David Lemieux souhaitait affronter un boxeur de renom à son prochain combat et c’est exactement ce qu’il a obtenu.

Le cogneur québécois se mesurera à l’Américain Gabriel Rosado le 6 décembre au Barclays Center de Brooklyn, en finale d’un programme triple présenté sur les ondes du réseau américain HBO.

Il s’agira ainsi d’une occasion idéale pour Lemieux de démontrer toute l’étendue de son talent et qu’il a enfin ce qu’il faut pour croiser le fer avec des rivaux de la trempe de Saul « Canelo » Alvarez ou Miguel Cotto.

« C’est un secret pour personne : ça fait un bon bout de temps que nous voulons de gros combats, mentionne le gérant de Lemieux, Camille Estephan, en entrevue à RDS. Rosado, c’est la route que nous devons prendre pour affronter tous ces gros noms-là. »

« C’est un très bon adversaire, et c’est surtout quelqu’un de très connu aux États-Unis, poursuit Lemieux. Je me sens déjà plus fort qu’à mon dernier combat et j’ai très hâte de me battre! »

Le Montréalais avait créé un effet bœuf chez les apparatchiks du monde de la boxe en passant le knock-out à Fernando Guerrero en mai dernier. Il s’agissait du plus sérieux opposant auquel il faisait face depuis ses défaites aux dépens de Marco Antonio Rubio et Joachim Alcine.

Depuis ce passage à vide survenu en 2011, Lemieux a remporté ses sept derniers duels, dont six avant la limite. Il est présentement champion des poids moyens de la NABF et figure parmi les cinq premiers aspirants aux classements du WBC et de la IBF. Jamais, il n’a combattu à l’extérieur de la Belle Province.

Originaire de Philadelphie, Rosado a perdu trois de ses quatre dernières sorties, qui ont toutes été télédiffusées sur HBO ou Showtime. Qui plus est, l’Américain a été vaincu par Gennay Golovkin, Peter Quillin et Jermell Charlo, trois pugilistes toujours invaincus en carrière. Il s’est également signalé en remportant un combat « Big Knockout Boxing » en août dernier.

Pour obtenir le droit d’affronter Rosado, Lemieux a dû parapher une entente d’un combat avec Golden Boy Promotions. Se qualifiant de « joueur autonome », il a cependant assuré que cette alliance temporaire avec le géant américain ne nuirait pas à sa relation d’affaires avec Groupe Yvon Michel. Lemieux a toujours combattu pour le promoteur québécois depuis ses débuts.