Lucas est comme le bon vin!
Boxe mercredi, 5 déc. 2001. 12:27 samedi, 14 déc. 2024. 06:51
Qui a dit qu'Éric Lucas n'avait aucune force de frappe?
Il y a quelques mois à peine, on disait de Lucas qu'il n'était pas spectaculaire, qu'il n'avait pas de charisme. Plusieurs «experts » clamaient haut et fort que Davey Hilton était le seul boxeur québécois à pouvoir passer le K-O à ses adversaires.
On se basait sur la fiche de Lucas. Lors de ses 13 premiers combats, le boxeur de Ste-Julie n'avait récolté qu'une seule victoire avant la limite. Mais voilà qu'à ses 11 derniers combats, Lucas a passé le K-O à sept de ses adversaires. En 41 combats, il compte maintenant 13 K-O à sa fiche.
Lucas est comme le bon vin : il s'améliore avec les années!
Un athlète atteint normalement son apogée vers l'âge de 26 ans. Lucas est âgé de 30 ans. Il a simplement mis un peu plus de temps que d'autres à se développer. Tout ça, grâce à son acharnement et son ardeur au travail.
Lucas m'a même dit après son combat contre Thobela qu'il croyait possible de s'améliorer encore! Il a mentionné qu'à son prochain combat, il serait en meilleur condition physique! Comment est-ce possible? C'est bon d'entendre de tels propos! Tout un contraste avec l'attitude de Stéphane Ouellet!
Je ne crois pas que Lucas se soit tout à coup découvert une superbe force de frappe mais une chose est certaine, il s'est amélioré. Il est plus fort. Il est plus précis. Il est plus confiant. Et il est plus complet. Son crochet de la main droite est particulièrement plus puissant. Lucas a beaucoup travaillé sur son transfert de poids. Il faut donner le crédit à son entraîneur, Stéphane Larouche. Le Jonquièrois a longtemps été critiqué. On disait de lui qu'il n'avait pas les compétences nécessaires pour former des boxeurs professionnels. Qu'il ne pouvait pas rivaliser avec les meilleurs entraîneurs américains. C'est drôle comme une opinion peut changer rapidement!
Larouche arrive en gymnase très tôt le matin et il en sort très tard le soir. D'ici un mois, deux de ses poulains seront champions du monde : Éric Lucas et Leonard Dorin (Dorin affrontera Raul Balbi, champion WBA et selon moi, il va gagner!) Il mérite nos félicitations.
Il ne faudrait pas non plus oublier le vieux sage, Abe Pervin et André Kulesza qui est responsable de la préparation musculaire.
Fondé en 1997, Interbox est en train de prendre sa place sur la scène internationale. Avec un champion dans ses rangs, c'est toute la crédibilité du groupe qui a augmenté. Souhaitons pour les amateurs que Lucas pourra conserver sa ceinture encore longtemps.
Il y a quelques mois à peine, on disait de Lucas qu'il n'était pas spectaculaire, qu'il n'avait pas de charisme. Plusieurs «experts » clamaient haut et fort que Davey Hilton était le seul boxeur québécois à pouvoir passer le K-O à ses adversaires.
On se basait sur la fiche de Lucas. Lors de ses 13 premiers combats, le boxeur de Ste-Julie n'avait récolté qu'une seule victoire avant la limite. Mais voilà qu'à ses 11 derniers combats, Lucas a passé le K-O à sept de ses adversaires. En 41 combats, il compte maintenant 13 K-O à sa fiche.
Lucas est comme le bon vin : il s'améliore avec les années!
Un athlète atteint normalement son apogée vers l'âge de 26 ans. Lucas est âgé de 30 ans. Il a simplement mis un peu plus de temps que d'autres à se développer. Tout ça, grâce à son acharnement et son ardeur au travail.
Lucas m'a même dit après son combat contre Thobela qu'il croyait possible de s'améliorer encore! Il a mentionné qu'à son prochain combat, il serait en meilleur condition physique! Comment est-ce possible? C'est bon d'entendre de tels propos! Tout un contraste avec l'attitude de Stéphane Ouellet!
Je ne crois pas que Lucas se soit tout à coup découvert une superbe force de frappe mais une chose est certaine, il s'est amélioré. Il est plus fort. Il est plus précis. Il est plus confiant. Et il est plus complet. Son crochet de la main droite est particulièrement plus puissant. Lucas a beaucoup travaillé sur son transfert de poids. Il faut donner le crédit à son entraîneur, Stéphane Larouche. Le Jonquièrois a longtemps été critiqué. On disait de lui qu'il n'avait pas les compétences nécessaires pour former des boxeurs professionnels. Qu'il ne pouvait pas rivaliser avec les meilleurs entraîneurs américains. C'est drôle comme une opinion peut changer rapidement!
Larouche arrive en gymnase très tôt le matin et il en sort très tard le soir. D'ici un mois, deux de ses poulains seront champions du monde : Éric Lucas et Leonard Dorin (Dorin affrontera Raul Balbi, champion WBA et selon moi, il va gagner!) Il mérite nos félicitations.
Il ne faudrait pas non plus oublier le vieux sage, Abe Pervin et André Kulesza qui est responsable de la préparation musculaire.
Fondé en 1997, Interbox est en train de prendre sa place sur la scène internationale. Avec un champion dans ses rangs, c'est toute la crédibilité du groupe qui a augmenté. Souhaitons pour les amateurs que Lucas pourra conserver sa ceinture encore longtemps.