à Atlantic City et je sais qu'il prêt à réellement tout donner.
*Propos recueillis par Nicolas Landry.
Hermann a été l'agresseur pendant tout le combat et a fait mal en Malignaggi à plusieurs reprises. On l'avait préparé à affronter un boxeur très rapide et mobile, mais il a été capable de contrer ses déplacements et neutraliser sa vitesse en coupant le ring et en annulant son jab. Au niveau tactique, Hermann a dominé ce combat.
Si le combat a été plus serré qu'il n'aurait dû l'être en réalité, c'est seulement parce que l'arbitre a laissé Malignaggi retenir Hermann à volonté chaque fois qu'il était dans le pétrin. Jusqu'à un certain point, ça peut faire partie de la game, mais Malignaggi s'accrochait sans cesse à Hermann sans jamais recevoir d'avertissement. Et comme si ce n'était pas suffisant, l'officiel était toujours sur le dos de Hermann quand il tentait de se défaire de l'emprise de son adversaire.
Après le combat, Malignaggi disait ne pas comprendre ce qui lui était arrivé, que les choses n'avaient pas été aussi bien qu'à l'habitude pour lui.
Je peux lui expliquer ce qui s'est passé! Il a fait face à un boxeur qu'il ne connaissait pas et qu'il avait largement sous-estimé. Hermann peut se battre avec les plus durs cogneurs comme avec les plus rapides, les plus mobiles. À mon avis, il est le pugiliste le plus polyvalent, le plus complet de sa division.
À la défense de Malignaggi, il n'est pas le seul à avoir pris Hermann à la légère. Samedi soir, notre boxeur a fait ravaler leurs paroles à bien des gens qui ne donnaient pas cher de sa peau. Même au Québec, plusieurs observateurs ne lui donnaient même pas une chance de gagner un round contre le Magic Man.
À Atlantic City, Hermann s'est présenté à Malignaggi, à son groupe, aux experts de partout sur la planète et à des milliers d'amateurs de boxe. Et rappelez-vous qu'il n'a même pas 20 combats d'expérience C'est ce qui nous permet de regarder l'avenir d'un œil optimiste en dépit du pointage des juges.
Les trois juges américains
Parlons-en donc, de ces fameux juges, trois Américains qui ont pratiquement grandi dans le même quartier que Malignaggi.
Avant les Fêtes, nous avons communiqué avec l'IBF pour connaître l'identité de ceux qui allaient être appelés à noter le combat. On nous a répondu qu'aucune décision n'avait été prise. Nous sommes revenus à la charge dans les semaines suivantes, mais pas moyen de rejoindre qui que ce soit, les bureaux étant fermés. Le 2 janvier, on finit par nous annoncer que trois Américains allaient juger le combat. Je n'en revenais tout simplement pas.
Le groupe GYM organise ici des combats de l'IBF International dans le cadre desquels on nous oblige à avoir au moins un juge neutre. On nous encourage aussi fortement à en avoir deux. Et on parle ici d'un titre mineur! Comment peut-on expliquer, alors, qu'un combat de championnat du monde puisse être disputé dans de telles conditions?
Si au moins on avait fait venir des juges de Las Vegas ou de la Californie, ça aurait toujours pu passer. Mais non, on sélectionne des hommes qui viennent du même voisinage que Malignaggi, qui travaillent dans le même environnement que lui. En tant que promoteur, je serais gêné - oui, gêné! - de me présenter devant les dirigeants de la boxe internationale, les amateurs québécois et les médias si j'organisais un combat à Montréal avec trois juges locaux. Je ne serais même pas capable de faire ça. Le promoteur de Malignaggi, qui n'a rien à voir là-dedans, m'a dit la même chose. Ce n'est tout simplement pas normal
Au terme du combat, je favorisais Hermann par deux points. Même chose pour mon partenaire d'affaires Don Majesky. Quand j'ai entendu qu'un juge avait remis un pointage de 117-111, je me suis dit qu'il était impossible qu'on n'ait pu donner seulement trois rounds à Hermann. Les rounds que Hermann a gagnés, il les a gagnés de façon convaincante, et je peux en compter au moins quatre ou cinq. Ce juge a même donné les deux derniers rounds à Malignaggi, ce qui est assez incroyable.
Je ne dis pas que Hermann a livré un combat parfait. Quand il a ébranlé Malignaggi au septième round, il aurait dû être plus agressif dans les reprises suivantes, mais il a reculé et l'a laissé reprendre ses esprits. C'est le genre de chose qu'il va assimiler avec l'expérience. Reste qu'il s'est quand même montré supérieur à un boxeur qu'on disait le plus rapide et le plus brillant de sa division.
Évidemment, l'IBF s'est confondue en excuses en nous promettant qu'une telle situation n'arriverait plus. J'ai passé une partie de la soirée de samedi avec le directeur du comité de championnat de l'organisation et on a eu beau éplucher le livre des règlements, on en a trouvé aucun qui l'oblige à nominer des juges neutres pour un combat. La WBA, la WBO, le WBC ont ce genre de règlement, mais pas l'IBF. On est en 2008 et personne n'avait pensé à ça?
