Pascal se sent comme Robin des Bois
Boxe mardi, 2 déc. 2008. 16:26 mercredi, 11 déc. 2024. 07:44
À quatre jours de disputer le premier combat de championnat du monde de sa carrière à Nottingham en Angleterre, Jean Pascal se sent comme Robin des Bois qui désire ravir à Carl Froch son dû, la ceinture de la WBC pour la ramener au Québec. Le boxeur québécois a accepté de nous décrirer ses états d'âmes en répondant à nos questions.
RDS : Tu es arrivé en Angleterre vendredi en vue de ton combat du 6 décembre, comment les choses se déroulent depuis ton arrivée?
J. Pascal : Ça se passe très bien depuis que je suis arrivé à Nottingham. Les Anglais sont très courtois tout comme les gens du groupe Hennessy qui gèrent la carrière de mon adversaire Carl Froch. J'ai la chance de miser sur une grosse équipe qui m'accompagne ici et tout est sous contrôle. Mon promoteur et mes spécialistes sont déjà présents en Angleterre alors que ma famille et mes amis arriveront jeudi.
RDS : Tu complètes ta préparation cette semaine. De quelle façon crois-tu que tu arriveras à vaincre Carl Froch?
J. Pascal : Malheureusement, je ne peux pas vous dévoiler ma stratégie. Par contre, je peux vous dire de ne pas manquer ce combat. En ce qui concerne ma prédiction, je m'attends à un combat très intéressant et spectaculaire. Mais je ne sais pas si ça se terminera par décision unanime ou mise hors de combat. Vous allez le savoir en regardant le combat. (rires)
RDS : Es-tu confiant de rentrer au pays avec la ceinture autour de ta taille?
J. Pascal : Oui, je suis très confiant de rentrer au pays avec la ceinture de champion du monde. Je me sens comme à mes années au niveau amateur alors qu'une grosse équipe m'entourait. Comme à cette époque, je dispute un combat à l'extérieur du pays et je séjourne dans un hôtel. J'ai souvent vécu un tel contexte quand je devais me battre en Angleterre et en Ukraine par exemple. D'ailleurs, j'obtenais toujours un bon rendement donc je ne suis pas dans l'inconnu présentement. C'est du déjà vu pour moi et je me sens en confiance. De plus, la région dans laquelle je me retrouve ressemble un peu à quelques endroits de Montréal ce qui me permet de ne pas être trop dépayser.
Je pourrais dire que je me sens un peu comme Robin des Bois tandis que Carl Froch représente le shérif de Nottingham. Donc je suis ici pour rapporter au Québec notre dû : la ceinture de la WBC.
RDS : Parlant de dépaysement, était-ce un aspect qui te faisait peur en acceptant d'aller te battre en Angleterre?
J. Pascal : Non, je n'avais pas trop peur d'aller me battre en Angleterre puisque nous avons beaucoup travaillé sur les aspects psychologiques et physiques dans ma préparation. Sans oublier que je connaissais déjà l'Angleterre puisque j'ai boxé dans ce pays à quelques reprises. J'avais déjà été à Liverpool, Manchester et Londres donc je n'avais pas peur de perdre mes repères en arrivant ici. Durant mon camp d'entraînement, nous avons aussi fait de la visualisation sur l'hôtel et l'aréna. D'ailleurs, lundi je suis allé visiter l'aréna où aura lieu le combat. C'est toujours bien de voir l'endroit où je vais boxer. Je ne voulais pas découvrir cet endroit seulement la journée du combat. Quand j'arriverai sur place samedi, je connaîtrai l'endroit et mon vestiaire.
Nous avons travaillé sur tous les aspects pour éviter que je sois déconcentré et que le décalage horaire m'affecte. Il ya un décalage de cinq heures avec l'Angleterre et je suis arrivé ici huit jours avant le combat et ça prend une journée par heure de décalage pour s'habituer.
RDS : D'ici le combat, quelles sont les dernières étapes pour toi?
J. Pascal : Avant le combat de samedi, je dois surtout m'assurer de demeurer concentré. Je fais de l'entraînement léger en piscine et du sauna, mais rien de trop exigeant. Ce n'est pas à une semaine du combat que l'on se met en forme Je suis rendu à la semaine de récupération pour reprendre mes forces afin d'avoir le plus d'énergie dans le but de boxer à mon meilleur.
Au niveau du poids, tout est sous contrôle. Je n'ai eu aucun problème à me conformer au poids de la pesée de 30 jours avant le combat ainsi que celle à sept jours du combat. J'ai suivi les conseils de ma nutrionniste durant les trois derniers mois et elle m'accompagne aussi en Angleterre. Je suis encadré de tous les côtés avec elle, mon pyschologue sportif, mon entraîneur de conditionnement physique, mes entraîneurs et mon entraîneur.
