Les montagnes russes de Marc Ramsay
Boxe lundi, 17 déc. 2012. 16:47 jeudi, 12 déc. 2024. 21:20
Le métier d'entraîneur à la boxe n'est pas de tout repos. Vendredi, lors du dernier gala du Groupe Yvon Michel, l'entraîneur Marc Ramsay a travaillé lors de cinq combats différents.
Il y a eu huit combats présentés et Ramsay en a dirigé cinq d'entre eux. «On a cinq dossiers, j'ai un calepin avec les cinq stratégies, les coups de poing sont révisés.»
Rien n'est laissé au hasard. Le travail est défini et déjà partagé. Le général de GYM s'est entouré de vaillants lieutenants qui préparent les soldats. «On se divise le travail de manière spécifique, rien n'est négligé en raison du volume élevé de combats. J'ai une équipe de six entraineurs bénévoles.»
Le premier combat, celui d'Oscar Rivas s'est terminé par une victoire rapide par K.-O. Ramsay n'a pas eu le temps de célébrer, car il dû quitter immédiatement au vestiaire préparer son prochain boxeur puisqu'il ne disposait que de quelques minutes avant le prochain combat, celui de Kevin Bizier. L'entraîneur a eu le temps de changer de veste, la coupure avec le combat précédant était complétée. Alors que la soirée de Rivas était terminée, celle de Ramsay ne faisait que commencer. Peu de temps après, c'était déjà le temps de quitter le vestiaire et de s'engager dans une bataille totalement différente. Les conseils de Ramsay ont rapporté puisque l'un de ses protégés a signé une deuxième victoire en deux combats. Dans le vestiaire, il régnait un bel esprit d'équipe. Bizier a été félicité par ses coéquipiers alors que l'entraîneur amorçait la portion la plus difficile de la soirée. Les combats s'enchainaient pour l'entraîneur qui n'a eu que huit minutes entre les combats d'Alavrez et Lemieux. Tout s'est déroulé parfaitement jusqu'à la blessure de Jean Pascal. Au bout du compte tous les boxeurs de Ramsay ont gagné. Mais la soirée a été difficile.
«Beaucoup d'émotions, c'est comme des montagnes russes, » a avoué Ramsay.
Bourreau de travail, l'entraîneur de 16 ans d'expérience se permettra un court repos.«Tout au long de la soirée, je me sens bien. Je suis sur l'adrénaline. Quand ça relâche, c'est comme si j'avais la mononucléose. Habituellement je vais au chalet pendant deux jours, sans internet sans téléphone. Je fais de bonnes siestes et je récupère bien avant d'être de retour au travail lundi matin.»
D'après un reportage de Jean-Luc Legendre
Il y a eu huit combats présentés et Ramsay en a dirigé cinq d'entre eux. «On a cinq dossiers, j'ai un calepin avec les cinq stratégies, les coups de poing sont révisés.»
Rien n'est laissé au hasard. Le travail est défini et déjà partagé. Le général de GYM s'est entouré de vaillants lieutenants qui préparent les soldats. «On se divise le travail de manière spécifique, rien n'est négligé en raison du volume élevé de combats. J'ai une équipe de six entraineurs bénévoles.»
Le premier combat, celui d'Oscar Rivas s'est terminé par une victoire rapide par K.-O. Ramsay n'a pas eu le temps de célébrer, car il dû quitter immédiatement au vestiaire préparer son prochain boxeur puisqu'il ne disposait que de quelques minutes avant le prochain combat, celui de Kevin Bizier. L'entraîneur a eu le temps de changer de veste, la coupure avec le combat précédant était complétée. Alors que la soirée de Rivas était terminée, celle de Ramsay ne faisait que commencer. Peu de temps après, c'était déjà le temps de quitter le vestiaire et de s'engager dans une bataille totalement différente. Les conseils de Ramsay ont rapporté puisque l'un de ses protégés a signé une deuxième victoire en deux combats. Dans le vestiaire, il régnait un bel esprit d'équipe. Bizier a été félicité par ses coéquipiers alors que l'entraîneur amorçait la portion la plus difficile de la soirée. Les combats s'enchainaient pour l'entraîneur qui n'a eu que huit minutes entre les combats d'Alavrez et Lemieux. Tout s'est déroulé parfaitement jusqu'à la blessure de Jean Pascal. Au bout du compte tous les boxeurs de Ramsay ont gagné. Mais la soirée a été difficile.
«Beaucoup d'émotions, c'est comme des montagnes russes, » a avoué Ramsay.
Bourreau de travail, l'entraîneur de 16 ans d'expérience se permettra un court repos.«Tout au long de la soirée, je me sens bien. Je suis sur l'adrénaline. Quand ça relâche, c'est comme si j'avais la mononucléose. Habituellement je vais au chalet pendant deux jours, sans internet sans téléphone. Je fais de bonnes siestes et je récupère bien avant d'être de retour au travail lundi matin.»
D'après un reportage de Jean-Luc Legendre