Après nous avoir servi de véritables "endormitoires" contre Carlos Baldomir et Oscar De La Hoya, on a finalement revu le Floyd Mayweather des beaux jours.

Pour la première fois depuis le 19 novembre 2005, soit depuis plus de deux ans, il est parvenu à gagner par KO et pas contre un pied de céleri.

La dernière fois qu'il n'avait pas été poussé à la limite de douze assauts, c'est contre Shamba Mitchell qu'il était parvenu à vaincre en six rounds.

Samedi à Vegas, "Pretty Boy" a décidé d'y aller à fond de train afin de prouver qu'il était sur les rangs comme boxeur de l'année en compagnie de Joe Calzaghe et Kelly Pavlik.

C'est vrai qu'il s'est moqué de Ricky Hatton tout au long du combat, qui a pris fin au dixième engagement. Mais cette fois, il ne s'est pas caché derrière son épaule et ne s'est pas sauvé pour se replier en défensive. Non, il a tout encaissé du champion européen et lorsqu'il a décidé que le combat avait assez duré, il l'a terrassé.

Bravo Floyd Mayweather, bravo pour le spectacle, bravo pour la boxe! Enfin, il nous a montré ce qu'il était capable de faire en dépit de deux mains, supposément amochées.

J'avais choisi, tout comme Bernard Hopkins, Mike Tyson et Kosta Tszyu, pour ne nommer que ceux là, Ricky Hatton comme gagnant. Je me suis trompé et dans le fond, je ne m'en fais pas plus que cela. Je me suis trompé, mais c'est la boxe qui a gagné.

D'ailleurs on reviendra sur le sujet très prochainement.

NOTE : Excellente 10/10

Bravo Brian

Je tiens ici à remercier sincèrement Brian Norman pour avoir obligé Jean Pascal à se dévoiler sous son vrai jour. Celui du boxeur que la douleur et la persévérance d'un rival qui ne veut pas tomber, l'ont forcé à combattre comme un déchaîné pendant dix assauts.

J'ai eu des sueurs froides au sixième engagement quand j'ai vu Norman bucher à fond de train sur Pascal qui se couvrait tant bien que mal. Aujourd'hui, on sait qu'il est un très bon encaisseur.

Pascal est hanté par une blessure à l'épaule droite depuis deux combats et il lui faudra absolument guérir ce malaise au plus vite. Car pour affronter un Antwun Echols ou bien un Edison Miranda, il devra être en excellente forme.

Pascal est une sorte de perle rare, un diamant qui n'a pas encore été poli à la perfection. Mais le jour n'est pas loin où il pourra se mesurer au plus grands de sa catégorie. Mais pour cela, il faut deux bons bras.

NOTE : Bon 6/10

Le nouveau Ti-Joa

Sans le vouloir, Joachim Alcine a gâché la fête des mères au Panama, en ne faisant qu'une bouchée d'Alfonso Mosquera.

Ti-fonse avait offert une victoire à Montréal à sa mère en guise de cadeau.

Mosquera avait aussi promis qu'Alcine ne terminerait pas le combat debout. Malheureusement, sa boule de cristal devait être embuée car c'est lui et non Ti-Joa qui s'est étendu sur le tapis du Centre Bell.

C'est un des plus durs combats qu'Alcine a dû livrer en carrière. Il y a eu des coups de têtes, des coups de coudes, d'avant-bras, des coups bas, bref, tout l'arsenal des coups illégaux. Et je n'ai pas de félicitations à faire à l'arbitre Mike Griffin qui n'a pas connu son meilleur match. Souvent, il a été lent à réagir face aux coups illégaux de Mosquera, et c'est comme s'il marchait sur des œufs, depuis le premier son de cloche. Griffin est un excellent arbitre et comme tout le monde, il a connu une mauvaise soirée. Je suis certain qu'il se reprendra.

Malheureusement, Alcine a dû se battre avec une main amoché et il a enduré son mal en silence sans jamais ralentir son tempo.

Je demeure convaincu que c'est à cause de cette blessure s'il n'a pas terrassé Mosquera plus tôt dans le combat.

Bref, une bonne carte de boxe bien réussie.

NOTE : Très bon 9/10