Non, je ne parle pas du combat entre Georges St-Pierre et Nick Diaz. Juste avant le début du combat final du gala UFC, on venait d‘assister à un spectaculaire combat de boxe entre le champion WBO des 147 livres Tim Bradley, qui a réussi la première défense de son titre.

Mais ce ne fut pas de tout repos!

Lors des 2 premiers rounds, “desert storm” a essuyé une tempête de coups de la part de l‘aspirant Ruslan Provodnikov. Sonné à la fin du 1er round, il a été au tapis mais l‘arbitre Pat Russell a indiqué que Bradley avait glissé. Au 2e round, Bradley a de nouveau encaissé les puissants coups de son adversaire. Mais l‘américain est allé puiser au fond de ses ressources pour terminer in-extremis le 2e round.

Au 3e round, c‘est Provodnikov qui a paru épuisé par l‘effort des 6 premières minutes. Bradley a entrepris alors une formidable séquence pour dominer la majorité des rounds suivants.

Au 9e round, Povodnikov est blessé gravement à l‘oeil gauche. Son entraineur Freddie Roach indique qu‘il songe mettre un terme au combat. Mais il n‘a pas besoin d‘intervenir.

Povodnikov est toujours menaçant au 12e round. Il sait qu‘il a besoin d‘un k.-o. et il ouvre la machine. Dans une fin de combat qui ressemble à celle de Bute-Andrade I ou Sergio Martinez contre Julio Cesar Chavez, Povodnikov ébranle Bradley qui n‘a d‘autre choix que de mettre un genou au sol. Il se relève à la fin du compte, visiblement apte à reprendre le combat, quand finalement on entend la cloche finale.

Les juges accordent à Bradley une décision unanime, mais par une très courte marge. 114–113, 114–113, 115–112.

Par cette victoire, Bradley “légitimise” son titre mondial acquis dans la controverse l‘an dernier contre Manny Pacquiao. Il démontre l‘étendue de son courage et de sa condition physique, mais aussi la porosité de sa défensive.

Pas surprenant qu‘après avoir vu un tel combat, celui de St-Pierre contre Diaz soit paru assez terne…