Mikaël Zewski dans la cour des grands
Boxe jeudi, 1 nov. 2012. 16:37 vendredi, 13 déc. 2024. 16:10
MONTRÉAL - Originaire de Trois-Rivières, Mikaël Zewski est l'un des rares boxeurs québécois à disputer la très grande majorité de ses combats aux États-Unis.
Le protégé de l'écurie Top Rank n'en sera d'ailleurs qu'à un quatrième duel en sol québécois samedi soir au Centre Bell, alors qu'il se mesurera au Mexicain Cesar Chavez.
Invaincu en 16 combats depuis le début de sa carrière, Zewski (16-0, 12 K.-O.) juge que son affrontement contre Chavez (20-2, 9 K.-O.) marquera son passage à maturité qui le mènera éventuellement à un duel pour un titre nord-américain l'année prochaine.
« Il s'agit de l'étape qui met fin à ma carrière préparatoire », a indiqué Zewski, jeudi matin, en marge de la conférence de presse faisant la promotion de la sous-carte du gala de samedi soir. « J'entre dans les ligues majeures. »
Ce nouveau chapitre l'obligera vraisemblablement à sortir de son coin de pays où il s'entraîne depuis toujours. À ce niveau, il ne pourra plus se permettre de vivre dans sa bulle encore longtemps.
« Ça devient de plus en plus difficile de trouver des partenaires d'entraînement », a expliqué Zewski. « Je n'aurai pas le choix d'aller aux États-Unis. »
« Mon gérant Cameron (Dunkin) représente plusieurs boxeurs qui s'entraînent là-bas. Ce serait donc plus facile de trouver des partenaires adaptés à mes besoins. Pas des partenaires nécessairement meilleurs, mais qui ressemblent aux adversaires que j'affronterai. »
Cependant, Zewski n'a nullement l'intention d'imiter Adonis Stevenson et de passer de longs moments loin des siens. Même s'il possède ses entrées à l'académie de Robert Garcia - l'entraîneur de Nonito Donaire et Brandon Rios notamment -, il entend toujours poursuivre l'aventure aux côtés de son père et entraîneur de toujours Jean Zewski.
« Nous sommes ensemble depuis le début et c'est vraiment important pour moi », a précisé Zewski. « Notre équipe est bien rodée et je veux vivre dans une zone où je suis à l'aise. Je ne caresse pas du tout le rêve de m'établir en permanence aux États-Unis. »
Encore non-classé dans l'une des quatre grandes organisations de boxe mondiale, Zewski ne pense pas encore au jour où il aura la chance de combattre en championnat du monde. Il ne s'attend pas vraiment à recevoir un jour l'appel d'un champion en quête d'une défense optionnelle facile.
« Je suis un gars menaçant et je n'aurai pas de traitement de faveur de quiconque », a ajouté Zewski. « Je devrai faire mes classes et tracer moi-même ma voie. Et pour y arriver, je devrai battre les meilleurs. »
Pour l'heure, Zewski veut laisser un souvenir indélébile aux amateurs venus l'encourager.
« J'essaie toujours de disputer des combats qui vont plaire aux partisans, indépendamment de l'adversaire », a conclu Zewski. « Je veux être plaisant à regarder en étant puissant et en lançant toujours plus de coups. »
Zewski ne devrait pas avoir trop de difficulté à y arriver, Chavez s'étant fait battre par knock-out à deux reprises et ayant multiplié les affrontements contre des adversaires inexpérimentés depuis le début de sa carrière.
Le protégé de l'écurie Top Rank n'en sera d'ailleurs qu'à un quatrième duel en sol québécois samedi soir au Centre Bell, alors qu'il se mesurera au Mexicain Cesar Chavez.
Invaincu en 16 combats depuis le début de sa carrière, Zewski (16-0, 12 K.-O.) juge que son affrontement contre Chavez (20-2, 9 K.-O.) marquera son passage à maturité qui le mènera éventuellement à un duel pour un titre nord-américain l'année prochaine.
« Il s'agit de l'étape qui met fin à ma carrière préparatoire », a indiqué Zewski, jeudi matin, en marge de la conférence de presse faisant la promotion de la sous-carte du gala de samedi soir. « J'entre dans les ligues majeures. »
Ce nouveau chapitre l'obligera vraisemblablement à sortir de son coin de pays où il s'entraîne depuis toujours. À ce niveau, il ne pourra plus se permettre de vivre dans sa bulle encore longtemps.
« Ça devient de plus en plus difficile de trouver des partenaires d'entraînement », a expliqué Zewski. « Je n'aurai pas le choix d'aller aux États-Unis. »
« Mon gérant Cameron (Dunkin) représente plusieurs boxeurs qui s'entraînent là-bas. Ce serait donc plus facile de trouver des partenaires adaptés à mes besoins. Pas des partenaires nécessairement meilleurs, mais qui ressemblent aux adversaires que j'affronterai. »
Cependant, Zewski n'a nullement l'intention d'imiter Adonis Stevenson et de passer de longs moments loin des siens. Même s'il possède ses entrées à l'académie de Robert Garcia - l'entraîneur de Nonito Donaire et Brandon Rios notamment -, il entend toujours poursuivre l'aventure aux côtés de son père et entraîneur de toujours Jean Zewski.
« Nous sommes ensemble depuis le début et c'est vraiment important pour moi », a précisé Zewski. « Notre équipe est bien rodée et je veux vivre dans une zone où je suis à l'aise. Je ne caresse pas du tout le rêve de m'établir en permanence aux États-Unis. »
Encore non-classé dans l'une des quatre grandes organisations de boxe mondiale, Zewski ne pense pas encore au jour où il aura la chance de combattre en championnat du monde. Il ne s'attend pas vraiment à recevoir un jour l'appel d'un champion en quête d'une défense optionnelle facile.
« Je suis un gars menaçant et je n'aurai pas de traitement de faveur de quiconque », a ajouté Zewski. « Je devrai faire mes classes et tracer moi-même ma voie. Et pour y arriver, je devrai battre les meilleurs. »
Pour l'heure, Zewski veut laisser un souvenir indélébile aux amateurs venus l'encourager.
« J'essaie toujours de disputer des combats qui vont plaire aux partisans, indépendamment de l'adversaire », a conclu Zewski. « Je veux être plaisant à regarder en étant puissant et en lançant toujours plus de coups. »
Zewski ne devrait pas avoir trop de difficulté à y arriver, Chavez s'étant fait battre par knock-out à deux reprises et ayant multiplié les affrontements contre des adversaires inexpérimentés depuis le début de sa carrière.