C'est dommage, parce que nous avons appris de cette erreur et nous allons nous assurer que ça ne se produise plus, mais au bout du compte, c'est quand même notre gars qui paie le prix.
Passer par-dessus la déception
Évidemment, Hermann a eu du mal à avaler la défaite. Comme nous, il était estomaqué à l'écoute du verdict. Mais à partir d'aujourd'hui, notre rôle est de le garder bien éveillé sur les options qui s'offrent toujours à lui. Ça ne sert à rien de s'apitoyer sur notre sort et de broyer du noir.
J'ai déjà vu des boxeurs ne jamais se remettre d'une défaite crève-cœur comme celle-là. À force d'entendre leur entourage blâmer tout le monde autour, ils en ont perdu leur passion, leur détermination, leur enthousiasme.
C'est sûr qu'au cours des prochains jours, Hermann va passer des nuits blanches, des moments plus sombres. On lui a conseillé de prendre une quinzaine de jours de repos, mais après, on repart la machine. On a passé la soirée de samedi à laver notre linge sale avec les gens de l'IBF. Maintenant, à partir d'aujourd'hui, il faut regarder vers l'avant.
Hermann n'est pas reparti d'Atlantic City la tête entre les deux jambes parce qu'il a réalisé à quel point il avait l'appui de plusieurs personnes depuis sa défaite. Tellement de gens, autant des Américains que des Québécois, sont venus le voir après son combat pour l'encourager et le féliciter. Jim Gray, qui couvrait le combat pour le réseau Showtime, a dit au promoteur de Malignaggi que la décision des juges le favorisait peut-être, mais que Ngoudjo s'était fait avoir. Jimmy Lenon Jr n'en croyait pas ses yeux.
Mais la réaction qui parle le plus, c'est celle de la foule. Partisane à fond, elle n'a jamais eu l'occasion de se manifester. On pouvait compter environ 10% de Québécois dans les gradins, mais ils ont été les plus bruyants. Je vous le dis, sur place, l'atmosphère était assez remarquable. Après le combat, partout où Hermann est passé, il était ovationné et encouragé. Ça l'a aidé, parce qu'il a tout de suite vu qu'il n'était pas démuni ni abandonné.
Il sera important de brasser la cage de l'IBF pour garder Hermann le plus haut possible dans les classements. On compte aussi faire des démarches semblables auprès des autres associations.
Je ne m'attends pas à ce qu'un champion nous fasse la faveur de nous offrir une invitation pour une défense optionnelle. En fait, je suis certain que Hermann sera fui comme la peste dans sa division. Mais il faut le replacer rapidement dans une position où il pourrait éventuellement avoir une revanche contre Malignaggi ou être impliqué dans un autre combat de championnat du monde.
J'ai déjà reçu un coup de fil d'un promoteur de HBO qui nous offrait un combat le 9 février contre Andre Berto chez les 147 livres. Évidemment, c'est une proposition farfelue et nous l'avons refusée, mais le simple fait qu'on ait pensé donner à Hermann un combat de ce niveau aussi rapidement est encourageant.
Même s'il n'est pas revenu avec la ceinture, la valeur de Hermann Ngoudjo est de beaucoup supérieure à ce qu'elle était avant sa rencontre avec le Magicien. Pour l'instant, je peux affirmer qu'il sera de retour dans le ring à Montréal le 5 avril. C'est important pour lui de retourner à l'action rapidement, qu'il ne pense pas que son plan de carrière a été jeté aux poubelles.
Un petit mot sur Jean Pascal
Mardi, je vais rejoindre mon équipe en Floride où Jean Pascal affrontera Omar Pittman en sous-carte du combat d'Edison Miranda contre David Banks vendredi. On a déjà 3500 billets vendus sur les 5000 disponibles pour l'événement. Je vous dis que ça va parler français dans cet établissement.
C'est une belle vitrine qui est offerte à Jean et à Sébastien Demers de boxer là-bas, sur les ondes d'ESPN. Ils n'affronteront peut-être pas d'aspirant mondial, mais ils auront l'occasion d'étaler leur talent à l'échelle internationale.
C'est un combat très important pour Jean, qui doit non seulement gagner, mais être impressionnant. Il faut aussi espérer que Miranda livre la marchandise, question de mettre l'eau à la bouche aux réseaux de télévision et les convaincre qu'un éventuel affrontement entre les deux hommes serait intéressant.
L'épaule de Jean va bien. Il a effectué six ou sept combats d'entraînement depuis qu'on lui a fait une injection de cortisone et il dit ne ressentir aucune douleur. Je l'ai vu s'entraîner à Atlantic City et je sais qu'il prêt à réellement tout donner.
*Propos recueillis par Nicolas Landry.