Rapides et Dangereux 3
$content.firstChildCategorie jeudi, 10 juil. 2014. 00:24 samedi, 12 févr. 2011. 22:45Antonin Décarie en aura surpris plus d’un lors de son combat contre le gaucher Shamone Alvarez. Décarie a remporté son combat par décision unanime de 97–91, 99–89 et 98–90.
Le Québécois a dicté l’allure du combat avec sa science de la boxe. Et même s’il n’est pas réputé pour sa force de frappe, Décarie a ébranlé son adversaire à quelques reprises, dont lors du 5e round, où Alvarez a visité le tapis. Alvarez a été crédité d’une autre chute à la fin du 8e round.
Décarie avait besoin d’une victoire après ses deux derniers combats qui auraient pu semer des doutes dans son esprit. Le boxeur de 28 ans a donc livré une démonstration convaincante en tête d’affiche du 3e gala Rapides et Dangereux, présentée aux États-Unis sur ESPN.
Mais Shamone Alvarez n’est pas classé dans les Top-10 des grandes associations et Décarie devra continuer de travailler fort s’il veut atteindre son rêve de devenir champion du monde.
JO JO DAN
On se dirigeait vers un long, bon, et intéressant combat entre Jo Jo Dan et Steve Forbes lorsqu‘un coup de tête accidentel au 6e round a ouvert l‘arcade sourcillière gauche de l‘Américain. Les juges ont donc remis leur verdicts unanimes de 58–56 en faveur de Jo Jo Dan. Jusqu‘à ce moment, le combat été chaudement disputé.
Le Roumain d‘origine était déçu par l‘issue du combat, mais content de ce qu‘il avait offert. Son entraîneur Pierre Bouchard a été agréablement surpris par son protégé. «C‘était au-delà de mes attentes. Jo Jo était détendu. En étant plus patient on aurait pu perdre ce combat.» Mon but était de mettre davantage de pression entre les 6e et 10e rounds» ajoute Dan. «Le combat aurait été plus excitant.»
Le gérant Christian Ganescu estime que le prochain combat de son protégé sera pour un duel éliminatoire qui le conduira vers un affrontement pour le titre mondial WBC détenu par Andre Berto.
Kevin Bizier a été franchement impressionnant face à Edgar Ruiz, de qui on pensait qu’il donnerait une bonne opposition au jeune Québécois. Bizier a envoyé son adversaire 3 fois au plancher lors du premier round, ce qui a immédiatement mis un terme au combat. Le boxeur de 26 ans était aux anges après cette 14e victoire: «Je ne croyais pas que tout irait si vite. C‘est un bon boxeur que j‘ai vu récemment en championnat NABO.» Bizier devrait disputer son prochain combat en sous carte du deuxième combat entre Jean Pascal et Bernard Hopkins… à Québec?
Le combat entre Nicholson Poulard et Patrick Tessier n‘a duré que 77 secondes. Tessier, qui a accepté ce combat plus tôt cette semaine, a mis un genou au sol après avoir reçu un bon crochet de droite. Le boxeur de Longueuil s‘est relevé mais l‘arbitre Michael Griffin a mis un terme au duel.
On a enfin pu revoir le lourd Colombien Oscar Rivas dans un ring après ses longs démêlés avec l’immigration canadienne. Dès le premier round, Rivas s’est lancé sur David Whittom qui a encaissé les puissants coups de son rival. Whittom s’est servi de son crochet de droite pour obtenir le respect de son adversaire au deuxième round. Plus le combat progressait et plus Whittom a trouvé les failles. Au terme de ce combat de 4 rounds, les juges ont accordé des pointages aussi variés que 38–38, 39–37 et 40–36 en faveur de Rivas qui obtient sa 4e victoire chez les pros, par décision majoritaire. «Rivas boxe encore comme chez les amateurs» a affirmé un Whittom assez frais après le combat. «Avec beaucoup plus d‘expérience, il pourrait devenir un jour champion du monde, mais il pourrait avoir de la difficulté à rivaliser avec des boxeurs beaucoup plus grands comme les Klitschko.»
Tyler Asselstine a vaincu, par arrêt de l’arbitre au 4e round, Carlos Martinez qui a mérité son chèque de paie. Très efficace en contre-attaque, le boxeur de la région d’Ottawa/Gatineau a envoyé son adversaire au tapis à deux occasions lors du 2e round et deux autres fois lors du 3e round. Le canadien est rapide, électrisant et voué à un bel avenir.
À souligner également la victoire par décision unanime des juges (40–36) de Ghislain Maduma sur Isaac Bejarano.