Bref, je ne vois pas comment ce titre pourrait m'échapper.
RDS : Tu es arrivé en Angleterre vendredi en vue de ton combat du 6 décembre, comment les choses se déroulent depuis ton arrivée?
J. Pascal : Ça se passe très bien depuis que je suis arrivé à Nottingham. Les Anglais sont très courtois tout comme les gens du groupe Hennessy qui gèrent la carrière de mon adversaire Carl Froch. J'ai la chance de miser sur une grosse équipe qui m'accompagne ici et tout est sous contrôle. Mon promoteur et mes spécialistes sont déjà présents en Angleterre alors que ma famille et mes amis arriveront jeudi.
RDS : Tu complètes ta préparation cette semaine. De quelle façon crois-tu que tu arriveras à vaincre Carl Froch?
J. Pascal : Malheureusement, je ne peux pas vous dévoiler ma stratégie. Par contre, je peux vous dire de ne pas manquer ce combat. En ce qui concerne ma prédiction, je m'attends à un combat très intéressant et spectaculaire. Mais je ne sais pas si ça se terminera par décision unanime ou mise hors de combat. Vous allez le savoir en regardant le combat. (rires)
RDS : Es-tu confiant de rentrer au pays avec la ceinture autour de ta taille?
J. Pascal : Oui, je suis très confiant de rentrer au pays avec la ceinture de champion du monde. Je me sens comme à mes années au niveau amateur alors qu'une grosse équipe m'entourait. Comme à cette époque, je dispute un combat à l'extérieur du pays et je séjourne dans un hôtel. J'ai souvent vécu un tel contexte quand je devais me battre en Angleterre et en Ukraine par exemple. D'ailleurs, j'obtenais toujours un bon rendement donc je ne suis pas dans l'inconnu présentement. C'est du déjà vu pour moi et je me sens en confiance. De plus, la région dans laquelle je me retrouve ressemble un peu à quelques endroits de Montréal ce qui me permet de ne pas être trop dépayser.
Je pourrais dire que je me sens un peu comme Robin des Bois tandis que Carl Froch représente le shérif de Nottingham. Donc je suis ici pour rapporter au Québec notre dû : la ceinture de la WBC.
RDS : Parlant de dépaysement, était-ce un aspect qui te faisait peur en acceptant d'aller te battre en Angleterre?
J. Pascal : Non, je n'avais pas trop peur d'aller me battre en Angleterre puisque nous avons beaucoup travaillé sur les aspects psychologiques et physiques dans ma préparation. Sans oublier que je connaissais déjà l'Angleterre puisque j'ai boxé dans ce pays à quelques reprises. J'avais déjà été à Liverpool, Manchester et Londres donc je n'avais pas peur de perdre mes repères en arrivant ici. Durant mon camp d'entraînement, nous avons aussi fait de la visualisation sur l'hôtel et l'aréna. D'ailleurs, lundi je suis allé visiter l'aréna où aura lieu le combat. C'est toujours bien de voir l'endroit où je vais boxer. Je ne voulais pas découvrir cet endroit seulement la journée du combat. Quand j'arriverai sur place samedi, je connaîtrai l'endroit et mon vestiaire.
Nous avons travaillé sur tous les aspects pour éviter que je sois déconcentré et que le décalage horaire m'affecte. Il ya un décalage de cinq heures avec l'Angleterre et je suis arrivé ici huit jours avant le combat et ça prend une journée par heure de décalage pour s'habituer.
RDS : D'ici le combat, quelles sont les dernières étapes pour toi?
J. Pascal : Avant le combat de samedi, je dois surtout m'assurer de demeurer concentré. Je fais de l'entraînement léger en piscine et du sauna, mais rien de trop exigeant. Ce n'est pas à une semaine du combat que l'on se met en forme Je suis rendu à la semaine de récupération pour reprendre mes forces afin d'avoir le plus d'énergie dans le but de boxer à mon meilleur.
Au niveau du poids, tout est sous contrôle. Je n'ai eu aucun problème à me conformer au poids de la pesée de 30 jours avant le combat ainsi que celle à sept jours du combat. J'ai suivi les conseils de ma nutrionniste durant les trois derniers mois et elle m'accompagne aussi en Angleterre. Je suis encadré de tous les côtés avec elle, mon pyschologue sportif, mon entraîneur de conditionnement physique, mes entraîneurs et mon entraîneur.
Bref, je ne vois pas comment ce titre pourrait m'échapper.