Retour aux sources pour Lucian Bute
Boxe mardi, 30 oct. 2012. 14:30 mercredi, 11 déc. 2024. 15:35
MONTRÉAL - Pour son retour dans le ring, Lucian Bute a l'intention de renouer avec la recette qui lui a permis de devenir champion du monde des poids super-moyens de la IBF pendant près de cinq ans.
Bute (30-1, 24 K.-O.) disputera samedi soir au Centre Bell un premier combat depuis sa percutante défaite par knock-out aux dépens de Carl Froch et il entend exactement boxer comme il le faisait si bien jadis, c'est-à-dire tout en finesse. Ainsi, pas question d'échanger coup pour coup avec le Russe Denis Grachev (12-0-1, 8 K.-O.).
« Grachev aura un autre Lucian Bute devant lui », a promis Bute, mardi après-midi à la suite d'un entraînement tenu dans la noirceur au Centre Claude-Robillard de Montréal. « Je ne resterai pas planté devant lui comme je l'ai fait lors de mon dernier combat contre Froch! »
« Je vais utiliser mes bras et mes jambes. Je vais me déplacer et lancer des combinaisons et des jabs. Je vais boxer et ne pas chercher le knock-out à tout prix. »
Le retour aux sources de Bute n'est pas que stratégique, mais également pratique. Ce dernier a effectué la majeure partie de son camp d'entraînement à Montréal, alors que des exils de plusieurs semaines en Floride étaient la coutume par le passé.
« J'aime ça quand il y a du nouveau. C'est bien de changer de place, c'est bon pour la confiance », a expliqué le boxeur québécois d'origine roumaine. « Je me suis adapté rapidement. J'ai été en mesure de trouver mon rythme. »
« Lucian est devenu champion ici à Montréal, dans son environnement, dans ses affaires et dans sa routine », a précisé son entraîneur Stéphan Larouche. « Mais des fois, à force de vouloir devenir trop sophistiqués, nous nous éloignons du principe de base. À la boxe, il faut lancer des coups de poing et avoir faim pour gagner. »
Reste que le changement de philosophie n'effacera jamais la façon dont Bute a subi sa première défaite depuis le début de sa carrière au mois de mai dernier à Nottingham en Angleterre. Même s'il a été complètement dominé par un adversaire en mission, le principal intéressé prétend que ce triste épisode est bel et bien derrière lui.
« Après le dernier combat, j'ai pris des vacances en Roumanie avec mes amis et ma famille. Ç'a vraiment fait du bien de retrouver mes proches », a ajouté le pugiliste âgé de 32 ans. « La confiance est vraiment là. J'ai eu de bons entraînements et du bon sparring. Je me sens bien mentalement. »
Ultimement, Bute retrouvera un territoire où il a toujours été roi et maître depuis maintenant neuf ans. Il croit même que le fait d'être accueilli par des partisans en délire l'aidera à effacer le moindre doute qui pourrait encore subsister lorsqu'il effectuera sa marche vers l'arène. Bute refuse toutefois de voir au-delà de ce combat de retour et de penser à l'éventuelle revanche avec Froch qui l'attend en mars.
« Il n'y a que Grachev dans ma tête. C'est un combat très important », a-t-il rappelé. « J'ai défendu neuf fois ma ceinture et j'ai réussi à mettre tout ça derrière moi. Le dommage est fait. C'est le temps de regarder en avant. »
Bute (30-1, 24 K.-O.) disputera samedi soir au Centre Bell un premier combat depuis sa percutante défaite par knock-out aux dépens de Carl Froch et il entend exactement boxer comme il le faisait si bien jadis, c'est-à-dire tout en finesse. Ainsi, pas question d'échanger coup pour coup avec le Russe Denis Grachev (12-0-1, 8 K.-O.).
« Grachev aura un autre Lucian Bute devant lui », a promis Bute, mardi après-midi à la suite d'un entraînement tenu dans la noirceur au Centre Claude-Robillard de Montréal. « Je ne resterai pas planté devant lui comme je l'ai fait lors de mon dernier combat contre Froch! »
« Je vais utiliser mes bras et mes jambes. Je vais me déplacer et lancer des combinaisons et des jabs. Je vais boxer et ne pas chercher le knock-out à tout prix. »
Le retour aux sources de Bute n'est pas que stratégique, mais également pratique. Ce dernier a effectué la majeure partie de son camp d'entraînement à Montréal, alors que des exils de plusieurs semaines en Floride étaient la coutume par le passé.
« J'aime ça quand il y a du nouveau. C'est bien de changer de place, c'est bon pour la confiance », a expliqué le boxeur québécois d'origine roumaine. « Je me suis adapté rapidement. J'ai été en mesure de trouver mon rythme. »
« Lucian est devenu champion ici à Montréal, dans son environnement, dans ses affaires et dans sa routine », a précisé son entraîneur Stéphan Larouche. « Mais des fois, à force de vouloir devenir trop sophistiqués, nous nous éloignons du principe de base. À la boxe, il faut lancer des coups de poing et avoir faim pour gagner. »
Reste que le changement de philosophie n'effacera jamais la façon dont Bute a subi sa première défaite depuis le début de sa carrière au mois de mai dernier à Nottingham en Angleterre. Même s'il a été complètement dominé par un adversaire en mission, le principal intéressé prétend que ce triste épisode est bel et bien derrière lui.
« Après le dernier combat, j'ai pris des vacances en Roumanie avec mes amis et ma famille. Ç'a vraiment fait du bien de retrouver mes proches », a ajouté le pugiliste âgé de 32 ans. « La confiance est vraiment là. J'ai eu de bons entraînements et du bon sparring. Je me sens bien mentalement. »
Ultimement, Bute retrouvera un territoire où il a toujours été roi et maître depuis maintenant neuf ans. Il croit même que le fait d'être accueilli par des partisans en délire l'aidera à effacer le moindre doute qui pourrait encore subsister lorsqu'il effectuera sa marche vers l'arène. Bute refuse toutefois de voir au-delà de ce combat de retour et de penser à l'éventuelle revanche avec Froch qui l'attend en mars.
« Il n'y a que Grachev dans ma tête. C'est un combat très important », a-t-il rappelé. « J'ai défendu neuf fois ma ceinture et j'ai réussi à mettre tout ça derrière moi. Le dommage est fait. C'est le temps de regarder en avant. »