Montréal (PC) - Éric Lucas est toujours confiant d'obtenir un combat de championnat contre l'Allemand Markus Beyer le 3 septembre.

"On nous dit que ça devrait se finaliser d'ici quelques jours», confie le boxeur, ajoutant : «Ça fait deux semaines qu'ils disent ça...»

C'est apparemment le gérant qui hésite à laisser son boxeur affronter Lucas et préférerait un adversaire jugé moins dangereux.

Mais le gérant de Lucas, l'homme d'affaires Jean Bédard, croit que cet affrontement va finir par s'imposer à cause de l'intérêt qu'il suscitera à la suite de la controverse qui avait entouré la victoire de Beyer lors du premier combat entre les deux hommes. «Ce sont des gens d'affaires, ils savent où est leur intérêt», estime Bédard.

Le clan Beyer cherche à faire monter les enchères, croit-on, mais Lucas voit aussi une autre explication : «Je pense qu'ils veulent que je me prépare le plus tard possible. Ils se disent que tant qu'à organiser le combat, on va leur rendre la tâche la plus diffcile possible.»

Si c'est le cas, les Allemands perdent leur temps, assure Lucas, car dans sa tête il se prépare déjà pour Beyer, et pour le 3 septembre.

Lucas compte recommencer à boxer à l'entraînement en juin maintenant qu'il est suffisamment guéri de sa blessure à une main.

Il est prêt à aller se battre en Allemagne une fois de plus, malgré le jugement discutable rendu à l'issue de son premier combat là-bas, conscient que Beyer est le champion et qu'il n'a pas le choix.

«Il faut vivre avec...»