EOTTM : Les échos d'après-gala de mercredi

Malgré le fait que son nom figure au top-5 du classement des super-moyens des quatre grandes organisations de boxe professionnelle, Erik Bazinyan se retrouve dans l'ombre de Christian Mbilli.

Même promoteur, même entraîneur et même catégorie de poids sont autant de facteurs qui expliquent pourquoi le Lavallois d'origine arménienne ne parvient pas à devancer son talentueux coéquipier d'origine franco-camerounaise dans la hiérarchie chez Eye of the Tiger Management.

Bazinyan est néanmoins parvenu à faire parler de lui, après avoir enregistré une spectaculaire victoire par arrêt de l'arbitre au sixième round de son combat contre le vétéran Ronald Ellis, en demi-finale de la carte présentée par EOTTM mercredi soir au Cabaret du Casino de Montréal.

Le champion de la NABA et de la NABF a réussi là au Mbilli avait « échoué » deux ans plus tôt en réussissant à battre Ellis avant la dernière cloche. Ce dernier en était d'ailleurs à un premier combat depuis sa défaite aux points contre Mbilli, puisqu'il évoluait dans la Team Combat League jusqu'à encore récemment. À noter que l'actuel champion intérimaire des super-moyens du WBC David Benavidez avait eu besoin de 11 rounds pour en prendre la mesure en mars 2021.

« C'est tout un statement, s'est réjoui Camille Estephan à la suite de la victoire de Bazinyan. Christian l'avait dominé complètement, mais il n'avait pas été capable de le sortir. C'est ce que je voulais voir. Il a sorti un lapin de son chapeau au bon moment. La magie, des fois, c'est bon. »

Difficile de prédire qui sera son prochain rival, mais les noms d'Edgar Berlanga, Diego Pacheco et Jaime Munguia ont été évoqués. Le passé nous a appris qu'il faut jouer de prudence et modérer les attentes en pareilles circonstances, mais qui sommes-nous pour empêcher les gens de rêver?

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Dans le passé, Leïla Beaudoin avait souvent peiné à maintenir un rythme constant de la première à la dernière seconde de ses combats prévus pour six ou encore huit rounds. La tendance s'est renversée mercredi, alors qu'elle a facilement enlevé tous les rounds de son duel face à Estralla Valverde pour retrouver le sentier de la victoire après avoir encaissé sa première défaite en mai.

Beaudoin a expliqué qu'elle a effectué des changements à sa préparation au cours des derniers mois et c'est pourquoi elle n'a pas ressenti une diminution d'énergie pendant ses huit rounds face à Valverde, qui a combattu à plusieurs reprises en championnat du monde au fil des années.

« Ce sont plein de petits détails qui ont fait la différence, a précisé Beaudoin. J'ai fait appel à un spécialiste, Jean-François Gaudreau, qui m'a aidé dans les trois dernières semaines avec mon poids. J'ai commencé tranquillement, mais j'ai été capable de hausser le niveau par la suite. »

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Eye of the Tiger Management présentera son prochain événement le 14 novembre, toujours au Cabaret du Casino de Montréal, alors que Steve Claggett effectuera la deuxième défense de son titre des poids super-légers de la NABF contre le puissant cogneur mexicain Miguel Madueno.

Imam Khataev et Mehmet Nadir Ünal, qui se sont battus mercredi, seront aussi de la partie, tout comme Steven Butler, Albert Ramirez, Luis Santana, Vanessa Lepage Jonanisse et Moreno Fendero. Butler en sera à une première sortie depuis sa dure défaite par knock-out au 2e round face au champion des moyens de la WBO Zhanibek Alimkhanuly en mai dernier en Californie.

D'ici là, Simon Kean et Arslanbek Makhmudov combattront le 28 octobre en Arabie saoudite en sous-carte du gala mettant en vedette Tyson Fury et Francis Ngannou. Kean aura un défi de taille en l'ancien champion des lourds de la WBO Joseph Parker, alors que Makhmudov se mesurera finalement à Junior Anthony Wright au lieu d'Agron Smakici comme cela était initialement prévu.