Le drame des poids lourds
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 18:29 mercredi, 5 janv. 2011. 05:20Éric Martel Bahoeli se questionne sur son avenir.
Il a 29 ans. Il a consacré les 15 dernières années de sa vie à la boxe. Mais depuis ses débuts chez les pros, il y a près de 2 ans, le poids lourd de Québec n‘a disputé que 4 combats, qu‘il a tous remportés.
J‘ai mentionné le nom d‘Éric dimanche lors du blogue consacré à la retraite de Jean-François Bergeron. J‘y mentionnais la difficulté pour les poids lourds du Québec de se trouver des adversaires.
«Ce n‘est pas évident les poids lourds au Québec» affirme d‘emblée Éric Martel Bahoeli lorsque je l‘ai joint par téléphone mercredi midi. «Ce serait probablement plus facile si j‘étais au États-Unis, où le bassin de boxeur est plus grand.» Selon Martel Bahoeli, il est plus facile de se développer et de se monter une fiche aux États-Unis pour ensuite penser à des combats de championnat. Mais le droitier de 6‘3‘‘ hésite à aller au sud de la frontière.
Un cercle vicieux
Parce qu‘il ne peut pas gagner sa vie dans le ring, Éric Martel Bahoeli travaille donc maintenant comme agent correctionnel. Et puisqu‘il travaille, il ne peut pas s‘entraîner à sa guise.
Cette semaine, le Québécois a pris 5 journées de congé pour venir à Montréal afin de servir de partenaire d‘entraînement au poids lourd Didier Bence qui se prépare en compagnie de l‘entraîneur Marc Ramsay au tournoi de boxe des Jeux du Commonwealth.
Redéfinir les poids lourds
Éric Martel Bahoeli ne sait pas quand sera son prochain combat. Il n‘a pas de contrat, que ce soit avec Interbox ou avec GYM, quoique son entraîneur François Duguay travaille dans le giron d‘Interbox. Et il espère faire partie du gala du 18 décembre, s‘il est présenté chez lui à Québec.
Il réitère qu‘il veut progresser. Martel Bahoeli veut affronter n‘importe qui. Il se questionne toutefois sur la volonter des promoteurs de présenter des combats de poids lourds. Mais il est bien conscient que cette catérorie a perdu de son lustre. «La catégorie a diminué de prestige, les gars comme les Klitschko et les Valuev sont trop dominants. Avec les produits qu‘ils prennent, c‘est des machines de guerre» ajoute Éric Martel Bahoeli qui aimerait bien que l‘on divise autrement les limites de poids dans les catégories supérieures.
À propos de la retraite de Jean-François Bergeron, Martel Bahoeli affirme qu‘il a ouvert des portes. «Lorsque j‘ai commencé à boxer, je le regardais progresser. Je m‘en inspirais pour savoir jusqu‘où moi-même je pouvais aller.»
On sait jusqu‘où Jean-François Bergeron s‘est rendu. On ne peut que souhaiter à Éric Martel Bahoeli de se rendre aussi loin.