Oscar Rivas l'emporte après l'abandon de son adversaire Sergio Ramirez
Boxe jeudi, 19 avr. 2018. 22:37 samedi, 14 déc. 2024. 12:02MONTRÉAL – Avec un adversaire de remplacement trouvé à environ une semaine d’avis, il ne fallait pas s’attendre à une rencontre au sommet entre Oscar Rivas et Sergio « Tota » Ramirez.
Le Montréalais d’origine colombienne n’a ainsi mis que six petites minutes pour arrêter le Mexicain, qui a décidé qu’il en avait eu assez après deux rounds, jeudi soir au Cabaret du Casino de Montréal, en finale d’un gala de la série Chrono Aviation de Groupe Yvon Michel (GYM).
Comme prévu, Rivas (23-0, 17 K.-O.) a prouvé sa supériorité en démontrant toutes ses qualités athlétiques devant un adversaire qui ne mesurait officiellement que cinq pieds sept pouces. C’est ultimement un vicieux coup au foie qui a convaincu Ramirez (16-6) de jeter l’éponge.
« Je m’étais préparé pour ne pas être victime d’une surprise ce soir. Je voulais une victoire par knock-out et c’est bon pour ma confiance, a dit Rivas à sa sortie du ring. Je suis prêt pour [le champion des poids lourds du WBC] Deontay Wilder. Je sais qu’un jour cette chance va arriver. »
Rivas devrait être de la carte du 19 mai qui mettra en vedette Adonis Stevenson et Badou Jack et il espère affronter un membre du top-10 mondial. À court terme, un combat contre Carlos Takam est dans sa mire. Takam vient de s’incliner face au champion unifié Anthony Joshua.
Un retour occupé pour Phinn
Effectuant une première sortie depuis son revers crève-cœur contre Ramon Aguinaga en décembre dernier, Shakeel Phinn avait pour objectif de disputer le plus de rounds possibles et c’est exactement ce que le vétéran boxeur polonais Bartlomiej Grafka lui a permis d’accomplir.
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En prime, le populaire pugiliste de Brossard a dû travailler d’arrache-pied pour l’emporter par décision unanime (80-72, 80-72 et 79-73) au terme d’un combat de huit rounds pendant lequel le Polonais n’a jamais été envoyé au tapis et a même été en mesure de faire parfois jeu égal.
Cela dit, Phinn (17-2) a eu le dessus dans la quasi-totalité des échanges, parvenant à toucher la cible avec sa puissante main arrière à plusieurs reprises. Grafka (20-30-3) avait le visage enflé dans les derniers rounds, mais cela ne l’a pas empêché de tenter le tout pour le tout jusqu’au dernier moment. Phinn a également essayé de lui passer le knock-out, mais sans succès.
M’Billi ne s’éternise pas
Comme c’est maintenant devenu l’habitude depuis son passage dans les rangs professionnels, Christian M’Billi (9-0, 9 K.-O.) ne s’est pas du tout éternisé dans l’arène en ne mettant que 104 secondes pour se débarrasser de l’Argentin Luis Eduardo Paz (12-5-1) par knock-out technique.
Paz a visité le plancher une première fois après avoir reçu une puissante droite au visage et il a à peine eu le temps de retrouver ses esprits qu’il se retrouvait encore au tapis à la suite d’une autre main arrière dévastatrice de celui qui a participé aux Jeux olympiques de Rio en 2016.
Altidor, Pellerin et Osias s’imposent facilement
À l’aube de projets intéressants, Louisbert Altidor (8-2, 4 K.-O.) a signé une troisième victoire de suite en malmenant Guillermo Romero (12-6) avant de l’emporter par arrêt de l’arbitre à 1:17 du 5e round. Le Mexicain, qui s’était incliné par décision unanime devant Dario Bredicean le 15 mars dernier, a été rapidement coupé à l’œil gauche. Avec cette victoire, il n’est pas impossible que GYM souhaite ardemment opposer Altidor à Jordan Balimir au cours des prochains mois.
L’ancien combattant d’arts martiaux mixtes Yan Pellerin (2-0) a continué son apprentissage en boxe professionnelle en prenant la mesure du Mexicain Jesus Beltran (1-2) par décision unanime (40-36, 40-36 et 40-36). À plusieurs moments, l’athlète de Granby a cherché à porter le coup d’assommoir, mais il n’a cependant été capable d’atteindre son adversaire de manière franche.
En ouverture, le Longueuillois Terry Osias (4-0) a enregistré une quatrième victoire en autant de combats en battant le Mexicain Josele Napoles (6-8) par décision unanime (40-36, 40-36 et 40-36). Osias n’a eu aucun mal à dominer tous les rounds d’un duel qui s’est avéré plutôt ennuyeux.