Pour le clan Dawson, Pascal parle trop
Boxe mardi, 10 août 2010. 16:30 vendredi, 13 déc. 2024. 03:32
Tout est souvent une question de perception. Pendant que les observateurs québécois s'étonnent devant le calme relatif démontré par Jean Pascal à l'approche de son prochain combat, le clan de son adversaire, Chad Dawson, trouve que le champion parle trop.
Dawson lui-même n'a pas trop fait de vagues au terme de son entraînement public tenu dans un gymnase de la rue Peel mardi après-midi. C'est plutôt son entraîneur, Eddie Mustafa Muhammad, qui s'est dit froissé par l'attitude de Pascal.
"J'aime bien écouter Jean Pascal parler, a débuté Muhammad après que les journalistes montréalais aient tenté de cuisiner son poulain. Il veut vendre des billets et c'est très bien ainsi. Le plus il attirera de gens pour le combat, plus nombreux ils seront à le voir se faire battre. Alors qu'il continue de parler."
"Mais il verra que lorsque vient le moment d'embarquer dans le ring, c'est le temps de passer à l'action, a poursuivi Muhammad. Samedi, Jean Pascal comprendra pourquoi Adrian Diaconu s'est sauvé de Chad deux semaines avant leur combat et il se la fermera pour de bon."
Plus tempéré dans ses propos, Dawson s'est contenté de souligner que c'est son expérience qui devrait lui permettre de l'emporter samedi soir au Centre Bell.
"Nous avons le même âge, nous somme deux boxeurs talentueux, mais si on regarde nos parcours professionnels, c'est moi le vétéran. J'ai tout vu, j'ai tout fait", a-t-il avancé.
"Jean Pascal est un bon boxeur, mais il n'a rien fait comparativement à moi. J'ai battu Glen Johnson deux fois, Antonio Tarver deux fois, Tomasz Adamek... Quand j'ai battu Eric Harding, il était considéré comme l'un des meilleurs."
Dawson est invaincu en 29 combats et est établi comme l'un des meilleurs boxeurs livre pour livre de la planète dans la plupart des classements. Sa réputation sera en jeu dans l'arène du Centre Bell, mais selon lui, l'enjeu est encore plus grand pour son prochain rival.
"Je ne ressens aucune pression. Si quelqu'un doit ressentir une certaine pression, c'est certainement Jean Pascal. Il se bat devant les siens et doit prouver à tout le monde qu'il mérite d'être dans le même ring que moi", a souligné celui qu'on surnomme Bad' avec un brin d'arrogance.
Dawson lui-même n'a pas trop fait de vagues au terme de son entraînement public tenu dans un gymnase de la rue Peel mardi après-midi. C'est plutôt son entraîneur, Eddie Mustafa Muhammad, qui s'est dit froissé par l'attitude de Pascal.
"J'aime bien écouter Jean Pascal parler, a débuté Muhammad après que les journalistes montréalais aient tenté de cuisiner son poulain. Il veut vendre des billets et c'est très bien ainsi. Le plus il attirera de gens pour le combat, plus nombreux ils seront à le voir se faire battre. Alors qu'il continue de parler."
"Mais il verra que lorsque vient le moment d'embarquer dans le ring, c'est le temps de passer à l'action, a poursuivi Muhammad. Samedi, Jean Pascal comprendra pourquoi Adrian Diaconu s'est sauvé de Chad deux semaines avant leur combat et il se la fermera pour de bon."
Plus tempéré dans ses propos, Dawson s'est contenté de souligner que c'est son expérience qui devrait lui permettre de l'emporter samedi soir au Centre Bell.
"Nous avons le même âge, nous somme deux boxeurs talentueux, mais si on regarde nos parcours professionnels, c'est moi le vétéran. J'ai tout vu, j'ai tout fait", a-t-il avancé.
"Jean Pascal est un bon boxeur, mais il n'a rien fait comparativement à moi. J'ai battu Glen Johnson deux fois, Antonio Tarver deux fois, Tomasz Adamek... Quand j'ai battu Eric Harding, il était considéré comme l'un des meilleurs."
Dawson est invaincu en 29 combats et est établi comme l'un des meilleurs boxeurs livre pour livre de la planète dans la plupart des classements. Sa réputation sera en jeu dans l'arène du Centre Bell, mais selon lui, l'enjeu est encore plus grand pour son prochain rival.
"Je ne ressens aucune pression. Si quelqu'un doit ressentir une certaine pression, c'est certainement Jean Pascal. Il se bat devant les siens et doit prouver à tout le monde qu'il mérite d'être dans le même ring que moi", a souligné celui qu'on surnomme Bad' avec un brin d'arrogance.